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Cher lecteur,
Un « trader » fait un pari risqué pour un profit potentiel énorme
Je regarde beaucoup les prises de positions des fonds d’investissement chaque semaine…
Bien plus que l’investisseur moyen.
Et pour la plupart, ce sont des transactions ennuyeuses sur des grandes entreprises avec peu de potentiel de hausse.
Mais…
Presque chaque semaine, je détecte un gros achat qui est particulièrement intéressant.
Parfois, c’est la taille de la position qui m’interpelle.
D’autres fois… c’est l’action elle-même sur laquelle un trader jette son dévolu.
Ou encore, il peut s’agir de l’historique de performances du gestionnaire de fonds qui réalise une grosse opération.
La semaine dernière, j’ai repéré un type de transaction extrêmement rare fait par un trader ayant une connaissance approfondie de la société qu’il a achetée.
Ce trader a échangé des millions de dollars garantis à la hausse contre un coup plus risqué avec un potentiel encore PLUS ELEVE.
Ce genre d’opérations n’arrive pas souvent….
Mais lorsque cela se produit, cela conduit souvent à de grands gains en peu de temps.
Voici pourquoi vous devriez envisager d’acheter aux côtés de cet intrépide trader….
Des marges bénéficiaires incroyables, un bilan solide et une croissance rapide
Vous n’avez peut-être jamais entendu parler de la cible de ce trader, mais vous connaissez probablement assez bien son métier….
La société s’appelle Fair Isaac Corp. (FICO).
Je suis sûr que vous avez remarqué les quatre lettres qui composent le symbole (encore appelé ticker) du titre Fair Isaac.
Et si vous êtes Américain, vous savez probablement exactement ce que veut dire « FICO » (puisque nous avons tous une notation FICO ici, aux Etats-Unis).
Fair Isaac est l’agence de notation de crédit qui fournit les notations FICO. Et elle intervient dans pratiquement toutes les décisions de crédit personnelles prises par les prêteurs aux Etats-Unis.
Et les affaires vont bien….
Elle est payée en accordant une licence pour ses modèles, sa méthodologie et le nom FICO à des entreprises de crédit américaines (TransUnion, Equifax et Experian) qui utilisent les données dans les modèles FICO pour générer des notes de crédit.
Et la beauté d’un modèle d’affaires de licence comme celui-ci, c’est que les marges bénéficiaires sont incroyablement confortables.
Mieux encore… les barrières concurrentielles autour de cette entreprise sont également très fortes.
Les scores FICO sont profondément ancrés dans le système financier américain. Ils sont utilisés depuis plus de 30 ans. Et tant que les scores FICO seront utilisés, Fair Isaac recevra des royalties.
Mieux encore, grâce à la position dominante de Fair Isaac, elle est en mesure d’accroître rapidement ses bénéfices et ses flux de trésorerie grâce à un pouvoir d’établissement des prix incroyable.
Au cours des huit dernières années, l’EBITDA par action de Fair Isaac (une approximation des flux de trésorerie) a presque quadruplé pour atteindre 8,20 $.
Comme vous pouvez l’imaginer, les fonds d’investissement adorent ce titre pour sa croissance démesurée.
Les actions sont en hausse de près de 60% pour la seule année 2019.
Mais voici le trader qui m’a mis au courant d’un mouvement beaucoup plus important à la hausse pour ce titre…
Le pari fou de ce trader sur Fair Isaac
Le trader qui a fait ce gros achat sur Fair Isaac en sait plus sur l’entreprise que n’importe qui d’autre sur la planète.
C’est parce qu’il s’agit de William Lansing, le P-DG de Fair Isaac, qui détient 73 M$ d’actions de l’entreprise !
Voici comment j’ai pu avoir connaissance de son pari haussier sur Fair Isaac.
L’ensemble de la structure de rémunération des dirigeants de cette société est déjà entièrement aligné sur celle des actionnaires.
Environ 75% de la rémunération de la direction est liée au rendement financier et à l’appréciation du cours des actions.
Donc, si ces gars ne sont pas performants, ils ne sont pas bien payés.
Mais Lansing a échangé une chose sûre contre une probabilité moins sûre d’une grosse hausse sur ses actions.
Il a converti un nombre important d’actions (assujetties à des restrictions) qu’il détenait en options d’achat (stock options) dont le prix d’exercice est beaucoup plus élevé.
Ce faisant, Lansing fera beaucoup plus d’argent si le cours de l’action de Fair Isaac augmente considérablement. Mais ne gagnera absolument RIEN de ces options si le cours de l’action ne grimpe pas suffisamment (les options expireront sans valeur).
Comme vous pouvez l’imaginer, c’est un pari audacieux…
Et les P-DG ne prennent PAS ce genre de décisions à moins d’être certains d’avoir au final une rémunération plus élevée que celle prévue dans leur contrat.
En plus de ce trade déjà fort convaincant, un hedge fund important a également pris une participation conséquente dans des actions de Fair Isaac.
Un fonds pourtant extrêmement pointilleux s’est laissé séduire
Au premier trimestre 2019, le hedge fund de 1,8 Md$ Newbrook Capital a ajouté des actions Fair Isaac à son portefeuille très concentré.
Ce trade est digne de mention parce que Newbrook Capital est incroyablement pointilleux au sujet de ses prises de participation.
Au moment du dernier dépôt légal du fonds auprès de la SEC concernant ses positions, le hedge fund ne détenait que 14 actions américaines en tout et pour tout.
Désormais, Fair Isaac a été ajouté à cette courte liste.
Ainsi, pour que l’action devienne une nouvelle position dans son portefeuille, cela veut dire que le fonds d’investissement est plus qu’un peu optimiste quant à l’évolution du cours de l’action FICO.
Tout comme le P-DG de Fair Isaac !
En termes simples, Fair Isaac a produit d’époustouflants résultats depuis des années. Et ces deux transactions spectaculaires citées ci-dessus laissent entrevoir un plus grand potentiel de hausse pour l’action.
A près de 300 $ l’action, l’action Fair Isaac est beaucoup trop chère pour que je la recommande officiellement ici au service Black Box.
Mais il vaut la peine de s’y attarder car cela a de fortes chances d’être un coup rémunérateur dans le secteur des services financiers.
C’est tout pour aujourd’hui.
À la croissance de votre patrimoine,
Zach Scheidt
Rédacteur en chef de Projet « Black Box »
