Skip to main content

2021 : le Bitcoin à 318 000 $ 😮

Par 19 novembre 2020Alertes

« Pour moi, je crois qu’il est mauvais de taxer l’industrie ; il n’y a qu’une chose qui soit pire, c’est de la protéger. »

– Richard Cobden

 

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 « Argh », s’est dit votre correspondante ce matin en ouvrant son agenda – mais qui ne dirait pas la même chose en se découvrant cinq (5) réunions dans la journée ?

Confinement ou pas, avec ou sans télétravail, il faut bien continuer à se parler, même par écrans interposés, parce que les choses ne s’arrêtent pas sur les marchés – et encore moins aux Publications Agora. Les projets de fin d’année s’accumulent et se construisent ; nous avons encore beaucoup de choses à vous présenter avant 2021 alors… restez à l’écoute !

(Un peu comme moi, qui suis sur le qui-vive afin de ne pas rater le petit carillon Skype de la prochaine réunion.)

L’édition du jour va être un peu plus courte qu’à l’habitude, donc – mais non moins dense, puisque nous allons parler géopolitique, cryptomonnaies et opportunités.

00:40 Procédons par ordre, et abordons la géopolitique pour commencer, avec Etienne Henri. L’élection présidentielle américaine a fait couler beaucoup d’encre, la défaite (enfin… jusqu’à preuve du contraire !) de Donald Trump aussi, ainsi que ses répercussions sur l’avenir des Etats-Unis…

… Mais qu’en est-il du côté de l’Europe ? A quoi pouvons-nous nous attendre pour la présidence à venir ?

Etienne propose quelques pistes de réflexion dans La Chronique Agora – notamment pour tout ce qui concerne les désormais fameuses « guerres commerciales », accompagnées de leur cortège de taxes et de restrictions :

« N’oublions pas que les dernières années ont été marquées par une augmentation sans précédent des mesures protectionnistes dans tous les blocs économiques majeurs.

Même l’Europe, qui joue volontiers les vierges effarouchées en la matière, est une grande adepte des droits de douane. Pas plus tard que le mois dernier, de nouvelles taxes à l’importation ont été décidées contre la Chine. Elles concernent, ironie de l’histoire, les imports d’aluminium qui subiront une taxe allant de 30,4% à 48,0% de la valeur marchande.

Début novembre, la Commission européenne a annoncé de nouvelles barrières douanières qui concerneront cette fois les importations américaines.

Cette ‘taxe Boeing’, autorisée par l’OMC après des années de tractations, dépasse en fait largement le combat politico-commercial entre les géants Boeing et Airbus puisque le bouquet de mesures inclura des taxes de 15% sur les avions et de 25% sur des produits agricoles (tabac, alcools forts…) et industriels (tracteurs, pelleteuses…). L’assiette taxable est évaluée à quatre milliards de dollars.« 

01:35 Notez bien que Donald Trump n’a pas l’exclusivité, côté américain, sur les mesures protectionnistes… et ceux qui s’attendent à un revirement total en la matière de la part de Joe Biden risquent d’être déçus :

« Les barrières douanières établies ces dernières années ne sont en aucun cas le fait d’un caprice de Donald Trump mais bien un symptôme de l’air du temps.

Europe, Etats-Unis et Chine claquemurent leurs économies depuis la crise des subprime, et l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche n’inversera pas cette tendance mondiale du jour au lendemain. »

Je vous en parlais déjà hier – Jim Rickards a élaboré pour les lecteurs d’Intelligence Stratégique un rapport complet sur les cinq valeurs qui devraient grimper sous le mandat de Biden : de quoi amplement compenser tout trouble boursier qui naîtrait lors de tensions potentielles entre l’Europe et les Etats-Unis ! Pour le recevoir vous aussi, il suffit de cliquer ici

… et pour lire la suite de l’article d’Etienne, c’est par là.

02:15 Passons ensuite à Bitcoin – peut-être même aurais-je dû commencer par lui, vu l’annonce retentissante qui a été faite à son sujet récemment. Jugez plutôt ce qu’en dit Mathieu Lebrun :

« Arrêtez tout ! Le bitcoin sera à 318 000 $ l’an prochain !« 

Non, il ne s’agit pas du gros titre de l’un des messages publicitaires qui ont fait notre renommée (internationale, la renommée)…

02:30 … Mais d’une estimation provenant d’une source tout ce qu’il y a de plus officiel, reconnue et parfaitement intégrée au système :

« Tel est en tout cas l’avis de Tom Fitzpatrick, qui n’est ni un inconnu, ni un perdreau de l’année puisqu’il s’agit du directeur général de Citibank.

Ce dernier voit très grand pour la plus illustre des cryptomonnaies, qui atteindrait de surcroît ces niveaux non pas dans quinze ou même dix ans, mais dès la fin de l’année prochaine !

A en croire M. Fitzpatrick, le BTC serait actuellement au même stade que la relique barbare au début des années 1970, c’est-à-dire aux prémices d’une mini-révolution. Il y a un peu moins d’un demi-siècle, en 1971, Richard Nixon annonçait en effet la fin de l’étalon or. A l’époque, l’once de métal fin cotait tout au plus quelques centaines de dollars […]. Depuis lors, la hausse n’a eu de cesse de s’intensifier, davantage ces dernières années avec les interventions massives des banques centrales.« 

03:00 Un parallèle intéressant – mais s’applique-t-il réellement au cas Bitcoin ?

