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Alerte n°239 – Nouveau signal COINN : une opportunité de gains sur ce roi de la base de données

Par 17 mai 2019AGD Alertes

Jim Rickards

Cher lecteur des Dossiers CryptoProfits,

Le bitcoin est de retour ! C’est du moins ce que croient ses fervents partisans. Mais n’est-ce pas exagéré ?

Comme l’indique le graphique ci-dessous, le bitcoin a opéré un « come-back » notoire, par rapport à son krach de 2018. En partant d’un niveau d’environ 4 000$ affiché tout au long du mois de mars 2019, le bitcoin s’est envolé de 4 135$ le 1er avril 2019 à 5 102$ le 3 avril 2019, soit 23% sur deux jours.

Ensuite, le bitcoin a consolidé au sein d’une fourchette variant de 5 000 à 6 000$ jusqu’au 8 mai 2019, date à laquelle il a opéré un nouveau rally de 5 932$ le 8 mai à 7 255$ le 11 mai, soit un bond de 22% sur trois jours.

Si l’on réunit les pics des 1er avril et 14 mai, le cours du bitcoin a évolué de 4 136$ à 8 306$, soit un rally spectaculaire d’un peu plus de 100% sur 6 semaines.

cours du bitcoin

Ce rally constitue la meilleure performance du bitcoin depuis qu’il s’est effondré de 20 000$ fin décembre 2017 à 3 300$ en décembre 2018, un krach de 83% marquant l’éclatement de bulle le plus spectaculaire de l’histoire, plus vaste encore que celui de la bulle des tulipes de 1637.

Pour les investisseurs, les questions suivantes se posent :

– Qu’est-ce qui a provoqué ce récent rebond du cours du bitcoin, et est-ce que cela va durer ?
– Est-ce le début d’un nouveau méga rally, ou bien simplement une nouvelle manipulation ?
– Des changements fondamentaux se sont-ils produits ?

Certes, les analystes techniques du bitcoin reviennent tous en force pour expliquer que la moyenne mobile sur 100 jours a opéré un croisement avec la moyenne mobile sur 200 jours, ce qui est un signe haussier. Ils s’empressent également d’ajouter que la moyenne mobile sur 30 jours se renforce, autre signe haussier.

Vous pouvez consulter un échantillon de ce type d’analyse technique du bitcoin ici.

Selon moi, l’analyse technique appliquée au bitcoin est absurde. Et ce pour deux raisons.

La première, c’est qu’il n’y a rien à analyser, sauf le cours en soi. Lorsque vous étudiez les analyses techniques portant sur des actions, obligations, matières premières, devises, ou autres biens négociables, un actif sous-jacent, ou une histoire, sont ancrés dans le cours.

Les cours du pétrole peuvent évoluer sur des inquiétudes géopolitiques liées à l’Iran.

Les cours obligataires peuvent évoluer sur des inquiétudes liées à la démographie.

Dans les deux cas (et beaucoup d’autres), le cours reflète des facteurs présents dans le monde réel. L’analyse technique s’efforce simplement de « digérer » les mouvements des cours pour les transposer en analyses prédictives compréhensibles.

Avec le bitcoin (et pour paraphraser Gertrude Stein), « il n’y a pas de là, là-bas ».

Le bitcoin est un registre numérique. Certains affirment qu’il s’agit d’une monnaie. Quant à moi, je suis très sceptique sur le fait qu’il remplisse les critères de base définissant une monnaie.

Quoi qu’il en soit, le bitcoin ne reflète aucun actif d’entreprise, aucune vigueur économique nationale, aucun terme d’échange, aucune demande d’énergie, ni la multitude de facteurs en fonction desquels on juge les prix d’autres actifs. L’analyse technique est absurde, lorsque le prix en soi est absurde par rapport à tout bien, service, actif ou autre prétention.

L’autre raison justifiant que je rejette l’utilité de l’analyse technique est la suivante : sa valeur prédictive est faible, lorsqu’on l’applique à des actifs substantiels, et elle n’en a aucune lorsqu’on l’applique au bitcoin.

