Skip to main content

France : nos hauts fonctionnaires ont tranché…

Par 6 juillet 2020Alertes

« Les articles de fond ne remontent jamais à la surface. »

– Boris Vian

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 L’envolée a bel et bien eu lieu la semaine dernière, les chiffres de l’emploi US étant au final « meilleurs qu’espérés », pour reprendre la formule consacrée : 4,8 millions d’emplois créés au mois de juin, un chiffre record – mais finalement peut-être pas si surprenant que cela, les gens retrouvant un poste à mesure que l’économie rouvre.

La suite sera peut-être moins facile – à 11% de chômage, on est encore loin des moins de 4% dont se vantait le président Trump il y a quelques moins… et l’épidémie ne ralentit pas dans le pays bien au contraire.

Les marchés sont dans le vert suite à cette bonne nouvelle, renforcée par de bons chiffres en provenance de Chine : l’Empire du Milieu semble confirmer une reprise rapide et solide.

00:45 Les perspectives du CAC 40 ne bougent donc guère, analyse Gilles Leclerc dans La Bourse au Quotidien, en s’appuyant sur un graphique assez clair :

« [La] conclusion va tenir en quelques lignes. Qui sont identiques au constat effectué dans la précédente analyse hebdomadaire.

Nous avions ciblé (je cite) ‘un petit canal de tendance de très court terme’ qui avait fait son apparition au niveau graphique (en bleu foncé ci-dessous).

Et de préciser : ’les impacts (cf. petites flèches blanches) sur son support et sa résistance sont toutefois beaucoup trop précis et réguliers pour être ‘honnêtes’ : plus artificiel, tu meurs !’

Cette semaine, ce canal algorithmique a encore été confirmé, avec un rebond ‘pile poil’ (flèche verte fluo) sur son support.
Donc, aucun changement au niveau de l’analyse et des perspectives.

img 1
Cliquez sur l’image pour l’agrandir

La tendance de fond (de moyen terme) s’exprime dans la tendance du canal haussier bleu clair (avec support en vert et résistance en rouge pointillés), toujours actif, donc le biais reste positif à ce niveau.

Tant que le canal de court terme (en bleu foncé) est actif, on ne se pose même pas la question de savoir ce qu’il convient de faire : c’est bull. »

01:45 Attention toutefois à ne pas négliger des signaux plus discrets mais qui pourraient indiquer un futur changement de tendance, continue Gilles :

« Au niveau technique, l’indicateur de tendance MACD (paramétré à 9/19/6) est proche de donner un nouveau signal positif. Pastille jaune.

Si vous m’autorisez une brève incursion dans l’univers parallèle de l’analyse technique, je me méfierais de ce signal. Non pas seulement car il serait signal positif si la MACD croise sa ligne de signal (à confirmer en clôture). Mais aussi (et surtout) parce que, tant que la pente de cet indicateur de tendance était baissière, la pente du canal graphique était haussière (flèches oranges sur MACD et prix).

C’est un comportement qui souvent dénote une tendance de fond, une inertie haussière sous-jacente. L’équivalent d’une divergence cachée que les amateurs d’analyse technique connaissent bien. »

La suite de cette analyse se trouve ici, pour vous aider à bien anticiper vos futurs trades lors de la semaine qui commence.

02:30 Puisque les marchés sont dans le vert unanime, je vous propose de nous concentrer sur des questions de fond, pour cette édition – histoire de planter quelques jalons qui pourront nous aider dans nos investissements au fil des mois qui viennent.

Commençons par Olivier Delamarche, qui livre dans le dernier numéro de Delamarche en Liberté un constat sans appel sur le véritable état de notre économie – et notamment sur les mesures de « relance » mises en place par notre gouvernement :

« L’essentiel des montants annoncés vont être utilisés pour maintenir en soins palliatifs des entreprises zombies qu’il faudrait laisser tomber pour se concentrer sur celles qui sont viables. En les maintenant en vie, vous maintenez des surcapacités qui empêchent les entreprises performantes de maîtriser leur politique de prix et vous introduisez une concurrence déloyale.

L’argent qui est dépensé pour ces zombies n’est évidemment pas utilisé pour former et reclasser les salariés de ces sociétés, repoussant le problème, mais ne le réglant jamais.

L’exemple de Renault est à mon sens symptomatique. Si l’on ne tient pas compte de Nissan, qui risque de toute façon de reprendre sa liberté en représailles du comportement de Ghosn, Renault ne gagne pas d’argent en vendant des voitures mais avec le financement.

Nous avons en France deux constructeurs sur la même gamme de voitures (milieu et bas de gammes), gamme sur laquelle les marges sont extrêmement faibles. Ces deux entreprises sont régulièrement aidées par l’Etat soit directement, soit par des systèmes d’incitation à l’achat (prime à la casse).

Au lieu de continuer éternellement comme cela, ne devrait-on pas en laisser tomber une et utiliser les montagnes d’argent que l’on dépense tous les ans à les perfuser pour former et reclasser les salariés ? Puis financer la recherche pour une voiture réellement propre (et je ne parle pas des voitures électriques qui n’ont absolument rien de propre). Ce raisonnement n’est évidemment pas réservé au secteur automobile.« 

Olivier poursuit son analyse pour en conclure que nous avons affaire à une reprise en « Z » (comme quoi, je n’étais pas si loin, avec mon ver de terre…), et que les choses sont loin d’être réglées pour l’avenir économique de la France : mieux vaut en tenir compte pour vos futurs choix d’investissement et d’épargne

03:20 C’est d’autant plus important que la conjoncture économique n’est pas le seul vent contraire que vous aurez à affronter dans les prochains mois : côté Etat aussi, on vous prépare un traitement « aux petits soins »… façon de parler.