Evidemment, si l’année 2020 nous a appris quelque chose, c’est bien que rien n’est vraiment impossible… mais tout de même, explique Mathieu, il faut prendre cette petite phrase avec un grain de sel :

« Je vois quand même mal le bitcoin aller aussi haut et surtout aussi vite dans un laps de temps aussi court… J’en veux pour ‘preuve’ ce […] graphique, pris cette fois en base mensuelle et dans une échelle logarithmique, ce qui est essentiel voire décisif pour cet actif :

img 1
Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Un bas de canal ascendant (visible en pointillés noirs + flèches de couleur) assorti à une sortie de range horizontal (visible cette fois en rectangle grisé) permettent d’envisager de nouveaux records, mais dans une zone comprise entre 35 000 et 40 000 $, objectif théorique obtenu par report d’amplitude (cf. les flèches noires à double sens).

A posteriori, la cible en haut de canal serait située autour des 100 000 $, soit le contact avec sa borne haute. Toutefois, au-delà, les 318 000 $ (qui impliqueraient donc une sortie par le haut dudit canal ascendant) me semblent relativement éloignés… surtout d’ici un an.« 

Bon, 100 000 $, ce n’est déjà pas mal… et même 40 000 $ vous permettraient de plus que doubler votre mise par rapport au cours actuel.

Ensuite… eh bien… de la part de quelqu’un qui a vu passer l’or de moins de 300 $ à 2 000 $… je dirais… 318 000 $, pourquoi pas, après tout ? Il peut se passer beaucoup de choses dans les années qui viennent : à vous de voir si vous voulez tenter l’aventure !

Et n’oublions pas la suite de l’analyse de Mathieu, que vous pouvez retrouver dans La Bourse au Quotidien en cliquant ici.

04:00 Terminons avec l’opportunité – détectée par Ray Blanco dans le nouveau numéro de NewTech Insider. S’il voit juste (et il n’y a pas de raison que ce ne soit pas le cas), on est là face à quelque chose d’assez énorme… puisqu’il s’agit ni plus ni moins que de révolutionner l’achat et la vente d’immobilier.

Ces démarches ne sont pas simples, comme vous le savez si vous vous êtes livré à l’une ou l’autre de ces opérations dans votre vie… mais cela pourrait bientôt changer.

Explication de Ray :

« Si l’achat ou la vente d’une maison est une telle épreuve, c’est parce qu’il existe énormément de points de friction dans le système. Même en versant des sommes astronomiques, les ennuis vous attendent à chaque tournant. Le système n’est pas conçu pour fonctionner sans accroc. Les nuits d’insomnies et les journées de frustration sont garanties pour toutes les parties impliquées.

Mais, en tant qu’investisseur technologique, je trouve que c’est aussi la recette parfaite pour des profits potentiellement révolutionnaires !

Les plus gros gains de l’histoire de l’investissement ont tous une chose en commun : les entreprises technologiques qui réussissent à éliminer les points de friction liés à des processus complexes sont celles qui engrangent les plus beaux bénéfices.

Dans les années 1980, l’ordinateur personnel était un jouet de passionné, avec quelques rares applications commerciales. Apple, puis Microsoft, ont su éliminer les frictions dans leur utilisation et ont initié la révolution du PC.

A la fin des années 1990, la vente en ligne était un gadget – et l’expérience n’était pas très plaisante… jusqu’à ce qu’Amazon élimine les frictions… et crée un empire. Prendre un taxi était un mal nécessaire… jusqu’à ce que des entreprises comme Uber ou Lyft permettent de trouver une voiture en deux clics, mettant du même coup les taxis traditionnels sur la liste des espèces en voie de disparition.

[…] Aujourd’hui, un nouvel acteur menace de faire de même pour l’un des plus gros points de friction de toute une vie : les transactions immobilières.« 

Intéressé ? Je ne peux pas vous en dire plus dans cette lettre gratuite, malheureusement… mais vous pouvez retrouver la recommandation de Ray, et toute son analyse, dans NewTech Insidersur un simple clic.

Sur ce, Zoom m’appelle ; je vais devoir vous laisser pour aujourd’hui… mais je vous souhaite quand même une excellente soirée, à demain !

Excellente soirée,

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

PS : En parlant d’immobilier, Stéphane Dubois décortique les nouveautés concernant le dispositif Pinel, dans Delamarche en Liberté. On a appris qu’il (le dispositif Pinel, pas Stéphane) était maintenu jusqu’en 2024… mais ses avantages sont « voués à diminuer, voire à disparaître », selon Stéphane. Soyez attentif si vous en bénéficiez pour votre propre patrimoine immobilier…

 

 

★★★ Le chiffre du jour ★★★


58 501 €

 

C’est la somme engrangée en 1 mois… avec un capital de départ de 5 000 € seulement !

Comment une telle performance est possible ? Toutes les explications sont ici.

 

FERMER