Si vous suivez des analyses techniques, vous verrez que chaque prédiction « incorrecte » est immédiatement suivie d’une nouvelle analyse dans laquelle un « double sommet » est simplement le présage d’un « triple sommet », et ainsi de suite.

L’analyse technique peut permettre de tirer au clair les mouvements de cours et contribuer aux analyses orientées valeur relative (« relative value »), mais sa valeur analytique prédictive est faible (sauf dans la mesure où l’analyse technique elle-même produit des prophéties auto-réalisatrices via un comportement grégaire).

Cela dit, que peut-on retenir du récent rally opéré par le cours du bitcoin ?

Premier fait pertinent : personne ne sait pourquoi il s’est produit. Aucune nouvelle avancée technologique n’a été constatée, en matière de minage du bitcoin. Les problèmes liés à son évolutivité et à sa durabilité n’ont pas été résolus. Des fraudes et piratages continuent d’être révélés presque quotidiennement. Bref, dans l’univers du bitcoin, c’est la routine. Il n’y a aucune nouvelle raison de se montrer optimisme ou pessimiste.

Deuxième fait pertinent : ces dernières années, le cours du bitcoin a été la cible de manipulations endémiques de la part des mineurs. Les mineurs de bitcoin voient augmenter leurs coûts de production en raison de la complexité croissante des problèmes mathématiques qui doivent être résolus pour valider un nouveau bloc sur la blockchain. Les mineurs de bitcoin possèdent de vastes stocks de jetons minés par le passé, et qui n’ont pas été mis en circulation sur le marché via les plateformes d’échange ou autres.

Par conséquent, les mineurs ont énormément intérêt à faire augmenter les prix, tant pour couvrir leurs coûts de production que pour créer de la demande pour ces jetons qui ne sont pas en circulation.

Ces augmentations de prix sont menées via des tactiques telles que le « wash sale » [NDLR : vente à perte suivie rapidement d’un rachat pour des motivations fiscales], « painting the tape » [NDLR : en s’échangeant plusieurs fois de suite des bitcoins à un prix plus élevé pour manipuler les cours et inciter les gens peu informés à acheter des bitcoins à ce prix], des ententes, le « pump and dump » [NDLR : faire grimper le cours puis vendre lorsque d’autres investisseurs ont mordu à l’hameçon], et autres manipulations classiques. Il est fortement prouvé que ce type d’activités a eu lieu par le passé, et il n’y a aucune raison de croire que cela n’arrive plus en ce moment.

Le dernier facteur potentiel ayant contribué au rally du bitcoin, c’est la spéculation pure et simple. Les acheteurs de bitcoin qui ont raté l’occasion de bâtir des fortunes lorsque le cours a grimpé à 20 000$ voient peut-être là une autre chance de surfer sur la vague d’un cours bien plus élevé.

Rien n’ayant fondamentalement changé – ni pour le meilleur ni pour le pire – en ce qui concerne le bitcoin, la conjonction de manipulations orchestrées par les mineurs et de spéculations naïves offre l’explication la plus probable concernant les mouvements de cours auxquels nous avons assisté dernièrement.

Cela signifie que le cours pourrait bien s’effondrer encore.

Rien n’a changé en ce qui concerne la technologie de la blockchain du bitcoin. Le cas d’utilisation du bitcoin n’est pas encore apparu (et n’apparaîtra probablement jamais). Le bitcoin n’est pas un investissement approprié, bien qu’il fonctionne peut-être pour ceux qui aiment bien tenter leur chance.

Nous n’en faisons pas partie.

Alors si le bitcoin est toujours inapproprié (malgré son récent rally), où se situent les opportunités, dans l’univers des cryptomonnaies ?

Réponse : la blockchain se développe rapidement et de nouveaux jetons et cas d’utilisation apparaissent sans cesse.

