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Epargne-retraite, mode d’emploi

Par 26 octobre 2020Alertes

« Le Temps est l’image mobile de l’éternité immobile. »

– Platon

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 La semaine s’annonce difficile ; les intervenants semblent aussi stressés qu’un hypocondriaque dans un ascenseur bondé où quelqu’un vient de tousser…

La perspective de l’élection présidentielle américaine, la semaine prochaine, ne fait rien pour arranger les affaires : « four more years« , quatre années trumpiennes de plus ? Vague bleue et Biden aux commandes ? Dans ce cas, Donald Trump va-t-il céder le pouvoir ? Que vont en penser les marchés ? Et… il arrive, ce vaccin, oui ?

Trop de questions, trop d’incertitudes – voilà qui ne fait pas des Bourses sereines, et cela se ressent nettement aujourd’hui.

(En ce qui nous concerne, nous vous préparons quelque chose de très spécial à l’occasion de l’élection US : surveillez bien votre boîte e-mail ce dimanche !)

00:30 Le CAC 40 est très nettement dans le rouge à l’heure où j’écris ces lignes – est-ce que cela va durer ? En prenant un peu de recul, on constate en effet qu’en dépit de quelques soubresauts au jour le jour, notre indice hexagonal… eh bien… stagne.

Gilles Leclerc nous en dit plus dans La Bourse au Quotidien :

« Une éternité ! Cela fait maintenant presque cinq mois que la tendance a disparu sur le CAC 40 sans laisser d’adresse, se content d’osciller dans un range compris entre la zone des 4 700 points (cf. le rectangle horizontal vert sur le premier graphique ci-dessous) et la résistance des 5 130 points.

Malgré une actualité chargée, l’indice phare n’aura guère évolué depuis notre dernier pointage, se contentant d’un nouveau touch down (la flèche jaune) dans cette région des 4 700 points, sur un support qui a une nouvelle fois servi de prétexte pour grappiller. »

01:00 Allons tout de même un peu plus loin, pour voir s’il y a de l’espoir, ou bien si les investisseurs sont condamnés à se contenter de cette morne plaine. Gilles reprend :

« Histoire d’essayer d’égayer un peu l’ambiance du moment, je vous propose d’introduire un nouvel indicateur à nos analyses hebdomadaires, à savoir l’OBV (‘On Balance Volume’), dont la vocation est de mesurer les flux d’achat (ou de vente) d’un actif. Sauf que lui aussi est d’un plat désespérant (le rectangle orange)… Rien, pas même une petite poussée à se mettre sous la dent !

graphique CAC
Cliquez sur le graphique pour l’agrandir

Pour faire simple, les intervenants sur le marché ne bougent pas : ils se contentent de porter leurs positions et de tenter quelques raids de court terme lors des publications trimestrielles, rien de plus. »

La suite se trouve ici – autant vous prévenir d’emblée : si le trading ne vous tente pas, il va simplement falloir prendre votre mal en patience. L’élection américaine débloquera peut-être la situation… (Si vous êtes amateur de trading court terme, en revanche, ou bien si vous voulez vous y mettre, la situation est plutôt favorable : pour en savoir plus, cliquez ici.)

02:00 La situation n’est pas aidée par le fait que – paradoxalement – les actions les plus rentables n’ont plus le vent en poupe chez les « zinzins », les investisseurs institutionnels, les grosses mains qui « tiennent » le marché.

Philippe Béchade identifiait ce phénomène dans la dernière alerte Béchade Confidentiel, expliquant :

« Plus les semaines passent, plus les gérants qui prétendent acheter des actions – car elles sont à leurs yeux l’ultime et incontournable refuge du ‘rendement’ – se détournent de celles offrant les meilleures rémunérations.

Bien sûr, j’exclus toutes celles dont le dividende ne survivra pas à l’année 2020, soit pour cause de trésorerie carbonisée (les foncières), soit pour cause d’interdiction d’en distribuer (banques, assurances).

Et il se pourrait que les gérants – ironie du sort – aient finalement raison de ne pas privilégier les titres value, car leur rendement serait concurrencé par celui des bons du Trésor US, qui sont à la hausse depuis un mois aux Etats-Unis.

C’est notamment le cas des T-Bonds de maturité 2030 qui affichent un coupon de 0,865%, au plus haut depuis le 7 juin dernier (et la culmination sous les 0,91/0,95%). Et le 30 ans, la principale référence pour les prêts hypothécaires affiche 1,675%, soit 25 points de base de plus qu’il y a un mois et 50 points de plus que le 7 août dernier. »

Les actions sur le bas-côté, les obligations en pleine forme… Là encore, je ne peux que répéter ce que je disais en début de ce message : nous verrons bien si le 3 novembre fera bouger les lignes. (Préparez-vous, vous risquez d’entendre des variations sur le même thème tout au long de la semaine !)

