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PME, Bitcoin et secrets d’épargne

Par 25 novembre 2020Alertes

« Ne coûte guère une bonne affaire, mais une mauvaise coûte à faire. »
– Proverbe français

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Les affaires reprennent !

Pas sur les marchés, où les intervenants restent prudents face à des statistiques américaines déroutantes (hausse du chômage côté pile mais hausse des commandes de biens durables côté face)…

… Mais aux Publications Agora, où le petit ralentissement (relatif) d’hier est bien fini, avec plein de choses à voir aujourd’hui…

… Sans parler des commerces, où on s’échauffe pour la reprise de l’activité – même sous masque – dès ce samedi.

00:30 Cet assouplissement est un soulagement pour beaucoup de PME, évidemment… mais rien n’est gagné pour elles, comme l’explique Jim Rickards dans Intelligence Stratégique. Bien au contraire, c’est peut-être maintenant que les problèmes commencent :

« Beaucoup d’entreprises se rangent facilement dans la catégorie des petites entreprises. Il s’agit notamment des salons de coiffure et de manucure, des bars, des restaurants, des cafés, des boutiques et même de nombreux services aux entreprises, tels que ceux des avocats, comptables et gestionnaires de patrimoine qui n’évoluent pas dans le secteur des grandes entreprises.

Mais, techniquement, une petite entreprise est définie par le gouvernement comme une société comptant moins de 500 salariés. Cela comprend des centres de production, des réseaux de transport indépendants et des détaillants (bien que les magasins d’alimentation, par exemple, soit catalogués comme ‘essentiels’ et aient le droit de rester ouverts). Les points de vente, pris individuellement, sont de taille modeste, mais tous réunis, ils représentent quelque chose d’énorme. Alors quand vous fermez les petites entreprises, vous fermez la moitié de l’économie américaine. »

01:15
Ce qui s’applique à l’économie US est tout aussi vrai pour les entreprises françaises, au passage. Elles rencontrent des difficultés bien spécifiques, qu’il leur sera difficile de surmonter même une fois le confinement entièrement et totalement levé – et même lorsque l’épidémie sera passée (un jour…).

Les explications de Jim à ce sujet sont limpides :

« Ce qui différencie les PME des grandes entreprises (à part la dimension), c’est le volume de leur fonds de roulement. 

Les grandes entreprises ont souvent des réserves de trésorerie, des lignes de crédit, des contrats avec le gouvernement et un accès plus facile aux aides accordées au titre du Covid-19.

Ce n’est pas le cas des PME. Une petite entreprise paye d’avance, en général, et ses recettes servent à couvrir les charges, en dégageant un revenu modeste mais régulier pour son propriétaire. Lorsque vous fermez ces entreprises, elles ont toujours des charges fixes, tels que les loyers, l’électricité, les impôts et les charges sociales. Le fonds de roulement se tarit rapidement.

Si cette situation persiste, ce n’est plus une simple question de confinement : l’entreprise fait faillite et disparaît totalement, en laissant dans son sillage des pertes d’emploi permanentes.

Comme le décrit cet article, les politiciens pris de panique ne comprennent rien à cela. Les politiciens et les technocrates pensent que fermer une entreprise s’apparente à appuyer sur un interrupteur : on peut rallumer quand on veut. C’est faux.

Comme l’explique l’article, même les entreprises pouvant rester ouvertes sont confrontées à d’innombrables réglementations concernant les heures d’ouverture, la jauge, les précautions à prendre, les activités à l’extérieur, etc. Et comme si cela ne suffisait pas, les lois et réglementations ne cessent de changer. Cela ne fait qu’augmenter les coûts pour ces entreprises déjà en difficulté.

Les petites entreprises ont dû gérer la pandémie elle-même, puis le premier confinement (mars à juillet), […] et, à présent, un nouveau pic de cas de Covid-19 et de nouvelles règles de confinement.

Les conséquences ne constituent pas un simple contretemps sur le court terme. Elles affectent l’économie […] de façon permanente, et avec des effets intergénérationnels.

Les politiciens ne comprennent pas, mais les investisseurs vont bientôt le comprendre, lorsqu’ils lutteront pour protéger leur argent dans un contexte économique dégradé de manière permanente. »

Les confinements et les mesures sanitaires ont dégradé le tissu économique en profondeur – et pour longtemps : cela ne signifie pas que les profits ne sont plus possibles nulle part… mais il faut en être conscient, et prendre les bonnes mesures pour protéger vos investissements en conséquence.

Jim vous propose sa propre stratégie par ici, mais cela peut consister aussi à simplement surveiller plus attentivement votre portefeuille, et à renforcer un peu vos positions en investissements refuges – l’or, par exemple…

02:15Ou encore les cryptomonnaies, qui restent une alternative très intéressante en ce moment. On peut même dire qu’elles ont le vent en poupe, comme le dit Mathieu Lebrun dans une alerte Cryptos Trading :

« Ces dernières semaines, je faisais le constat d’une nette surperformance du Bitcoin face à la grande majorité des altcoins. Mercredi dernier par exemple, je vous parlais ainsi de l’Ethereum ou du Bitcoin Cash. Mais plus largement les altcoins en retard était nombreux.

