Cher lecteur,
Vous avez déjà utilisé un nettoyeur haute pression ?
Si oui, vous savez à quel point l’eau peut être puissante lorsqu’elle est tirée d’un canon. Vous avez probablement vu à quelle vitesse les pompiers peuvent éteindre un incendie à l’aide d’un tuyau sous pression.
À plus grande échelle, les entreprises utilisent des systèmes de fluide sous pression pour faire des choses comme forer du pétrole et créer de l’eau douce à partir d’eau salée (dessalement).
Cependant, la plus grande partie de cette énergie de pression est perdue après avoir été dépensée… et n’est jamais récupérée.
Eh bien, plus maintenant.
Une petite entreprise a trouvé comment récupérer l’énergie perdue et la remettre au travail. Et la semaine dernière, après un excellent rapport sur les bénéfices, elle était la cible de quelques grosses prises de position !
Voici les raisons de cet engouement…
De l’eau, de l’eau, de l’eau de pluie, de l’eau de là-haut
Energy Recovery, Inc. (ERII) est une entreprise spécialisée dans la récupération d’énergie à partir d’eau sous pression. Si vous n’êtes pas familier avec tout cela, permettez-moi de vous expliquer le principe.
Le fluide est pressurisé lorsqu’il est envoyé à travers une pompe dans une boucle de tuyauterie.
L’eau basse pression est envoyé à travers la pompe et l’eau haute pression en sort.
Dans cette boucle, l’eau à haute pression perd de la pression et ralentit. Et l’eau à basse pression est renvoyée vers la pompe.
C’est assez facile, non ?
Ce processus de pressurisation est critique pour deux grandes industries : la fracturation du pétrole et du gaz et le dessalement de l’eau.
Mais ces industries ont une autre préoccupation…
Leurs process créent des eaux usées qui ne peuvent pas être renvoyées dans le système de pompage sans endommager les machines.
C’est là qu’interviennent les produits ERII qui échangent l’énergie de l’eau douce et de l’eau usée sous haute pression dans la boucle. Et ces dispositifs empêchent des éléments destructeurs d’entrer dans les pompes.
Cela permet non seulement de prolonger la durée de vie des pompes à pression, mais aussi d’augmenter le rendement en récupérant l’énergie perdue.
Comme vous pouvez l’imaginer, la récupération d’énergie aide les entreprises à économiser beaucoup d’argent sur les coûts opérationnels. Et ces économies se traduisent par de gros bénéfices pour ERII.
Transformer la pression en profit
Energy Recovery réalise la majorité de son chiffre d’affaires au service de ses clients dans le domaine du dessalement. Et l’activité est en plein essor.
Vendredi, ERII a publié ses résultats financiers du quatrième trimestre et de l’ensemble de l’année – qui ont battu de manière fracassante les estimations des analystes, tant sur les ventes que sur les bénéfices.
En 2018, la société a enregistré des ventes annuelles records de 74 millions de dollars, en hausse de 8% par rapport à l’année précédente.
L’entreprise a surpassé les attentes sur tous les plans. Elle a « battu le consensus » sur les estimations de bénéfices lors de chacun des cinq derniers trimestres.
Cette croissance explosive a été alimentée par plusieurs mégaprojets au Moyen-Orient, où l’eau douce est difficile à trouver.
Lors de la conférence de presse sur les bénéfices, le nouveau PDG Chris Gannon a fait remarquer que l’entreprise a remporté tous les grands projets sur lesquels elle s’est portée candidate l’an dernier.
Et il y a d’autres bonnes nouvelles dans les tuyaux…
La tendance à la hausse de la demande dans le secteur de l’eau ne devrait pas se refroidir de sitôt.
On s’attend à ce que le bénéfice annuel d’ERII augmente d’au moins 70% au cours de chacune des deux prochaines années.
Or malgré les fortes perspectives de croissance, les actions se négocient pour seulement 15 fois les bénéfices attendus !
C’est un rabais de 35% par rapport au marché des petites capitalisations.
Il n’est pas étonnant que les plus grands fonds d’investissement du marché aient afflué vers ces actions de grande qualité.
Les traders de fonds mettent la pression à la hausse sur ERII
Après le rapport financier de Energy Recovery de vendredi, les actions ont bondi de 13% sur de gros volumes. Et une grande partie du mouvement a été provoquée par quelques prises de position importantes…
- Trigan Investments vient d’annoncer un nouvel achat de 2 millions d’actions ERII.
- Vanguard Group a augmenté sa participation dans ERII de 93 308 actions.
- JPMorgan a acheté 70 914 actions.
- BNY Mellon a acheté un peu plus de 50 000 actions.
- Même la Banque de Montréal s’est lancée dans l’aventure en achetant 17 326 actions.
Même si ces achats des grandes banques peuvent sembler modestes, il est probable qu’ils permettent d’initier des positions qui deviendront beaucoup plus importantes à l’avenir.
Après tout, ERII n’est qu’une société de 479 millions de dollars de capitalisation dont le volume quotidien moyen de transactions est de 222 000 actions.
Ces gros fonds commencent petit… mais vont bâtir des positions bien plus grandes.
Alors saisissons vite des parts de cette énorme opportunité avant que les traders ne fassent monter l’action encore plus haut.
À nous de jouer !
*** Ce que vous avez à faire :
Achetez des actions Energy Recovery Inc. (ERII) jusqu’à 9 $
- Marché de cotation : Nasdaq
- Code valeur : ERII
- ISIN : US29270J1007
- Cours actuel : 8,63 $
Le service Black Box recherche les meilleures opportunités d’investissement dans le domaine des petites capitalisations avec un grand potentiel de profits rapides. Par conséquent, ces actions sont spéculatives. Elles peuvent varier rapidement (à la fois plus haut et plus bas).
Étant donné que les placements à petite capitalisation peuvent varier fortement, il n’est pas nécessaire d’avoir une position énorme pour avoir des gains très attrayants. Pour cette raison, nous recommandons d’utiliser une plus petite portion de votre capital – peut-être 10% de votre patrimoine total – pour toutes nos opportunités hebdomadaires de Black Box. Et nous ne recommandons pas d’investir plus de 5% de votre capital dans une opportunité spécifique.
C’est tout pour aujourd’hui.
Bon trade,
Zach Scheidt
Rédacteur en chef de Projet « Black Box »
