« C’est dans les ciels bleus qu’éclatent les orages. »
Proverbe boursier
Chère Lectrice, cher Lecteur,
00:00 Avant toute chose, un petit mot d’avertissement : le pavillon d’Alerte au Krach pourrait bientôt flotter à nouveaux au-dessus de nos bureaux (enfin, au-dessus des bureaux de notre maison-mère, à Baltimore, pour être plus précise – en ce qui nous concerne, la mairie de Paris a des règlements tout à fait contrariants concernant l’affichage sauvage).
Le drapeau d’Alerte au Krach, si vous êtes nouveau parmi nous (bienvenue !), a été inventé par Bill Bonner : basé sur un indicateur soigneusement calibré basé sur diverses statistiques, il annonce l’imminence possible d’un retournement boursier.
J’insiste sur le terme « possible », car bien entendu… nous n’avons pas de boule de cristal, et les pouvoirs conjugués des banques centrales et des gouvernements mondiaux font parfois des miracles face aux situations les plus épineuses.
Moralité, le fameux drapeau a été maintes et maintes fois hissé… parfois à raison… et parfois à tort.
À présent, usé par ces années de loyaux services, il prépare sa prochaine sortie probable.
00:30 Bill Bonner et son directeur des recherches, Joe Withrow, nous révèlent les raisons qui les ont poussés à tirer le signal d’alarme dans La Chronique Agora. Je vous laisse lire l’article dans son intégralité en cliquant ici, et vous en livre directement la conclusion :
« Il semble […] que la prochaine récession sera vite sur nous. Si je me base sur les premières données en ma possession, il semble que l’Indice de la Catastrophe atteindra le ‘8’ dès ce trimestre.
Cela ne signifie pas forcément qu’un krach boursier soit imminent. Lors de nos tests rétroactifs, l’Indice de la Catastrophe a sonné l’Alerte au Krach plusieurs trimestres trop tôt en 2007.
Il se pourrait cependant que ce marché haussier ait connu son sommet en septembre dernier, et que l’Indice de la Catastrophe avertisse d’un plus grand krach à venir.
C’est ce qu’il s’est produit pour nos tests rétroactifs aux alentours du krach des dot.com. Les actions étaient proches de leur sommet en août 2000, et elles avaient déjà perdu 6% lorsque l’Indice de la Catastrophe a touché le ‘8’ au troisième trimestre. Mais suite à cela, le S&P 500 a perdu 45% de plus – ruinant de nombreux investisseurs au passage.
Par conséquent, il pourrait être utile de prévenir nos lecteurs à l’avance, avant la prochaine mesure officielle de l’Indice de la Catastrophe dans quelques semaines… Le drapeau d’Alerte au Krach, tout déchiré, sera hissé à nouveau. »
Vous voilà donc prévenu : il ne reste plus qu’à prendre les précautions qui s’imposent, sans toutefois céder à la panique.
01:15 Parmi les précautions en question, il y a notamment le fait de reconcentrer vos investissements sur des secteurs solides et dont les perspectives leur permettront de surmonter un retournement boursier.
Parmi eux se trouve l’impression 3D. Nos spécialistes s’intéressent au secteur depuis ses débuts… et il confirme actuellement toutes ses promesses, comme le démontre Edern Rio dans Opportunités Technos :
« Mardi, nous vous proposions un rapide portrait de l’industrie de l’impression 3D. Aujourd’hui, nous nous concentrerons sur les valeurs dans lesquels vous pouvez investir. Il faut dire que le secteur a offert l’une des plus belles croissances boursières de ces dernières années […].
Jetez un coup d’oeil au graphique ci-dessous [représentant le cours d’une valeur emblématique du secteur, 3D Systems] :
De 2,5 $ en 2009 à plus de 92 $ fin 2013, c’est une croissance de 36 800%… Rien à dire, voilà une action qui a largement battu l’indice. Depuis, les choses sont revenues à la normale et 3D Systems Corporation cote actuellement à un peu moins de 11 $.
[D’ailleurs, les abonnés de NewTech Insider avaient bien profité de cette belle progression à l’époque, engrangeant une plus-value totale de 76% sur l’action. Le genre de performances qui ne sont pas si rares quand on suit les conseils de Ray Blanco.] »
02:15 Est-ce à dire que c’est la fin des belles occasions dans le secteur ? Edern est plus mesuré :
« Alors certes, investir maintenant dans des entreprises qui fabriquent des machines et des logiciels d’impression 3D ne vous permettra pas de surfer sur une bulle comme celle de 2013… En revanche, comme nous vous l’indiquions, tout porte à croire que l’impression 3D a atteint le plateau de la production et qu’elle devrait maintenant connaître une croissance plus stable.
