« Du succès les mortels ne se rassasient jamais. »
– Eschyle
Chère Lectrice, cher Lecteur,
00:00 Eh bien, c’est le feu d’artifice des gains, à la rédaction, ces derniers jours. Je reçois e-mail sur e-mail signalant telle ou telle position débouclée sur une belle plus-value – je vous en ai parlé hier, et ça continue aujourd’hui avec, coup sur coup ce matin…
… Un gain de +15% pour les lecteurs d’Eric Lewin dans La lettre PEA, sur une grande valeur française sûre et solide…
… Une plus-value ultra-rapide de 10% pour les lecteurs de SMS Cash Alerte – et Mathieu Lebrun attire l’attention sur le fait que ce gain a été enregistré alors même que l’indice était en baisse…
… Et enfin, la plus spectaculaire : +180% débouclés dans Alerte Innovations… et ce n’est qu’une prise de bénéfices partielle !
00:30 Alerte Innovations nous apporte aussi de bonnes nouvelles plus générales, au passage, comme l’explique Ray Blanco :
« Des nouvelles positives émanant d’une armée de sociétés spécialisées dans les vaccins et les thérapies liés au Covid-19, au fil de la semaine écoulée, ont contribué à susciter de l’espoir.
Certains développeurs de vaccins ont publié des données préliminaires suggérant qu’ils pourraient avoir une solution sous la main. Plusieurs d’entre eux ont lancé récemment des essais cliniques, ou sont en train de le faire. Ces données d’évaluation devraient commencer à arriver au cours des prochaines semaines et au début de l’été.
Les développeurs de thérapies sont en chasse, eux aussi, le remdesivir de Gilead en tête, en ce moment. L’antiviral de cette société a démontré une efficacité qui – malgré ce stade précoce – s’est révélée suffisante pour que la FDA délivre une autorisation d’urgence concernant son utilisation.
Nous en saurons plus sur la façon d’utiliser le remdesivir – et à quel moment – au cours de semaines et mois à venir, à mesure que de nouvelles données arriveront et que les soignants les affineront.
En attendant, d’autres thérapies variant des anticorps au cellules souches sont en cours d’évaluation, en ce moment. Certaines d’entre elles pourraient changer la donne, s’agissant de préserver la vie des plus vulnérables au Covid-19. »
Autant de belles opportunités dont les lecteurs d’Alerte Innovations pourront profiter, puisque Ray Blanco est là pour les guider et mettre en portefeuille les sociétés les plus prometteuses… Un bref coup d’œil au portefeuille du service me montre d’ailleurs qu’une plus-value latente de 611% est également à l’affiche : plutôt pas mal, donc… et si vous voulez en être, c’est par ici !
01:15 Voilà. Maintenant que nous avons établi que nos recommandations sont profitables… que nos spécialistes savent de quoi ils parlent… et que l’actualité des nouvelles technologies regorge de perspectives plutôt (très) encourageantes…
… Remettons un peu les pieds sur terre en repassant la parole à Eric Lewin pour un état des lieux boursier certes positif à l’heure où j’écris ces lignes – mais qui ne doit pas vous empêcher de garder la tête froide.
Eric explique La Bourse au Quotidien :
« Peu après 11h, le CAC 40 est sur d’excellents rails pour signer une quatrième séance de hausse consécutive. En pleine bourre depuis le début de la semaine, l’indice phare de la Bourse de Paris engrange en effet 1% pour coter autour de 4 735 points et, aujourd’hui encore, ce sont les valeurs value qui tiennent le haut du pavé.
En d’autres termes, les sociétés fortement décotées des secteurs de l’automobile, bancaire et de l’hôtellerie, tous très durement touchés par la pandémie de Covid-19, surperforment la tendance. Ce qui n’est pas forcément bon signe, car donnant l’illusion d’un redémarrage qui, en réalité, n’est pas encore d’actualité…
Je rappelle en effet que les indices PMI ne franchiront pas le seuil des 50 (qui distingue ralentissement et expansion de l’activité) avant novembre aux Etats-Unis et décembre en Europe. L’économie n’est donc pas encore repartie et la trajectoire de la reprise ressemble davantage à un ‘U’ qu’au ‘V’ auquel semblent croire les gérants.
