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Où va le CAC 40 ?

Par 22 juin 2020Alertes

« L’impossible, nous ne l’atteignons pas, mais il nous sert de lanterne. »

René Char

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Les cinémas rouvrent… les sports collectifs reprennent… les enfants retrouvent le chemin de l’école… et les Publications Agora aussi !

Pour la première fois depuis le 16 mars, les bureaux sont au complet ou presque, et les couloirs bourdonnent de conversations : ça échange, ça réfléchit et ça médite – autant vous dire que les nouveautés seront au rendez-vous dans les semaines qui viennent…

00:15
Du côté des marchés… eh bien… rien de vraiment net. Sommes-nous à un point d’inflexion – c’est-à-dire où tout peut arriver ?

Les marchés vont-ils repartir à la hausse, comme la fréquentation de la fête de la Musique hier soir… ou bien à la baisse, comme le nombre de spectateurs au dernier meeting de campagne de Donald Trump ?

L’analyse technique est formelle : impossible de le savoir !

Bon, plus sérieusement – comme l’explique Gilles Leclerc dans La Bourse au Quotidien – les incertitudes abondent en ce moment, et l’investisseur soucieux de préserver son capital ferait bien de garder un oeil sur certains seuils cruciaux.

Il explique :

« Petite piqûre de rappel pour commencer : la semaine dernière, le CAC 40 était en chute libre, avec force prises de bénéfices au sortir d’une période faste. Je concluais cependant mon analyse par l’évocation d’un retour sur les 4 700 points, qui constituaient de mon point de vue ‘un bon socle pour initier un rebond’.

Le scénario attendu s’est bel et bien produit (cf. la pastille jaune sur le graphique ci-après) et notre vénérable indice a repris plus de 6% dans la semaine. Bingo !

graphique CAC40
Cliquez sur l’image pour l’agrandir

 

Nous sommes cependant entrés dans une phase d’incertitudes qui justifie selon moi de… ne rien faire [pour l’instant]. »

01:15 La journée de vendredi était en effet une séance pivot, puisqu’il s’agissait des « Quatre sorcières » – et, comme l’explique encore Gilles, des choses majeures se décident ce jour-là :

« [Ces] journées sont extrêmement importantes car elles constituent le moment où les grandes banques d’investissement (celles qui, disons-le tout net, décident du sort du marché) reportent ou non leurs positions.

Quant aux séances d’après, elles font souvent apparaître leur éventuel changement de stratégie, pour le nouveau trimestre voire une plus longue période.

Bref, les investisseurs marchent sur des œufs et la situation est d’autant plus confuse que les indicateurs (comme ici la MACD) ne donnent dans l’immédiat aucun signal (voir la pastille orange).

Sur le plan graphique, c’est en quelque sorte un no man’s land dans la zone comprise entre 4 900 et 5 050 points (cf. le rectangle bleu clair), mais j’ai tout de même un a priori légèrement baissier.

Exprimées en candle volume, les bougies ci-dessus ont une largeur qui varie selon le nombre de transactions. Or, un simple coup d’oeil sur le graphique montre que les bougies baissières (en rouge) demeurent plus étoffées que leurs homologues haussières.

[…] Je ne saurais que trop vous recommander de ne pas prendre de position supplémentaire. Etant passé haussier à 4 700 points, je me contenterai pour ce qui me concerne de conserver les positions… haussières, ce tant que le support des 4 850 points ne sera pas cassé. »

Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’analyse de Gilles en cliquant ici ; à l’heure où je vous écris, le CAC 40 a accentué son repli par rapport au début de la séance… mais reste au-dessus des 4 900 points : pas de raisons de paniquer, donc, mais la prudence s’impose !

(N’oubliez pas, au passage, que vous pouvez retrouver les analyses de Gilles au quotidien – assorties de recommandations inédites – par ici.)

02:15 La prudence reste le mot d’ordre pour Zach Scheidt aussi, aujourd’hui, comme il l’explique aux lecteurs du Nouveau Rentier. Notre spécialiste des valeurs à dividendes est sur le pied de guerre, littéralement – et la situation qu’il décrit aux Etats-Unis est tout aussi applicable dans notre bon vieil Hexagone :

« Depuis plusieurs années, je lance des mises en garde concernant cette guerre menée contre les épargnants […].

Il s’agit d’une démarche concertée du gouvernement américain visant à encourager les gens à investir leur argent dans des placements à risque.

On peut dire que cela a commencé en 2008, lorsque la Réserve fédérale a pris des mesures spectaculaires pour sortir l’économie américaine d’un gouffre.

Mais ses racines sont bien plus anciennes.

[…] On a raconté à des générations entières d’Américains qu’il était plus logique de parier sur les actions que de conserver son argent en lieu sûr.

Et pour bien insister, la Réserve fédérale a baissé les taux d’intérêt au maximum, tout en les assurant que cela ferait fructifier leur argent sans prendre de risques.

