« A Paris, lorsque deux véhicules ont leurs pare-chocs éloignés de 20 cm, c’est considéré comme une place de parking ».
Chère Lectrice, cher Lecteur,
00:00 La déconnexion entre les marchés et la réalité se fait chaque jour plus profonde… et généralement, cette politique de l’autruche se finit mal, comme nous avons pu le constater avec le krach des dot.com en 2001 et la crise des subprimes en 2008.
Philippe Béchade nous en donne une excellente illustration dans sa dernière alerte Béchade Confidentiel :
Eh oui, le Nasdaq 100 devance le Dow Jones de 5%, soit d’un bon tiers depuis le 1erjanvier : ‘full risk on’.
Cliquez ici pour afficher ce graphique en grand
Au moment où vous lirez ces lignes, et sauf accident, le S&P 500 aura aligné sa 13ème semaine de hausse sur 15 (sa 6ème séance de hausse sur 7 si le rapport NFP est bien accueilli) et il flirtera à 1,5% près avec son record historique absolu du 3 octobre 2018″.
01:00 Le VIX est à la baisse, continue Philippe, traduisant un fort appétit pour le risque… et une complaisance fort risquée, étant donné le contexte du moment.
Car oui, toute une série d’indicateurs devraient alerter les marchés et les pousser à un peu plus de modération. Mais rien n’y fait, explique Philippe :
« Plus rien ne stresse Wall Street :
– ni la contraction de 0,2% des ventes de détail ;
– ni la chute de 1,6% des commandes de biens durables ;
– ni le trou d’air de l’activité du secteur tertiaire américain (ISM des services), passé de 59,7 à 56,1 en mars (est-ce le début d’une contamination par la sphère manufacturière ?) ;
– ni le creusement abyssal des déficits américain ;
– ni l’arlésienne du ‘grand deal ‘sino-américain, chaque jour plus imminent, mais sans cesse repoussé d’une ou plusieurs semaines ;
– ni la Maison Blanche qui piétine allègrement le concept d’indépendance de la Fed »…
01:30 De votre côté, bonne nouvelle : contrairement aux marchés, rien ne vous oblige à tout risquer par pur aveuglement.
Mieux même : si la surchauffe boursière commence à sérieusement vous inquiéter… sachez que l’une des meilleures « polices d’assurance » anti-crise est en pleine forme actuellement, comme l’explique Dan Amoss dans Alerte Guerre des Devises :
« Au 4e trimestre 2018, l’or a commencé à évoluer dans le sens inverse des actions. Depuis, il suscite l’intérêt des investisseurs quantitatifs, qui utilisent des algorithmes pour détecter les tendances au sein de classes d’actifs affichant des caractéristiques de performance inhabituelles.
Autrement dit, l’or a grimpé lorsque les actions ont chuté. Et parce que c’est arrivé, plus de monde s’est mis à le considérer comme une précieuse police d’assurance pour les portefeuilles d’investissement ».
02:00 L’analyse technique vient appuyer ce mouvement haussier, continue Dan :
« Le momentum positif (accélération haussière) que l’or affiche sur les graphiques, dernièrement, a également attiré l’attention de traders orientés analyse technique. Voici un exemple fourni par l’un d’entre eux…
Au cours d’une interview sur Real Vision, enregistrée le 9 mars, Christophe Ollari (Ollari Consulting) a signalé un indicateur d’accélération de tendance haussière sur le graphique à long terme de l’or. Son indicateur a offert avec exactitude un signal d’achat sur l’or chacune des sept fois où des croisements [de moyennes mobiles] se sont produits depuis 1983 :
‘Fin janvier [2019], les moyennes mobiles journalières normales à 50 et 200 jours se sont croisées à la hausse pour former ce que nous appelons le Golden Cross. Donc, c’est le premier fait nouveau positif. Mais ensuite, vous avez ce que nous appelons une « bombe technique », à savoir les moyennes mobiles exponentielles sur 13 et 25 mois. J’adore observer les moyennes mobiles exponentielles pour cette raison : vu la façon dont elles sont construites, elles peuvent repérer le début d’une tendance bien avant les moyennes mobiles journalières. Et elles se sont croisées à la hausse fin janvier, également. Même si c’est très intéressant, cela s’est déjà produit sept fois, depuis 1983. Et sur ces sept occurrences, l’or a opéré un rally à sept reprises. Ceux qui auraient acheté de l’or au moment du croisement et vendu lors de son inversion, auraient réalisé une performance totale de 300%, sur leur portefeuille… Il s’agit donc de la huitième opportunité’.
Ci-dessous, voici ma transposition de l’indicateur d’Ollari. Le cours de l’actif sous-jacent, l’or, figure sur l’axe de droite. La moyenne mobile exponentielle de l’or, sur 13 mois, est indiquée en bleu, et la moyenne mobile exponentielle sur 25 mois est indiquée en rouge. Les huit lignes vertes marquent les périodes où l’indicateur d’Ollari a affiché un croisement haussier. Il s’est avéré qu’à chacune de ces périodes il avait été opportun d’acheter de l’or.
Ollari a conclu en déclarant qu’il pensait que l’once d’or allait atteindre 1 500$ d’ici 12 mois environ ».
