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La pire des configurations…

Par 24 novembre 2020Alertes

« Souviens-toi d’oublier. »

– Friedrich Nietzsche

 

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Eh bien, c’est la pire des configurations : rien de bien concret à se mettre sous la dent côté actualités (à part la mise en œuvre, enfin, du transfert de pouvoirs entre Donald Trump et Joe Biden)… et rien de majeur à signaler non plus – c’est bien étonnant – du côté de nos rédacteurs.

Il faut dire qu’une bonne partie de l’équipe est mobilisée sur un projet d’ampleur : vous en entendrez parler dans les jours qui viennent, donc restez bien à l’écoute…

… Parce que j’ai assisté aux diverses réunions de préparation, et je peux vous assurer que cela va être passionnant – et profitable, évidemment.

A suivre, je vous en reparlerai !

00:30 En voilà un autre qui a un petit passage à vide : l’or.

Etonnant, considérant les difficultés économiques actuelles ? Pas du tout, comme l’expliquait Bruno Bertez dans La Chronique Agora il y a quelques jours, il y a des raisons logiques à un tel recul.

Mathieu Lebrun vient apporter un éclairage graphique à la situation dans La Bourse au Quotidien, qui permet de comprendre pourquoi, techniquement, le métal jaune baisse :

« Le trou d’air de l’or, avec un cours de l’once qui a reculé d’une quarantaine de dollars depuis hier après-midi, vient tout juste d’illustrer mon propos. En voici une photographie graphique, le niveau horizontal étant ici matérialisé par un rectangle gris, les flèches vertes témoignant de la fréquence des tests sur ce support depuis la mi-août.

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Cliquez sur l’image pour l’agrandir

La grande majorité des stops des acheteurs de court terme de la relique barbare depuis la fin de l’été était placée sous ledit support, mais quand le soutien a cassé, les stops automatiques se sont ensuite, comme souvent, déclenchés en cascade.

Pour rappel, un stop (c’est-à-dire un ordre de vente à seuil de déclenchement) devient instantanément un ordre de vente au marché (à tout prix donc) une fois atteint le niveau susmentionné. Ça, c’est pour la théorie, mais en pratique, ‘l’instantanéité’ est une histoire de secondes… Et lorsque le niveau cède, et que vous ajoutez à cela des spéculateurs qui initient des positions short ‘nues’ (stratégie de rupture), il en découle un effet d’emballement.« 

01:30 L’erreur serait de considérer que ce « trou d’air » sera durable. Tous les ingrédients restent réunis pour une envolée spectaculaire du métal jaune – et des valeurs qui lui sont liées ; il suffit de s’armer de patience et de discipline… et de surveiller quelques indicateurs qui peuvent vous aider dans vos décisions d’investissement aurifère.

Mathieu reprend :

« S’agissant du cas spécifique de l’or, je ne saurais que trop vous conseiller, si vous souhaitez investir et a fortiori lorsque vous investissez sur lui, de regarder parallèlement l’évolution de l’obligataire américain. En effet, quand les contrats obligataires américains reculent – et par extension que les taux remontent –, le métal fin reflue, et inversement.

Cette corrélation s’explique par le fait que l’or n’a aucun rendement naturel. Dès lors, il devient moins attractif à mesure que le rendement du ‘T-Note’ (NDLR : le dix ans américain), un autre actif censé être sans risque, remonte. »

Illustration de cette corrélation dans la suite de l’article de Mathieu, juste ici – et n’oubliez pas que Mathieu vous dispenses ses conseils et recommandations au quotidien dans SMS Cash Alert ; vous pouvez cliquer ici pour en savoir plus sur son service.

02:30 Vous pouvez aussi adopter une autre stratégie – celle du « acheter et enterrer » (oui, je viens de l’inventer). Elle consiste à choisir ses actifs avec un soin extrême… s’assurer que leurs perspectives sont brillantes quoi que fasse l’économie… vérifier qu’ils vous rapportent des revenus (dividendes) en plus de l’appréciation de leur prix… et puis les oublier.

Débrancher la télévision, vous désintoxiquer de l’actualité, ne pas vous laisser influencer par les bavardages externes, comme l’explique Jonas Elmerraji dans Opportunités Technos :

« Un […] investisseur réputé, que je connais, aime bien dire sur le ton de la plaisanterie qu’il ne possède pas de télévision, car ‘c’est trop cher’. Et il ne fait pas allusion au prix de l’objet… Ce qu’il veut dire, c’est que le risque que ses trades soient affectés par le ‘brouhaha des informations’ ne vaut pas le prix de cette distraction.

Or, 2020 est une année pleine de brouhaha : entre la crise du Covid-19, la théâtralité des élections américaines et une angoisse constante au sujet de l’économie, il est difficile de distinguer ce qui pourrait avoir un impact sur le marché de ce qui ne relève que de la distraction.

