Les indices européens déjouent la gravité
« Même pas fatigué
Ce soir il faut danser
On va tout donner » – Magic System (si vous voulez vous « ambiancer », le morceau est ici)
LES CHIFFRES DU JOUR
| CAC40 GR : 0,66% | Bund 10 ans : 0,52% |
| Dow Transports : -0,39% | Bitcoin (en €) : 40 616,00 € |
| VIX : 1,00% | Or (once en $) : 2 026,40 $ |
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TRADING
Rien n’arrête les indices européens…
Une inertie haussière qui laisse Mathieu Lebrun pantois
Les indices européens sont à la fête. Quid de l’inflation, des hausses de taux ? Tombés aux oubliettes ! Les marchés ne laissent rien ni personne tiédir leur enthousiasme. Circonspect, Mathieu Lebrun observe cette marche en avant avec une pointe de méfiance. Entre un empire du Milieu aux perspectives de croissance décevantes et une production industrielle allemande en repli, notre spécialiste en trading ne partage pas vraiment l’euphorie du CAC et de ses comparses européens. Voici son analyse, dans La Bourse au Quotidien :
« La palme revenant à l’lbex. C’est bien simple, l’indice espagnol n’a quasiment aligné que des séances de hausse depuis la fin octobre ! (cf. rectangle bleuté ci-dessous). Il en découle des niveaux de surachat sur les indicateurs techniques journaliers que je n’avais plus constatés sur les gros indices depuis de nombreuses années (cf. les 86% atteints sur le RSI visibles avec le cercle jaune en partie basse ci-dessous).
En cause : une nette détente sur l’obligataire. A l’image du rendement du TNote (le 10 ans américain) qui, proche des 5% fin octobre, retombe déjà vers les 4% moins d’un mois et demi plus tard.
De la même manière, le rendement du Bund s’éloigne inexorablement du seuil des 3% visité il y a six semaines (cf. ci-dessous le cercle jaune / le rebond des contrats en sortie de la figure descendante visible en grisé).
Entre des discours nettement plus accommodants (cf. avant-hier par exemple, Isabel Schnabel – connue pour être l’un des membres les plus ‘faucons’ de la BCE – qui a estimé qu’il était ‘improbable’ qu’une nouvelle hausse des taux suive), ou des indicateurs macroéconomiques toujours dégradés (cf. les dernières statistiques en Chine qui plombent les indices locaux ou, ce jeudi matin encore, la publication d’une production industrielle allemande plus dégradée que prévu en octobre), tout va dans le même sens.
En corollaire de cela, la rechute du pétrole avec un baril de WTI retombé sous les 70 $ ce matin alimente l’idée que le ‘risque inflationniste’ est réglé. »
Ce qu’il faut retenir
Quant au CAC 40, il poursuit inlassablement son ascension vers ses plus-hauts annuels, autour des 7 530/7 585 points. Mathieu, investisseur aguerri, en perdrait presque son latin : « Je n’ai jamais connu de marché boursier aussi affolant… et en même temps aussi lucratif. » Son système de trading, éprouvé et innovant, a déjà permis à de nombreux lecteurs de capitaliser sur cette volatilité. L’heure n’est plus à l’hésitation, mais à l’action !
OPPORTUNITE
Uranium : c’est le moment !
La configuration technique est favorable
Le marché de l’uranium est en pleine mutation. Pour mieux comprendre les dessous de ce secteur, Thomas Chaize a soumis un ETF de 45 valeurs liées à l’uranium à deux outils dont l’efficacité n’est plus à démontrer : l’OBV (On-Balance Volume) et le Money Flow. Si ces concepts vous sont étrangers, ne vous inquiétez pas ! Voici une brève définition, telle qu’énoncée par Thomas Chaize, dans son article :
« L’OBV (On-Balance Volume) est un indicateur ancien qui a été créé dans les années 60 par Joe Granville. Le fonctionnement est simple : si la journée termine en hausse, on additionne le volume, et si elle termine en baisse, on soustrait le volume de la journée.
[…]Le Money Flow a été créé par Marc Chaikin dans les années 80.
On calcule cet indicateur de la façon suivante : il faut prendre la moyenne du cours du jour, et la multiplier par le volume journalier. On détermine ensuite si ce flux est positif ou négatif, en fonction de la moyenne des 21 jours précédents. J’utilise cet indicateur uniquement comme confirmation de l’OBV, mais jamais seul. »
Alors que nous dit l’évolution de l’ETF Global X Uranium (URA) sur cette matière première ? Voici les conclusions de Thomas Chaize, dans La Chronique Agora :
« Nous avons devant nous une résistance autour de 31 dollars, qui date de décembre 2021, et un support à 18 dollars. Cela fait trois ans que le cours évolue dans une sorte de canal entre 18 et 31 dollars. Le passage de cette dernière résistance sera un signal haussier.
Cette résistance met en valeur la divergence entre le prix de l’ETF, qui est resté bloqué dans son canal, et l’OBV et le Money Flow en sont déjà sortis depuis deux ans. C’est l’une des plus belles divergences que j’ai pu observer en 23 ans, sur les matières premières. On peut penser que de nombreux investisseurs se sont positionnés, alors que les prix ont encore peu bougé par rapport au volume d’échange.
Il existe une seconde divergence : celle entre le prix de la livre d’uranium et la valeur de l’ETF.
En début d’année 2011, avant l’accident nucléaire de Fukushima, le cours de la livre l’uranium était à 64 dollars et la valeur de l’ETF était autour de 130 dollars. Aujourd’hui, le cours de la livre d’uranium est à 64 dollars et la valeur de l’ETF est à seulement 29 dollars. (Pour information, le précédent record pour le prix de la livre d’uranium était de 136 dollars en 2007.)
Vous remarquez la hausse très importante des volumes sur la partie droite du graphique à la suite de la crise du COVID. Une hausse des volumes augmente toujours la ‘force’ d’une tendance.
Pour ceux qui connaissent les phases de Weinstein, on pourrait dire qu’à gauche du graphique, nous avons une phase 4 (baissière), au milieu une phase 1 (stagnation), et à droite, un début de phase 2 (haussière) avec une hausse des volumes et un passage au-dessus de la moyenne mobile à 200 jours.
Concrètement ? On surveille la rupture de la résistance autour de 30-31 dollars et on place impérativement un ordre stop loss (stop de protection en français) si on a acheté le franchissement de la rupture. »
Ce qu’il faut retenir
Aussi fascinant que sujet à controverse, l’uranium est l’une des quatre matières premières recommandées par Philippe Béchade. Et il a trois sociétés à vous conseiller, pour parier sur le prochain supercycle de l’uranium : cliquez ici pour en savoir plus !
La lecture du jour
La Manche en ébullition et des bulots en fuite !
Philippe Béchade épingle l’obsession médiatique pour le « drame climatique ». Il raille les prédictions catastrophistes et critique aussi l’inefficacité et l’hypocrisie des politiques environnementales, qui sont, selon lui, le fruit d’une manipulation économique. Une chronique 100% complotisto-climatosceptique… et 100% assumée… que vous pouvez découvrir par ici !
Si on a encore du chemin à faire pour sauver la planète, la transition énergétique vous offre déjà de belles occasions de gains. Notre expert en énergie vous en dit plus ici…