Ces nouvelles opportunités sont les registres distribués « autorisés », tels que le jeton de paiement de JPMorgan et la monnaie mondiale synthétique proposée par le FMI. Cela signifie que les sociétés qui profiteront le plus de l’avènement de nouvelles cryptomonnaies ne sont pas des start-up exerçant au fond d’un garage mais des géants des technologies tels qu’IBM, Intel ou Nvidia, ainsi que des géants de la finance tels que JPMorgan et Citi.

Ce contexte étant posé, notre toute dernière recommandation concerne Oracle (NYSE : ORCL).

Oracle occupe déjà une position dominante dans le secteur du développement de logiciels. A très court terme, les entreprises auront besoin de registres distribués pour suivre leurs inventaires, enregistrer des virements, valider des documents juridiques et disposer d’une interface avec les établissements financiers qui développent des jetons de paiement.

Comme Oracle est déjà présent chez la plupart de ces entreprises utilisatrices, sur le plan des technologies de l’information, elle est idéalement placée pour enregistrer de la croissance au fur et à mesure que ses clients devront adopter des registres distribués et des jetons « interopérables ».

Notre analyste, Gaël, a identifié le meilleur moyen de profiter des capacités de développement d’Oracle, à mesure qu’elle proposera à ses clients des solutions liées à l’univers des cryptomonnaies et des registres distribués.

Lisez la suite pour découvrir ses recommandations.

Bien à vous,
Jim Rickards

Un autre trade à plus de 180% de potentiel
sur ce roi des bases de données

 

Gaël Deballe

Cher lecteur d’Alerte Guerres des Devises,

Une chaîne de blocs est simplement un registre de données réparties et continuellement mises à jour. Dans l’économie mondiale d’aujourd’hui, de nouvelles données sont créées à un rythme accéléré, que ce soit sous forme de chaînes de blocs ou d’autres formats.

Leader mondial de la technologie des bases de données relationnelles, Oracle Corp. (NYSE : ORCL), en bénéficiera certainement. Les logiciels Oracle aident les entreprises  à donner un sens à leurs données. Une fois que leurs données sont organisées de manière plus logique, les clients d’Oracle peuvent gérer leurs activités de manière plus efficace et efficiente.

Oracle est un spécialiste des bases de données, des intergiciels et des logiciels d’application. L’entreprise fabrique également du matériel informatique, activité dont elle a hérité de l’acquisition de Sun Microsystems il y a plusieurs années.

Voici le graphe des actions d’Oracle et de son ratio cours sur trésorerie disponible sur les sept dernières années :

Cours de l'action Oracle

Le cours de l’action Oracle (en bleu, échelle de gauche) a plus que doublé, passant de 26$ à 55$. Toutefois, comme le montre la ligne verte ci-dessus, son ratio cours/flux de trésorerie disponible est resté stable.

Cela signifie que les flux de trésorerie disponibles d’Oracle ont augmenté aussi rapidement que le cours de son action. La hausse d’ORCL est donc soutenue par les fondamentaux.

La plupart des autres actions du secteur de la technologie n’ont pas vu leurs flux de trésorerie disponible augmenter en même temps que le cours de leurs actions, de sorte que leurs hausses ont des fondations plus fragiles.

Le flux de trésorerie disponible est le montant d’argent généré chaque année par une entreprise qui peut être versé aux actionnaires (sous forme de dividendes ou de rachats d’actions) sans priver l’entreprise du capital dont elle a besoin pour assurer sa survie et son développement. Une grande entreprise générera constamment un important flux de trésorerie disponible. Et, historiquement, les logiciels ont toujours été un excellent business model à cet égard. Si elle est bien gérée, une société de logiciels générera toujours beaucoup plus d’argent qu’il n’en faut pour maintenir et mettre à jour sa propriété intellectuelle.

Le ratio cours/flux de trésorerie disponibles d’Oracle est de 12, ce qui signifie que si nous supposons que l’avenir ressemblera au passé, Oracle pourrait payer la valorisation totale de l’entreprise (185 milliards de dollars) dans les douze ans sous forme de dividendes. En inversant ce multiple de 12, vous obtenez un « rendement » du flux de trésorerie disponible de 8,3%. Ainsi, Oracle pourrait de manière réaliste payer un taux de dividende proche de 8% sans négliger sa base d’actifs. C’est très bon marché dans un monde d’actions technologiques chères.