En ce moment, ce qu’il faut savoir, pour réaliser des profits en tant qu’investisseur axé sur les technologies, est assez simple : le marché actions se situe sur une nette tendance haussière, le secteur des valeurs technologiques mène le peloton et les choses qui font grimper réellement les cours ne vont pas changer de sitôt.

Le brouhaha retentit à fond. Alors coupez le son. »

Jonas approfondit cela dans la suite de son article – en l’illustrant avec l’exemple d’un célèbre investisseur, aussi truculent qu’efficace.

03:20 Mais peut-être vous demandez-vous où trouver des valeurs de ce genre, de celles qu’on peut oublier en toute confiance, sachant qu’elles travaillent « en silence », en coulisses, à vous rapporter de l’argent ?

Eh bien, réponse tout de suite avec Zach Scheidt dans Le Nouveau Rentier : dans sa dernière alerte, il fait le point sur plusieurs grandes tendances actuelles, dont l’une se dégage assez nettement…

« Les infrastructures américaines sont dans un état épouvantable, et l’une des premières priorités de Washington devrait être d’affecter de l’argent à la rénovation des routes, des réseaux de distribution d’eau, du réseau électrique, etc.

C’est la façon la plus productive de faire affluer de l’argent dans l’économie : en donnant du travail aux chômeurs, au lieu de leur distribuer de l’argent.

Et lorsque cela arrivera, [deux sociétés] compteront parmi les entreprises qui en bénéficieront le plus.« 

Vous pouvez découvrir les valeurs en question en rejoignant les lecteurs du Nouveau Rentier, par ici.

04:00 Evidemment, il faudra attendre pour cela que le nouveau président prenne les commandes de la Maison Blanche, en janvier prochain… normalement. D’ici là, il y a tout de même de belles positions à prendre, explique encore Zach :

« Bien entendu, il est peu probable que beaucoup de lois passent d’ici le lendemain de l’investiture.

Mais le Congrès US a démontré qu’il pouvait s’unir pour adopter de modestes lois, en attendant… Pas plus tard que la semaine dernière, la Chambre des représentants a adopté à l’unanimité une loi affectant 750 M$ aux infrastructures de la 5G. J’ai bien dit ‘à l’unanimité’, un mot auquel on ne s’attend pas, de la part de notre gouvernement, ces jours-ci.

[…] Et de la même manière que démocrates et républicains parviennent à s’entendre sur le fait que la 5G constitue quelque chose d’important, j’imagine qu’ils finiront par se mettre d’accord sur les dépenses d’infrastructures également.« 

Des investissements de fond, dans des entreprises qui ne sont pas « à la mode » (et c’est précisément ce qui fait leur intérêt) – voilà qui semble particulièrement attrayant en ce moment !

04:45 Je vais vous quitter sur un article plus « de fond », de la part de Bruno Bertez dans La Chronique Agora.

Je dois avouer que le vaste sujet du complotisme – depuis les questions légitimes autour de la chloroquine et des vaccins jusqu’aux théories concernant la présence de reptiliens parmi les instances gouvernementales – me préoccupe en ce moment, tant il me paraît avoir à la fois des bases salutaires (remettre en question certaines vérités qu’on nous présente comme évidentes, cela peut être sain)… et partir dans des dérives dangereuses.

Il ne faut pas voir le mal partout… mais il faut tout de même savoir envisager les choses avec lucidité, y compris les complots eux-mêmes !

Bruno nous propose une analyse sur le sujet, et commence par une définition :

« Le complotisme ne se définit pas par sa production d’informations – cela, c’est ce que veulent faire croire les élites. Non : le complotisme se définit comme schéma répétitif d’interprétation simplifiée du monde qui fait croire que tout procède de la subjectivité malicieuse des élites.

Les thèses complotistes prétendent que les gens, les élites, les puissants complotent.

En ce sens, la doctrine complotiste est un volontarisme, comme le dirigisme politique ; elle croit fondamentalement que le monde est produit par la volonté de quelques-uns.

La grande mode, par exemple, c’est de croire que les malheureux qui se pavanent à Davos produisent le monde !

Le complotiste n’arrive pas à admettre que le monde est mû par des forces objectives, par des antagonismes ou par des contradictions.« 

Pour lire la suite – surprenante, et peut-être même dérangeante –, c’est par ici ; je vous la recommande en tout cas, car elle permet d’alimenter une réflexion sur ce sujet… dont nous n’avons pas fini d’entendre parler !

Sur ce, je vous souhaite une très bonne soirée, en attendant de vous retrouver demain.

Excellente soirée,

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

 

★★★ Le chiffre du jour ★★★


+86%

 

C’est la plus-value éclair qu’a pu engranger notre lecteur Christophe D… en quatre jours seulement !

Ce genre de gain à deux voire trois chiffres, ultra-rapide, vous pouvez le répliquer encore et encore, chaque semaine, en toute simplicité…

… Grâce à un « bug » boursier très spécifique : les détails sont là – mais n’attendez pas, la prochaine opportunité est toute proche !

 

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