Car nous sommes face à une vraie « tragédie nationale », explique Eric Verhaeghe dans La Chronique Agora :

« [Le] premier rapport de la Cour des Comptes sous l’ère Moscovici n’est pas piqué des vers. Il annonce une tragédie nationale avec le détachement froid du chirurgien qui exhibe une tumeur cancéreuse à ses étudiants en médecine.

Selon toute vraisemblance, donc, la dette publique de la France aura grimpé de 20 points de PIB d’ici à la fin de l’année. La Cour évoque un déficit de la Sécurité sociale de 100 milliards ! Du jamais vu…

La Cour s’est même offert le luxe d’aller plus loin en imaginant des scénarios de finances publiques pour les années à venir. Si une reprise rapide intervient, la Cour considère qu’il faudra 10 ans pour revenir à la situation de 2020… c’est-à-dire à une dette qui flirte avec les 100% de PIB, performance déjà très mauvaise et très loin des critères de Maastricht.

En revanche, si la reprise tarde, la Cour projette des chiffres dignes de l’enfer, avec une dette publique dans 10 ans qui atteindrait 130, voire 140 points de PIB.

On le voit, nous vivons un vrai moment historique où nous devons décider si nous fournissons l’effort de redressement, ou si nous continuons à geindre sur la précarité de la vie sans réagir.« 

C’est précisément cet « effort de redressement » qui devrait vous inquiéter : il n’y a pas 36 moyens d’y parvenir – soit on réduit les dépenses…

… Soit on augmente les impôts. Et, comme vous vous en doutez, nos hauts fonctionnaires ont déjà tranché, comme l’explique Eric dans la suite de son article, que vous pouvez lire en cliquant ici.

04:00 Considérant tout cela, il est plus urgent que jamais de prendre votre avenir financier en main – concrètement et sans plus attendre.

Il ne s’agit pas de vous lancer dans des plans ambitieux mais inapplicables… accompagnés de bonnes intentions que vous ne mettrez jamais en action. Non… mettez plutôt en place quelques mesures élémentaires mais vraiment concrètes, dès aujourd’hui !

Robert Kiyosaki vous propose une voie efficace et simple dans Investissements Personnels :

« Quelle est la plus grande différence entre Stan Lee – qui était riche – et Disney, une société faisant partie de l’élite des grandes fortunes ? Stan a été payé pour ce qu’il a créé. Disney est payé sur les produits dérivés de ces créations. En d’autres termes, Disney touche des royalties, tandis que Stan a reçu une pension.

Qu’est-ce que les royalties ? Rien de plus que de l’argent sorti de nulle part. En bref, les gens fabriquent un ‘objet’ tel qu’une chanson, un livre ou un film, puis ils gagnent de l’argent chaque fois que cet objet est utilisé. Ils n’ont plus jamais rien à faire avec. Le travail est fait et l’argent devient permanent.

Je fais la même chose avec mes livres. Par exemple, Rich Dad Poor Dad a été publié en 1997. Depuis, il s’est vendu à plus de 32 millions d’exemplaires. Il est toujours dans le top 10 du classement des livres les plus vendus sur Amazon. Chaque fois que le livre se vend, je suis payé. Bien sûr, j’ai beaucoup d’autres livres et d’autres actifs qui continuent à faire cela pour moi.

De la même manière, Disney investit dans un film et dans sa commercialisation, puis le film se retrouve au box-office et l’argent afflue pendant des années et des années. Marvel va continuer à payer grassement pendant des décennies et ils vont récupérer leurs quatre milliards de dollars plusieurs fois. »

04:45 Rassurez-vous, inutile d’être une méga-corporation hollywoodienne ou un auteur de best-sellers pour mettre en place un tel système – en fait, vous n’avez besoin de rien… sinon d’un petit capital de départ.

Robert reprend :

« Il peut s’agir d’autre chose qu’un livre ou une chanson. L’immobilier, les entreprises et bien d’autres investissements vous permettent de toucher un flux de trésorerie et d’être payé, même lorsque vous ne travaillez pas.

Mieux encore, c’est la forme de revenus la moins imposée (revenu passif), et l’argent que rapportent ces investissements vous permet d’investir dans encore plus d’actifs : c’est un concept appelé ‘la vélocité de la monnaie’.

Ce concept signifie que vous utilisez l’argent que vos actifs vous rapportent pour acheter plus d’actifs de trésorerie, de sorte que votre richesse augmente de manière exponentielle. »

La suite se trouve juste ici… et si vous avez besoin qu’on vous mette « le pied à l’étrier » pour inaugurer votre tout nouveau flux de trésorerie, faites confiance aux spécialistes : tout est là.

05:00 Je vous dois quelques excuses pour terminer : vous n’avez pas reçu votre édition de vendredi, suite à un incident bien indépendant de ma volonté… mais les choses sont désormais rentrées dans l’ordre, et je vous retrouverai donc dès demain.

D’ici là, je vous souhaite une excellente soirée.

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

 

★★★ Le chiffre du jour ★★★


10/09/2020

C’est la « date de décès » des plus grands fournisseurs d’accès internet…

… Qui signe aussi l’une des plus belles opportunités boursières de la décennie : découvrez qui, quoi… et surtout comment en profiteren cliquant ici.

 

FERMER