Cher Nouveau Rentier,
Si vous êtes abonné depuis longtemps, vous savez que ma famille et moi adorons nos rituels.
Et je n’ai jamais manqué de partager avec vous certains moments privilégiés que nous passons ensemble, notamment pour célébrer Thanksgiving et Noël.
Alors vous ne devriez pas être surpris que Le Nouveau Rentier soit construit autour de certains rituels, également.
Chaque mois, je vous envoie un numéro totalement inédit, comme le tout dernier, qui présentait mes perspectives d’investissement pour l’année 2021.
Et ensuite, je vous demande de me dire ce que vous en pensez à la-redaction-lenouveaurentier@publications-agora.fr.
Et donc, cette semaine, conformément à la tradition, je devais répondre aux questions que m’ont adressées mes lecteurs.
Mais il y a un problème : ma boîte de réception est quasiment vide ! Presque tous les e-mails reçus proviennent de lecteurs posant des questions sur les modalités de leur abonnement. Et notre service clients va prendre soin de les renseigner…
Et sinon, je n’ai trouvé qu’un seul e-mail auquel je pouvais répondre. J’y reviendrai dans un instant.
Mais d’abord, jetons un coup d’oeil sur ce qui se passe sur les marchés…
Le chaos boursier qui ne s’est jamais produit
Ces dernières semaines, je vous ai averti que l’élection présidentielle américaine pourrait provoquer le chaos à Wall Street.
Mais ce n’est pas arrivé. Au contraire, les principaux indices ont tous bondi, ces dix derniers jours.
Et, avec le recul, je me dis que je n’aurais pas dû me faire autant de soucis. Certes, techniquement, l’élection n’est toujours pas tranchée, et elle ne le sera pas tant que chaque État n’aura pas certifié les résultats du scrutin.
En ce moment, les calculs semblent favoriser Joe Biden, bien que l’équipe de Donald Trump demande aux tribunaux de faire pencher les choses en sa faveur.
En attendant, les deux équipes de campagne s’emploient surtout à agiter leurs partisans. C’est la garantie qu’énormément de gens n’accepteront pas le résultat, quelles que soient les preuves invoquées.
Alors le chaos potentiel reste à l’ordre du jour… Mais il ne se reflète pas dans les principaux indices.
Et croyez-le ou non, Wall Street se fiche également de la pandémie en cours.
Vous avez probablement entendu que les investisseurs sont enthousiastes à l’égard du vaccin contre le COVID-19 de Pfizer (PFE).
Je ne vais pas nier que c’est une bonne nouvelle, surtout dans un contexte où le nombre de contaminations au coronavirus et les hospitalisations augmentent un peu partout dans le monde.
Mais il va encore s’écouler des semaines, et même des mois, avant que le vaccin ne soit commercialisé. Alors ce n’est pas vraiment une raison pour que le marché haussier poursuive sa progression…
Un marché porté par de l’argent illimité
Au moment où la pandémie s’est déclenchée, les investisseurs ont craint, à juste titre, que le confinement et le chômage massif affecteraient l’économie américaine.
Mais la Réserve fédérale est entrée en jeu en promettant qu’elle ferait tout ce qu’il faudrait pour maintenir le système financier sur les rails.
Elle a abaissé les taux d’intérêt autant qu’elle le pouvait sans tomber en territoire négatif… et elle a injecté d’énormes sommes d’argent dans les banques et les institutions. Tout cet argent doit bien aller quelque part, et une grande partie se retrouve sur le marché actions.
Et cela ne va pas s’arrêter de sitôt, d’ailleurs.
Pas plus tard qu’il y a deux semaines, le président de la Fed, Jerome Powell, a déclaré aux journalistes qu’il s’engageait « fermement à recourir à ces puissants outils à [sa] disposition pour soutenir l’économie pendant cette période difficile, aussi longtemps que nécessaire ».
Alors peu importe qui occupera la Maison-Blanche ou ce qui se passe avec la pandémie. Si la crise du coronavirus s’aggrave, la Fed deviendra encore plus agressive. Et elle ne réduira pas la voilure de ses interventions tant que l’économie ne semblera pas assez solide, enfin, pour tenir toute seule.
Certes, il existe des inquiétudes légitimes concernant le fait que l’argent de la Fed dénature totalement le marché, en permettant à des entreprises médiocres de survivre bien plus longtemps qu’elles ne le devraient.
À un certain stade, même la Fed ne pourra plus soutenir les pires entreprises… Et à ce moment-là, des milliards, voire des milliers de milliards de dollars, partiront en fumée.
Voilà pourquoi il est si important de continuer à se concentrer sur des entreprises solides, affichant des bilans et une trésorerie solides. Même si elles sont entraînées dans le premier sell-off, elles auront la force de rebondir rapidement.
Et c’est encore mieux si elles distribuent déjà des dividendes fiables, même s’ils n’augmentent pas. Cet argent que nous percevons limitera nos pertes dans tout contexte de baisse… et gonflera notre portefeuille lors du prochain mouvement de hausse.
Je suis enchanté de vous présenter ce type d’entreprise chaque mois. Et je suis encore plus heureux lorsque vous me dites ce que vous pensez de mes sélections.
Alors n’hésitez pas à m’envoyer un e-mail à la-redaction-lenouveaurentier@publications-agora.fr .
D’ailleurs, jetons un coup d’oeil au courrier des lecteurs…
Ma réponse à l’e-mail d’un lecteur
Comme je l’ai dit plus haut, ma boîte de réception est très calme, dernièrement, ce qui est inhabituel. La seule véritable question que j’ai reçue vient de Guy.
La voici :
« Bonjour Mr Scheidt,
J’apprécie énormément vos conseils […].
J’ai presque lu entièrement votre Bible des Revenus, je suis presque à la retraite et je suis fortement intéressés par les REITs.
Dans le contexte actuel, quels types de REITs conseillez-vous ?
À cause de la crise du COVID, beaucoup ne sont plus intéressants. Vers lesquels se tourner ? Merci d’avance pour votre réponse. »
Merci de m’avoir contacté, Guy. Et merci beaucoup pour votre très sympathique retour !
Dans notre portefeuille, nous avons conseillé plusieurs REIT auxquels vous pouvez vous intéresser.
Comme Crown Castle (CCI), valeur de notre indice 5G qui a été ajoutée à notre portefeuille dans le tout dernier mensuel paru il y a quelques jours seulement.
Ou American Campus Communities (ACC), un REIT spécialisé dans les résidences universitaires que nous avons recommandée en décembre 2019.
Il y a aussi, dans notre portefeuille, Invitation Homes (INVH). Ce REIT spécialiste des maisons familiales de standing au sein des quartiers huppés a rejoint notre portefeuille en juillet 2020.
Les REIT sont un type de sociétés que j’affectionne tout particulièrement, il est donc tout à fait possible que j’en recommande d’autres à l’avenir dans le cadre de cette lettre.
J’espère que ma réponse vous aura aidé…
Rappelez-vous, vous pouvez me faire part de vos questions, commentaires et inquiétudes à la-redaction-lenouveaurentier@publications-agora.fr.
Je suis impatient d’avoir de vos nouvelles !
J’espère que vous augmenterez vos revenus !
Zach Scheidt
Rédacteur en Chef