On trouve tout de même des analystes pour avancer qu’investir dans ce secteur est comme acheter du Microsoft ou du Apple en 2002.«
Nous verrons bien si cet optimisme est justifié dans les années qui viennent ! En tout cas, la 3D s’est fait une place dans de nombreux secteurs, désormais, et sa courbe de croissance semble consolidée et stabilisée : si vous voulez investir, Edern a sélectionné pour vous sept valeurs pleines de potentiel – que vous pouvez découvrir dans la suite de son article.
03:00 Prenons aussi quelques nouvelles d’un autre marché en voie de stabilisation – les cryptomonnaies.
Le Bitcoin a surpris son monde ces derniers jours avec un pic digne des « beaux jours » qui a fait couler beaucoup d’encre. Mathieu Lebrun était là pour éclairer notre lanterne dans La Bourse au Quotidien :
« Selon BCB Group, le phénomène s’expliquerait par un algorithme ayant acheté de manière conjointe et synchronisée via trois plateformes distinctes (Coinbase, Kraken et Bitstamp) plus de 20 000 bitcoins.
Maintenant, si vous me lisez régulièrement, il est probable que le mouvement de mardi ne vous ait pas surpris outre mesure…
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
En effet, je le dis et je le répète dans la plupart de mes stratégies de trading : plus un niveau est net et clairement identifié, plus, en cas de franchissement ou de cassure, l’impulsion qui suit est brutale. Et hausse ou baisse, cela vaut pour les deux sens. Souvenez-vous par exemple de l’important décrochage baissier qui avait suivi la rupture de la zone des 6 000 $ fin 2018…«
(Petite information au passage : saviez-vous qu’il existe une version « premium » de La Bourse au Quotidien ? Mathieu y conseille ses lecteurs au quotidien, avec une seule devise : une opportunité de gain par jour. Pour en savoir plus, c’est par ici.)
04:00 Revenons-en aux cryptos avec Kamal Ravikant, cette fois-ci : dans le dernier numéro du service Altucher Crypto Trader, Kamal s’intéresse à une catégorie bien précise de monnaie, les stablecoins.
Ils pourraient représenter l’avenir du secteur, explique Kamal, pour une raison toute simple :
« Vous l’aurez sûrement remarqué, les cryptomonnaies sont volatiles. Leurs cours peuvent évoluer de 10%, voire plus, sur une seule journée. Ces fluctuations sont géniales pour réaliser des gains, mais elles n’ont rien de bon lorsque vous dirigez une entreprise, une banque, une société de cartes de crédit, ou que la stabilité des prix est cruciale pour vos activités.
C’est là que les stablecoins entrent en jeu. Les stablecoins sont des cryptomonnaies conçues pour conserver une valeur constante. À cette fin, les stablecoins sont adossés (et ‘rattachés’) à un autre actif stable. On dit également qu’ils sont ‘collatéralisés’. Sans cela, les cryptomonnaies ne pourront pas devenir grand public. En effet, tout le monde – des banques aux institutions financières et consommateurs moyens – a besoin que les cryptomonnaies utilisées lors des transactions soient stables. »
04:45 Selon Kamal, les stablecoins sont un élément indispensable à l’adoption généralisée des cryptomonnaies. Sans cela, elles seront condamnées à rester un moyen de paiement minoritaire, réservé à une poignée de spécialistes.
La conclusion de Kamal explique parfaitement cela :
« Les stablecoins doivent exister pour que les capitaux institutionnels intègrent l’univers des cryptomonnaies et que les entreprises convertissent en cryptomonnaies l’ensemble de leurs activités réalisées en monnaie fiduciaire. L’utilisateur moyen, quant à lui, se servira des stablecoins pour transférer de l’argent ou effectuer des paiements.
[…] À mesure que Facebook et d’autres plateformes lanceront les paiements en cryptomonnaies, l’adoption progressera aux États-Unis. Certaines sociétés financières grand public ont déjà commencé à s’orienter vers le paiement en cryptomonnaies, notamment en stablecoins. Preuve entre toutes : des sociétés majeures sont en train de déposer des brevets portant sur des cryptomonnaies. »
Kama surveille donc cela de près – et se tient prêt à envoyer une recommandation à ses lecteurs dès qu’un stablecoin se détachera du lot en termes de qualité et de perspectives : pour la recevoir vous aussi, c’est par ici.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter un week-end serein et ensoleillé… et rendez-vous lundi !
Excellente soirée,
Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes
★★★ Le Chiffre du jour ★★★ 20% Nous revenons à Mathieu Lebrun pour le chiffre du jour – avec une nouvelle plus-value de 20% sur le palladium, qui avait déjà rapporté de beaux gains aux lecteurs de Mathieu ces derniers jours. Vous avez manqué les précédentes alertes ? La prochaine vous attend – il suffit de cliquer ici. |