Il pourrait aller plus haut encore si les choses se gâtent vraiment – et si vous vous rappelez la « petite » énumération de Philippe Béchade au début de ce message, vous êtes conscient que les facteurs d’accident sont nombreux…
… Et que l’or pourrait donc sortir grand gagnant de la crise potentielle. Pour vous positionner en conséquence, suivez les conseil de Jim Rickards, selon qui le métal jaune pourrait être multiplié par sept, voire plus, selon l’évolution de la situation : tout est expliqué ici.
03:30 Une autre classe d’actifs reprend du poil de la bête en ce moment – et pourrait se révéler intéressante en cas de crise boursière, si toutefois une décorrélation des cours se matérialise là aussi –, les cryptomonnaies.
Le bitcoin a connu une belle envolée la semaine dernière, entraînant avec lui l’ethereum et quelques autres altcoins. A ce sujet, Florian Darras proposait dans son service Crypto Trading une alternative intéressante à l’investissement crypto « traditionnel », si l’on peut employer ce terme :
« […] Celsius vise à permettre aux particuliers et institutionnels à prêter et emprunter des cryptomonnaies. En effet, lorsqu’une personne ou un institutionnel cherche à emprunter via la plateforme, elle doit mettre en gage le double de ce qu’elle emprunte, et ce, à partir de 10 000$. Pour prêter, il n’y a pas de minimum.
Celsius est partenaire de Bitgo, une plateforme de garde de cryptomonnaies (système appelé custody). Un smart contract permet de répertorier l’appartenance de telle ou telle crypto – celle que les prêteurs ou les emprunteurs mettent en gage – pour s’assurer que ce qui leur appartient en propre leur soit rendu.
Dans le cas d’un particulier qui place son argent en banque, disons par exemple sur un Livret A, celui-ci ne lui rapporte que 0,75% d’intérêt par an. Et encore, cette rentabilité est théorique car sur l’année 2018 où l’inflation était supérieure à ce taux (1,85%), il aura en réalité perdu de l’argent. Croyez-moi, la banque, elle, ne se prive pas de faire fructifier vos dépôts à son avantage.
En passant par Celsius, un prêteur produit non pas des intérêts sur une devise inflationniste comme l’euro, mais sur du bitcoin déflationniste. Certes, il est tributaire de la volatilité, mais à ce point bas du marché, cela pourrait lui être bien plus avantageux à long terme que si les intérêts étaient générés en monnaie fiduciaire.
A ce jour, il est possible de prêter les cryptomonnaies suivantes : Bitcoin (BTC), Bitcoin Cash (BCH), Litecoin (LTC), OmiseGo (OMG), Ethereum (ETH), Dash (DASH), Zcash (ZEC), Bitcoin Gold (BTG), Ripple (XRP), Stellar (XLM), 0x (ZRX) et des stablecoins. La liste pourra s’étendre. Les taux d’intérêt (annuels) varient selon les cryptos, en fonction de la demande. Vous recevez chaque lundi une partie de ces intérêts ».
Florian donne plus de détails à ses lecteurs dans la dernière alerte de Crypto Trading : pour les rejoindre, c’est par ici.
04:30 Restons avec Florian pour terminer, avec une annonce officielle : le lancement de sa nouvelle lettre, intitulée De zéro à la liberté financière.
Tout est dans le titre : Florian s’est donné pour mission de guider ses lecteurs vers l’indépendance financière totale… même s’ils partent de très peu, voire de rien du tout. Tout ça avec des stratégies simples, parfois relativement méconnues… mais toujours efficaces.
La première d’entre elles, par exemple, pourrait vous surprendre puisqu’il s’agit d’investir dans… les parkings. Florian explique :
« Dans les Quatre Piliers de l’investissement dans les Parkings, je résume les raisons en trois mots : simplicité, sécurité et rentabilité.
C’est d’ailleurs pour ces raisons que de nombreux investisseurs immobiliers commencent par là. En effet, ce type d’investissement immobilier fait honneur à l’adage ‘plus la surface est petite, plus la rentabilité est grande’.
Au-delà de cet aspect essentiel (votre intention n’est pas de perdre de l’argent), investir dans un parking est beaucoup plus accessible que l’investissement dans des appartements.
Les atouts sont nombreux : très peu d’entretien, peu ou pas de travaux de rénovation à effectuer, souplesse du régime juridique pour la location… A moins d’acheter un lot de place, les sommes en jeu sont relativement peu importantes, toutes choses égales par ailleurs.
Si vous faites un crédit, le capital à mobiliser est faible, et même dans certains cas, vous pourrez obtenir de votre banque un financement complet, frais d’acquisition inclus (frais de dossier, frais de notaire, etc.) ».
Pour en savoir plus, il suffit de lire la suite de l’article – en cliquant ici.
Ah, et j’ai failli oublier le plus important : De zéro à la liberté financière est une lettre entièrement gratuite ! Vous n’avez donc pas de raison de ne pas vous inscrire : il suffit de cliquer ici.
Je vous souhaite une excellente soirée, à demain.
Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes
★★★ Le chiffre du jour ★★★ |
S-11 Un nombre plus une lettre… c’est tout ce qu’il vous faut pour « pirater » l’administration américaine et percevoir des revenus réguliers de l’Etat fédéral pour votre retraite. Oui, vous avez bien lu : Donald Trump pourrait financer votre pension ! C’est très simple… 100% légal… et ouvert à tous, quel que soit votre nationalité ou statut administratif. |