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Mieux que l’or ?

Par 26 mai 2020Alertes

« De tous les systèmes sociaux, de toutes les institutions humaines, le capitalisme est le moins imparfait, celui qui est susceptible d’assurer avec le maximum d’efficacité et le minimum de contraintes la coordination de la multiplicité des fins individuelles quelles qu’elles soient. »

– David Friedman

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Les marchés continuent de gagner du terrain. Comme nous le disions hier, on aurait tort de confondre envolée boursière et reprise économique (sans oublier les autres dangers qui pourraient menacer les marchés – notamment les tensions entre le Etats-Unis et la Chine, qui ne s’apaisent décidément pas)…

… Mais je ne vous en voudrais pas – bien au contraire – de profiter de la hausse tant qu’elle dure ! Le trading est une solution, bien entendu, avec de belles opportunités… mais le domaine des fusions-acquisitions est lui aussi très prometteur en ce moment

00:15 … Et si vous voulez le meilleur des deux mondes – actifs tangibles et potentiel boursier, sécurité et perspectives étincelantes –, suivez les conseils d’Eric Lewin !

Il nous parle, en effet, d’or dans le dernier numéro de La lettre PEA : la valeur refuge par excellence est intéressante à plus d’un titre, en ce moment, et pourrait venir franchir prochainement des seuils qu’on n’avait plus vus depuis la crise de 2008-2009. Et les choses deviennent encore plus intéressantes quand on parle en franc suisse ou en euro…

Explications d’Eric :

« Jouant pleinement son rôle de valeur refuge, l’once [d’or] s’est adjugé 15% depuis le début de l’année, touchant même un plus haut historique en franc suisse et en euro.

Avec un environnement conjoncturel des plus attractifs, il y a désormais tout lieu de croire que la relique barbare dépassera aussi, sous peu, son plus haut historique en dollar (1 911 $). Au vu de taux d’intérêts réels bas et qui vont le rester pour un long moment, eu égard à la politique monétaire de toutes les grandes banques centrales (BCE, BoJ, Fed), l’achat d’or est […] intéressant.

Par ailleurs, la crise sanitaire est venue accréditer l’hypothèse d’un scénario combinant déflation et faible croissance, c’est-à-dire ce qui s’était produit au sortir de celle des subprime. A l’époque, l’once de métal fin s’était alors envolée, jusqu’à toucher un plus haut historique en septembre 2011.

L’histoire peut-elle se répéter ? Sans doute et, je réitère, les 1 900 $ voire les 2 000 $ sont des niveaux devenus hautement envisageables. Une chose est sûre : l’or raffole des crises et celle que nous vivons aujourd’hui a tout pour faire de lui l’une de ses grandes attractions. »

01:00 Voilà pour les arguments fondamentaux en faveur d’une poursuite de la hausse.

Ensuite… une fois que vous avez une bonne quantité d’or physique dans votre épargne (nombre de nos spécialistes recommandent d’y consacrer entre 10% et 15% de vos avoirs, peut-être un peu plus dans les temps d’incertitude que nous vivons actuellement)… pourquoi ne pas investir – avec prudence – une petite somme dans les entreprises qui produisent le précieux métal ?

Les minières aurifères pourraient en effet connaître une envolée encore plus spectaculaire que celle du métal lui-même, affirme Eric :

« Fin 2010, soit deux ans après le creux d’octobre 2008, le métal fin avait bondi de 90% et les mines d’or de 220%, dans un contexte de taux en perpétuel repli…

Plus largement, à chaque fois qu’il y a eu une baisse surprise des taux aux Etats-Unis, l’or a en moyenne grimpé de 26% dans les 18 mois suivants, ce qui ferait en l’occurrence une once autour de 2 000 $… Les achats des banques centrales – encore 145 tonnes sur le premier trimestre, mais également une demande en investissement en très forte progression plaident tout autant pour une poursuite de la trajectoire haussière.

Enfin, la production aurifère vient de reculer pour le cinquième trimestre d’affilée, certaines raffineries ayant même été obligées d’interrompre leurs activités. Dès lors, trouver de l’or physique pourrait devenir de plus en plus compliqué et le marché risque d’être durablement déséquilibré, entre une forte demande et une offre en repli. »

Tensions sur le marché et demande en hausse : les ingrédients sont réunis pour offrir de belles perspectives à certaines minières bien choisies ! Regardez cela de plus près – et si vous préférez, Eric a déjà fait tout le travail de recherches et de sélection pour vous. Il vous en livre les résultats juste ici.

Voilà pour une piste d’investissement de court-moyen terme, histoire de saisir des opportunités ponctuelles mais potentiellement spectaculaires.

02:00 Ne perdez pas le long terme de vue, cependant. Le système économique et financier est en train de vivre des changements de fond, qui auront une profonde influence sur vos investissements – quels qu’ils soient : boursiers, bancaires… et immobiliers !

Illustration avec Alexandre Lauzier, qui explique dans De Zéro à la Liberté Financière comment vous préparer à l’une des principales évolutions qui nous attendent : la très probable remontée des taux.

Je passe la parole à Alexandre :

« Ces derniers temps, les banques ouvraient grand les vannes du crédit. Avec des taux d’intérêts toujours plus bas, emprunter de moins en moins cher des sommes de plus en plus importantes n’était qu’une question de volonté.