Economistes et gestionnaires de portefeuille ne sont pas sur la même longueur d’onde. Reste à savoir qui aura raison… Je continue pour ma part de tabler sur des prises de bénéfices à brève échéance, quand bien même celles-ci se font attendre. »
La suite de l’article est juste ici – je réitère ce que nous disons depuis quelques semaines maintenant : la hausse, c’est bien, en profiter, c’est bien aussi… mais ne pas se laisser emporter et se préparer en toute lucidité à ce qui se profile ensuite, c’est encore mieux.
02:00 La cause de la bonne tenue des Bourses (surtout européennes), au passage, mérite que l’on s’y attarde un peu : elle est notamment due à l’annonce d’un programme de relance signé Emmanuel Macron et Angela Merkel. Il fait très beau sur le papier, ce plan : unité européenne, solidarité, économie, soutien, aide, tout ça tout ça.
Pas étonnant que les marchés se saisissent de ce prétexte pour grimper.
Dans la pratique, en revanche… eh bien… on n’y est pas tout à fait, surtout si l’on compare au bazooka dégainé de l’autre côté de l’Atlantique.
Philippe Béchade analyse tout cela dans le dernier numéro de Béchade Confidentiel :
« Face aux milliers de milliards que la Fed aura injectés en quatre ou cinq mois, les 750 Mds€ de programme d’achat de la BCE font clairement ‘petit bras’, même si chacun espère voir ce total bientôt porté à 1 000 Mds€. La force de frappe de la Zone euro est inférieure de 80% à celle dont la Fed dispose déjà.
Ce ‘déjà’ fait toute la différence, parce qu’il va encore falloir de laborieuses négociations entre les 27 membres de l’UE pour faire adopter un plan de relance comportant des clauses de mutualisation.
Les Pays-Bas, l’Autriche, la Suède et le Danemark ont adressé à la Commission européenne samedi 23 mai au matin leur proposition pour ‘une reprise efficace et durable’, laquelle se situe aux antipodes de ce que souhaite Paris. Les quatre signataires confirment leur opposition au principe de transferts budgétaires (prôné par Emmanuel Macron, avec le soutien d’Angela Merkel) vers les pays du sud les plus touchés par la crise du coronavirus. »
02:45 Encore de longues heures de discussions et de tractations – qui laisseront des traces dans la « fameuse » unité européenne, au passage… – alors qu’il y a urgence. Philippe reprend :
« Les projections en termes de croissance au sein de la Zone euro font froid dans le dos (les ‘anciennes’ dataient du début de la crise) :
Les pays du nord s’opposent également à ‘une augmentation significative’ du budget européen, au-delà du plafond actuel de 1% du PIB de l’Eurozone (soit 160 Mds€). La France souhaite au contraire que le budget européen 2021 soit étendu de 400 Mds€, pour une enveloppe totale de 560 Mds€.
En désaccord total avec un tel all in budgétaire keynésien, les quatre nordiques incitent au contraire à faire des économies (ils passent leur temps à dénoncer des gaspillages dans les Etats du sud, obèses et accros à la dépense publique) ‘en redéfinissant les priorités dans les domaines qui sont les moins susceptibles de contribuer à la reprise’. Ils jugent fondamental que les contributions nationales restent limitées et que des ristournes au financement du budget commun continuent d’être accordées aux pays les plus vertueux.
Jamais les points de vue n’ont paru aussi éloignés entre le nord et le sud de l’Europe. Il semble impossible pour Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, de parvenir à présenter un projet de plan de relance qui mettrait tout le monde d’accord d’ici la fin mai. »
Oui, il est vraiment temps de relancer l’Europe… au point de vue économique évidemment, mais aussi politique – et ce n’est pas franchement gagné.
Accrochez-vous, ça va secouer… et n’oubliez pas de prendre des mesures pour vos investissements aussi : dans ce numéro de Béchade Confidentiel, Gilles Leclerc vous propose deux trades pour vous couvrir dans la situation actuelle – et en sortir gagnant. Pour en savoir plus, c’est par ici.