[J’en] surveillais certains (comme le Ripple ou le Stellar, tous deux très corrélés) ou encore le jeton Eos. Le fait est que le rattrapage n’a pas tardé à suivre.

[…] Le début de l’envolée a commencé à se mettre en place vendredi dernier en soirée. Puis surtout dès le samedi matin, avant de s’amplifier durant le week-end. Et [la] linéarité de la hausse [s’est poursuivie] de manière immédiate en début de semaine (cf. cercle noir sur mon graphique journalier du Ripple ci-dessous).

graphique Ripple
Cliquez sur le graphique pour l’agrandir

Comme quoi sur les cryptos : week-end ou pas, le marché ne dort (ou plutôt ne ferme) jamais. »

A garder absolument en tête si vous avez choisi l’axe « trading » pour vos investissements en cryptos : c’est cette vigilance qui a permis aux lecteurs de Mathieu d’engranger un gain de 100% sur le Bitcoin, par exemple…

… Mais si vous préférez un horizon de plus long terme, les perspectives sont tout aussi intéressantes, comme le démontre James Altucher par ici.

03:15 Quoi que vous choisissiez, or et/ou cryptos, trading et/ou investissement au long cours, le plus important, c’est de ne pas laisser votre argent dormir. L’épargne – je sais, ça peut choquer –, ça ne fonctionne pas.

C’est un principe que Robert Kiyosaki suit et défend depuis toujours, et qu’il développe dans Investissements Personnels :

« Mon père riche disait toujours : ‘Si tu veux être riche et financièrement à l’abri, ce n’est pas en travaillant dur et en économisant de l’argent que tu y arriveras.’

C’est une leçon qu’a apprise Danielle Town, une ancienne avocate d’affaires épuisée par son travail. Souhaitant se libérer de l’obligation de dépendre de son salaire pour avoir une situation financière stable, elle a d’abord pensé que la voie à suivre était d’économiser de l’argent.

Mme Town a rapidement réalisé, avec l’aide de son père, qu’elle ‘perdait de l’argent justement, car elle ne faisait rien’. Ou plutôt, car son argent ne travaillait pas pour elle.

Elle a alors pris conscience qu’elle perdait de l’argent à cause de l’inflation. Comme le dit l’auteur Emmie Marin :

‘Si vous aviez mis 1 000 $ en liquide sous votre matelas il y a 50 ans, aujourd’hui, ce cash aurait le pouvoir d’achat de 137,45 $, à savoir le même qu’en 1968.’

Cependant, ce même montant investi avec des intérêts composés aurait atteint environ 20 000 $, avec un taux de rendement supposé de 6%. Même avec un taux de rendement de 4%, il atteindrait tout de même 7 000 $. »

Il est absolument essentiel de mettre votre argent au travail – afin qu’il vous rapporte des revenus dignes de ce nom, plutôt que de prendre la poussière dans un compte épargne.

Robert continue ses explications dans la suite de son article ; ce sont des principes vraiment importants à intégrer si vous voulez vous construire un vrai patrimoine, prospère et solide.

04:10 Et Bill Bonner poursuit ce même genre de réflexion dans La Chronique Agora : il s’interroge sur ce qui fait la réussite de certaines « dynasties »… comment accumuler une fortune familiale… comment faire en sorte qu’elle perdure et se consolide ensuite…

… Le tout en faisant d’abord un petit détour par l’Argentine, pour répondre à une question que se posent beaucoup de nos lecteurs :

« Tous les ans, nous passons du temps dans notre ranch familial, en Argentine. La première question que posent généralement les gens à ce sujet est : ‘pourquoi ?’

Pourquoi nous lier à une propriété difficile, située dans une région reculée d’un pays dysfonctionnel, qui fonctionne avec un langage que nous ne maîtrisons pas entièrement, pour travailler avec des gens dont les coutumes et les croyances nous dépassent ?

Il n’y a pas de réponse facile à cette question. Je ne peux que dire que la beauté naturelle de l’endroit est à couper le souffle. A cause de la manière dont la région a été travaillée – avec des murs de pierre, des vallées cachées, des ruines indiennes, etc. – elle ne ressemble à rien de ce que nous trouverions aux Etats-Unis. C’était également beaucoup moins cher… »

La réponse à cette interrogation – et le secret de la prospérité éternelle (si, si !) – se trouvent dans la suite de l’article, ici même.

Je vous laisse méditer sur tout cela… et je vous donne rendez-vous demain, en vous souhaitant une bonne soirée d’ici là.

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

PS : Cette fois-ci, on y est presque ! L’événement de cette fin d’année est quasi prêt, avec un lancement prévu dès demain : surveillez bien votre boîte e-mail, votre invitation vous y attendra !

 

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