Aujourd’hui, elles subissent de plein fouet la baisse d’activité due au confinement. Début mai, la Société Générale a fait frémir les opérateurs en annonçant avoir essuyé une perte de 326 M€. Du fait des défaillances d’entreprises et des baisses de revenus des particuliers, les établissements bancaires s’attendent à subir des défauts de paiement de l’ordre de plusieurs milliards d’euros dans les prochains mois.

Prêter à tour de bras n’est plus d’actualité, et nous devons en tenir compte. »

02:45 Plus concrètement, dans un contexte immobilier, ce changement conjoncturel laisse place à une réalité plutôt âpre…

« Les derniers chiffres des courtiers le confirment : le taux auquel les investisseurs particuliers peuvent emprunter s’oriente à la hausse.

Le taux moyen des crédits immobiliers en avril ressort à 1,17%, en hausse sensible depuis son plancher du mois de novembre dernier (1,12%). Ce chiffre est d’autant plus significatif que le mois d’avril a été marqué par un effondrement des volumes, et que seules les transactions prévues de longue date ont été finalisées.

A partir du mois de mai, les courtiers anticipent une remontée encore plus sensible avec la reprise des transactions. Les emprunteurs vont subir de plein fouet le besoin des banques de réaliser des bénéfices, couplé à une aversion au risque.

En d’autres termes, il sera de plus en plus dur d’obtenir le feu vert des établissements pour l’octroi d’un prêt et, lorsque celui-ci sera accordé, il sera plus cher qu’auparavant. »

Cela ne signifie pas que vous devez abandonner jusqu’à l’idée même d’investir dans l’immobilier, heureusement – comme l’explique Alexandre dans la suite de son article, il y a des moyens de vous y préparer correctement, afin de pouvoir continuer à gérer vos projets d’investissements locatifs de manière rentable.

Il serait tout de même dommage de vous priver d’une source de revenus stables en cette période de turbulences…

03:30 Passons désormais à tout autre chose – quoique, après tout, tout comme avec les taux d’intérêt, nous allons parler d’un facteur né des suites de la pandémie de Covid-19, et qui demande vigilance et préparation de votre part : la sécurité de vos données…

… Notamment dans tout ce qui concerne le domaine de la santé. Les débats entourant l’application StopCovid font rage, et les incertitudes ne donnent pas signe de disparaître. A raison, sans doute, comme l’explique Ray Blanco dans Opportunités Technos :

« J’ai déjà abordé le sujet de la confidentialité des données récemment. J’ai fait part de mes inquiétudes concernant le fait que Google et Apple retracent les données des utilisateurs pour savoir s’ils ont été exposés au Covid-19.

Les données contenues dans un téléphone pourraient être transmises aux autorités de santé locales, qui pourraient indiquer à ces personnes comment se soigner et s’isoler des autres.

Même si cela a pour vocation d’empêcher les gens de tomber malade… j’ai tiré la sonnette d’alarme.

Notamment sur la question de savoir ce qu’elles feraient de ces données, tant qu’elles étaient en leur possession, et ce qu’elles avaient l’intention d’en faire une fois qu’elles les auraient utilisées.

Maintenant que les Etats redémarrent doucement, une multitude de questions se posent à nouveau autour de la confidentialité.

Et cette fois, ce n’est pas aux grands acteurs technologiques ou aux gouvernements qu’elles se poseront… mais peut-être bien tout autour de vous. »

En quoi êtes-vous directement concerné ? Quels sont les vrais enjeux de telles applications ? Pourrez-vous faire confiance à ceux qui les mettent en place ?

Ray avance quelques éléments de réponse dans la suite de son article, ici même.

04:15 Pour terminer, sans véritable raison sinon que le contenu est passionnant… je vous invite à lire l’article de Bruno Bertez dans La Chronique Agora aujourd’hui. Il aborde – vaste programme ! – le capitalisme… et démontre à quel point l’économie actuelle s’en est éloignée, avec des effets délétères profonds, qui dépassent de loin le simple domaine des entreprises et de l’activité économique.

Petit extrait :

« A tout prendre, je préfère, pour le moment, croire que la liberté économique du capitalisme, lorsqu’il n’est pas trop pourri, est supérieure aux libertés abstraites, lointaines et illusoires que les autres idéologies nous promettent.

Mais pour que ce capitalisme soit acceptable, encore faut-il qu’il ne dérape pas trop. Qu’il conserve une légitimité, qu’il accomplisse sa fonction historique, qu’il ne prenne pas le contrôle des institutions, des gouvernements, des banques centrales, des tribunaux, des médias et des esprits.

Il faut que ce capitalisme ne soit pas un syndrome envahissant, qui prend le contrôle de la société civile et phagocyte toutes les autres sphères pour se reproduire et continuer sa marche en avant. Il faut qu’il reste à sa place, qu’il soit contenu, cantonné, et que ses contre-pouvoirs soient maintenus et même vivifiés.

Or selon moi (et mon opinion est fondée par le travail quotidien), ce n’est plus le cas. Le capitalisme – victime de ses contradictions internes et en particulier de sa loi tendancielle à l’érosion de la profitabilité du capital –, au lieu de se régénérer, de se renouveler, de muer, de muter dans la bonne direction, de se purger, ce capitalisme s’enfonce dans la perversité et la pourriture. Il triche. Il ment. Il vole.« 

La suite est par ici – et elle en vaut la peine !

Bonne lecture et bonne soirée,

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

 

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