Et maintenant, elle accroît ses tours de passe-passe. »

03:00 Or les tours de passe-passe durent à peu près aussi longtemps que l’illusion qu’ils génèrent chez le public. Ensuite, la réalité s’installe… et certains y laissent leur chemise.

Pas tous, cependant ! Comme l’explique Zach, le retournement de situation va profiter à une catégorie bien précise de valeurs :

« Le mercredi 10 juin, la Fed a non seulement annoncé qu’elle maintiendrait ses taux proches de 0% jusqu’à fin 2022, mais elle s’est également engagée à poursuivre ses achats d’obligations et de titres adossés à des créances hypothécaires.

Cet argent agit comme un filet de sécurité (backstop) économique, garantissant surtout que les marchés ne chutent pas trop.

Beaucoup d’investisseurs ont déjà mordu à l’hameçon, en investissant énormément sur des valeurs technologiques à risque tout en se débarrassant d’actions de sociétés stables et fiables.

Mais ces tours de passe-passe financiers ne durent pas éternellement. Au bout du compte, une entreprise a besoin d’autre chose qu’une évaluation boursière élevée pour rester en activité : il lui faut du chiffre d’affaires, des profits et de la croissance.

Or c’est exactement le type de sociétés que contient notre portefeuille. Et à mesure que cette vérité s’affirmera, je pense que ces titres s’envoleront.

Alors ne vous laissez pas tenter aujourd’hui par des valeurs surévaluées. Conservez votre argent dans des sociétés possédant de solides fondamentaux et offrant de bons dividendes. Non seulement elles vous rémunèrent en contrepartie, mais elles possèdent tout ce qu’il faut pour justifier que leurs actions augmentent à l’avenir. »

Quelles valeurs faut-il privilégier exactement ? Lesquelles présentent les meilleurs dividendes… en toutes circonstances ? Zach est là pour vous aider à vous positionner : pour en savoir plus, c’est par ici…

03:45 Dans la droite ligne des idées de Zach, j’aimerais vous orienter vers un article de Robert Kiyosaki, qui démontre qu’il n’y a pas besoin d’être fortuné pour… engranger des fortunes. Robert explique :

« Depuis notre naissance, et surtout depuis que nous sommes à l’école, nous sommes convaincus qu’il faut avoir de l’argent pour s’enrichir. C’est une idée très dangereuse. Cette simple croyance empêchera la plupart des gens de réussir.

L’un des dangers réels est que cela fait de la plupart des gens des victimes. Ils pensent qu’ils n’ont aucune chance car ils n’ont jamais eu les mêmes chances et les mêmes outils (l’argent) que d’autres.

Une fois que vous acceptez d’être dans la position de victime, vous ne serez plus jamais maître de votre vie. Si vous n’avez pas la maîtrise, vous devrez alors attendre patiemment que la chance tourne et vous rende riche. Il y a de fortes chances que ce soit une stratégie perdante. Ne soyez pas une victime. Bannissez cette croyance de votre esprit. »

04:30 Cela va même un peu plus loin, selon Robert – et il faut vraiment vous garder de cette mentalité, car elle se tient entre vous et la richesse potentielle :

« Un autre danger de cette idée est la douleur qu’elle provoque. Si vous devenez une victime, vous vous sentez impuissant, mais vous ressentez aussi de la colère. De la colère contre le monde entier pour vous avoir placé dans cette situation injuste. Contre vos parents parce qu’ils n’ont pas mieux réussi. Regardez autour de vous.

Le monde a-t-il besoin de plus de gens en colère ? Non. Bannissez cette croyance. Libérez votre âme de cette négativité qui vous enchaîne. Acceptez de prendre en main votre propre vie.

Le dernier point que je voudrais souligner concernant cette croyance malsaine selon laquelle il faut avoir de l’argent pour s’enrichir, est le pouvoir qu’elle vous donne pour échouer et pour continuer à échouer. Les excuses sont des choses dangereuses. Et cette croyance est mère de toutes les excuses. Le pouvoir d’une excuse est la permission qu’elle vous donne de ne même pas essayer. »

La suite de l’article se trouve ici : si vous êtes prêt à surmonter quelques idées reçues – et peut-être un peu de crainte –, Robert vous ouvre les portes d’un gisement de gains potentiels absolument spectaculaire… et à la portée de tout le monde.

Et si, suite à votre lecture, vous n’avez qu’une seule envie – vous lancer, il suffira de cliquer ici !

Très bonne soirée, à demain.

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

 

 

★★★ Le chiffre du jour ★★★


1 684 $

C’est ce qu’ont pu gagner les lecteurs de James Altucher rien que sur le mois de juin !Comment ont-ils fait – et comment les rejoindre pour engranger à votre tour les profits de juillet ? C’est par ici…

 

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