03:45 Pour terminer, nous continuons notre exploration d’une future hausse de taux, entamée mercredi (l’exploration, pas la hausse…) avec Alexandre Lauzier. Après vous avoir expliqué comment bien vous y préparer, Alexandre vous propose désormais de passer à la vitesse supérieure, en exploitant cette future évolution comme un pro de l’immobilier.
Il vous dit tout dans De zéro à la liberté financière :
« Si vous vous intéressez à l’immobilier pour augmenter votre patrimoine sur le long terme ou pour dégager des revenus, la hausse des taux est indolore pour vous tant qu’elle reste progressive. Vous pouvez même en profiter pour en tirer un avantage par rapport aux autres acheteurs.
Pour ceci, il faut revenir aux racines de la hausse. Les banques n’augmentent pas le coût des emprunts parce que l’argent est plus cher (la BCE continue d’ouvrir grand les vannes du crédit), mais parce qu’elles cherchent à reconstituer leurs marges.
Paradoxalement, vous disposez d’une meilleure marge de négociation avec votre banquier aujourd’hui qu’il y a six mois de cela. Lorsque les banques ne gagnent pas d’argent sur les crédits immobiliers, les possibilités de discussion sont inexistantes.
Avec la hausse des taux, les négociations vont redevenir la norme. Si vous êtes primo-investisseur, vous pouvez présenter de très beaux dossiers autofinancés et expliquer que votre risque de défaut est quasi-nul. Si vous avez déjà un patrimoine important, vous pouvez mettre en avant la qualité de votre signature et votre solvabilité globale.
Enfin, n’hésitez pas à jouer sur d’autres tableaux. A la recherche de liquidités, les banques sont friandes d’assurance-vie, PEA et autres comptes-titres domiciliés dans leurs établissements.«
Ce n’est de loin pas tout ce que vous pouvez faire dans ce contexte en pleine évolution, comme vous l’explique Alexandre dans la suite de son article, juste ici. Après, il n’y a plus qu’à passer à l’action – soit par vos propres moyens, soit en vous aidant des conseils d’un pro de l’immobilier : dans tous les cas, les possibilités de revenus sont plus qu’intéressantes, surtout dans la période d’incertitudes actuelle.
04:30 Allez, j’ai commencé par un peu d’auto-congratulations… je vais terminer par des congratulations tout court, qui nous viennent d’un nouveau lecteur (et professionnel de la finance). Je ne vais pas vous le cacher, cela fait franchement plaisir de retrouver un petit lien avec vous – alors que toute l’équipe est ultra-mobilisée mais « en isolation » depuis des semaines, dans ce contexte plus que tendu :
« Bonjour,
J’ai découvert récemment vos publications, et vous félicite pour le contenu.
Je suis en intermédiaire en opération de Banque et assurance.
– Bourse au quotidien Pro : Fantastique, facile, pro, simple et efficace.
– Delamarche en Liberté : Tout simplement Merveilleux
[…]
Votre site est très bien fait, et votre contenu est top.Bravo. »
Voilà – un sincère merci à ce lecteur anonyme ; de votre côté, si vous voulez retrouver La Bourse au Quotidien Pro, c’est par ici – quant à Olivier Delamarche, il sévit juste là !
Enfin, si vous voulez nous communiquer vos remarques, témoignages et questions, vous pouvez nous envoyer un e-mail directement à la-redaction@publications-agora.fr… ou déposer votre avis directement ici – sans prendre de gants si nécessaire : vos retours nous aident à faire mieux… même si, évidemment, nous préférerions un concert de louanges unanimes ! (Oui, on peut rêver…)
En tout cas – on ne le dit pas assez souvent – je vous remercie de nous lire et de nous rester fidèle. Cela compte, pour toute l’équipe !
Excellente soirée et à demain,
Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes
★★★ Le chiffre du jour ★★★ |
| 16h
C’est l’heure limite – celle à laquelle les plus beaux gains se font sur les marchés, pour une raison toute simple, expliquée juste ici. Des plus-values de l’ordre de 3 600 €, 9 200 €, 5 500 € ou même 20 246 € sont en jeu, à chaque séance : n’attendez pas pour en profiter ! |