02:50 Restons sur les rails électoraux avec Bill Bonner, qui propose dans La Chronique Agora un passage en revue – bref mais intense – de la présidence de Donald Trump. De quoi remettre un peu en perspective les vantardises du président américain…

« En 2016, M. Trump a présenté une série d’objectifs et de promesses – quelque peu incohérente mais que l’on pourrait sommairement résumer comme suit :

Construire un mur (largement interprété comme une métaphore pour des contrôles plus stricts aux frontières, moins d’immigration et plus de protection pour les Americanos nés sur le sol US)…

Mettre fin aux guerres impériales impossibles à remporter au Moyen-Orient…

Réduire le déficit commercial (et ainsi favoriser les industriels américains)…

Assainir le marigot (c’est-à-dire réduire le ‘gouvernement permanent’ composé de lobbyistes, de compères, de charlatans et de has beens également connu sous le nom de Deep State)…

Remettre la Chine à sa place…

‘Annuler et remplacer’ le programme Obamacare

Equilibrer le budget et rembourser la dette fédérale.

Passons sur la question de savoir si ces choses en valaient la peine ou non – et concentrons-nous sur celle-ci : que s’est-il passé ? »

La réponse tient en vraiment très peu de mots, comme vous pourrez le lire dans la suite de l’article (un indice : ça commence par « é » et ça finit par « chec »…)

Décidément, compte tenu de la situation américaine, l’après-élection ne sera pas facile, quel que soit le vainqueur. Cela ouvre cependant de belles perspectives pour les actifs refuges comme l’or – et une opportunité en particulier nous intéresse en ce moment : plus d’explications par ici.

03:45 Bouclons l’édition d’aujourd’hui par des conseils qui intéressent aussi bien les débutants en investissement… que les investisseurs plus expérimentés désireux de « réviser les bases » (et d’apprendre peut-être une ou deux choses nouvelles, au passage)… et que les parents soucieux d’assurer l’éducation financière de leurs enfants (eh oui !).

C’est Zach Scheidt qui écrit cela dans Investissements Personnels :

« Un grand nombre de lecteurs m’ont contacté pour me dire qu’ils désirent réellement prendre en main la gestion de leur patrimoine pour leur retraite, mais qu’ils ne savent tout simplement pas par où commencer.

[…] Vous vous trouvez peut-être dans la même situation. Vous ne faites pas forcément confiance aux conseillers financiers et vous savez que vous ne pouvez pas vous contenter de laisser votre épargne-retraite reposer sur un compte bancaire.

Mais vous n’êtes pas certain de savoir comment investir par vous-même.

Ce n’est pas grave !

[…] Il serait injuste de s’attendre à ce que vous soyez d’emblée à l’aise pour gérer tous vos investissements pour votre retraite.

Mais cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas commencer à développer ces compétences !« 

04:30 Fidèle à son approche pragmatique et didactique, Zach a des solutions et des conseils à vous proposer :

« Voici une approche qui pourrait fonctionner pour vous en vous aidant à gagner en confiance et à développer vos compétences dans la gestion de vos investissements financiers pour votre retraite.

Si vous avez un compte épargne-retraite, envisagez de ne gérer par vous-même que 10 à 20% du capital placé sur ce compte pour commencer.

A partir de là, je vous recommanderais de commencer à investir sur des actions de rendement qui versent des dividendes solides et réguliersle genre d’opportunités dont nous parlons fréquemment dans Investissements Personnels.

Ces sociétés sont parmi les plus stables dans lesquelles investir et elles versent des dividendes trimestriels qui vous aideront à faire fructifier votre patrimoine au fil du temps.

[…] Vous pourrez également observer comment ces actions fluctuent sur le marché et avec l’expérience, vous acquerrez de nouvelles connaissances !

Au fil du temps, vos succès et vos expériences vous donneront la confiance nécessaire pour prendre en main la gestion d’une part plus importante de votre épargne-retraite.

Et à terme, vous pourrez commencer à vous intéresser à des opportunités plus spéculatives sur lesquelles vous pourrez investir une petite part de votre patrimoine. Ces opérations plus sophistiquées vous aideront à accélérer vos gains. »

Il y a plus, bien plus, dans la suite de l’article de Zach, ultra-complet : je vous recommande vraiment de le lire – vos investissements vous remercieront !

Excellente soirée,

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

PS : Je ne sais pas si vous avez vu passer cette nouvelle opportunité détectée par Ray Blanco – elle concerne une révolution assez discrète, qui pourrait prendre le secteur de l’énergie complètement par surprise… et apporter avec elle des gains « générationnels », du genre de ceux qui ont fait la fortune de Rockefeller. Plus d’explications sont par ici.

 

★★★ Le chiffre du jour ★★★
30 Mds$

C’est le montant en jeu pour le prochain méga-rachat d’entreprise – une opération qui fait couler beaucoup d’encre dans le milieu financier… mais sur laquelle nous vous conseillons de ne PAS investir !Pourquoi – et surtout… quelle stratégie faut-il préférer ? Plus d’explications par ici.

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