L’activité logicielle d’Oracle comporte deux segments : nouvelles licences logicielles et mises à jour des licences logicielles. Son activité est en transition d’un modèle de vente de licence de logiciel à un modèle d’abonnement.

La baisse régulière du chiffre d’affaires des licences d’Oracle au cours des derniers trimestres ne pose pas de problème. Elle a été planifiée dans le cadre de la transition d’Oracle vers la fourniture de ses logiciels en tant que service dans le cloud.

D’autres éditeurs de logiciels, comme Microsoft et Adobe, ont connu des transitions similaires. Les deux sociétés se sont fortement redressées lorsque les investisseurs ont reconnu les avantages économiques du logiciel-service, hébergé sur le cloud.

Voici comment cela se répercute lentement sur l’état des résultats d’Oracle :

– Selon l’ancien modèle d’affaires, le chiffre d’affaires était comptabilisé comme une combinaison de frais de licence initiaux et de frais de maintenance réduits ;
– avec le nouveau modèle de logiciel-service, les revenus deviennent plus stables et ressemblent à un flux d’abonnements.

La bonne nouvelle pour les actionnaires d’ORCL est qu’à un moment donné, il est probable qu’il y aura une accélération de la hausse du cours de ses actions maintenant qu’une transition vers un modèle d’affaires semblable à celui d’Adobe est en cours.

L’action Adobe s’est appréciée de 860% depuis début 2012, dépassant de loin la hausse de 130% d’ORCL. Aujourd’hui, Oracle devrait connaître une hausse plus forte au fur et à mesure que sa transition vers le cloud passe à la vitesse supérieure, et que les investisseurs reconnaissent le potentiel de croissance des applications de la blockchain.

Cela nous amène aux initiatives d’Oracle sur la blockchain….

Oracle Blockchain Cloud Service est une nouvelle offre, incluse dans le portefeuille de plates-formes en tant que service (abrégé en anglais PaaS) d’Oracle. Oracle affirme qu’il s’agit de la plate-forme de traitement de transactions distribuées la plus évolutive au monde.

Grâce à l’expertise de pointe d’Oracle en matière de bases de données relationnelles, l’entreprise aura l’avantage de devenir la plate-forme de cloud la plus complète concernant les applications de la blockchain.

Les clients d’Oracle Blockchain Cloud Service peuvent « développer leurs revenus existants, créer de nouvelles sources de revenus et réduire les coûts et les risques en étendant de manière sécurisée leurs applications et leurs processus métier tout en accélérant les transactions à travers [leur] écosystème de partenaires ».

Dans la brochure marketing d’Oracle Blockchain Cloud Service, l’entreprise note que cette innovation inclut un ensemble complet de services d’infrastructures et de ressources embarquées : calcul, conteneurs, stockage, gestion des identités et streaming événementiel pour aider les clients d’Oracle à mettre en place et à exécuter rapidement une chaîne de blocs prête à la production.

Oracle est en excellente position pour tirer parti de la croissance rapide des applications de la chaîne de blocs. La révolution de la chaîne de blocs, hébergée dans le cloud, s’aligne parfaitement avec la transition planifiée d’Oracle d’un modèle de licence de logiciel à un modèle de logiciel-service.

L’action ORCL est bon marché par rapport à ses bénéfices très prévisibles. Grâce à son passage à un modèle de cloud computing, près des trois quarts de son chiffre d’affaires sont récurrents. Cela se traduira forcément par des multiples de valorisation plus élevés, d’autant plus que les marges et le rendement du capital sont élevés.

Les marges d’Oracle sont très élevées et durables. Nous avons passé en revue le paysage concurrentiel et nous ne sommes pas préoccupés par une remise en cause de la position dominante d’Oracle.

A l’avenir, les dépenses d’exploitation d’Oracle en pourcentage de son chiffre d’affaires devraient diminuer, ce qui lui laissera plus de liquidités disponibles pour ses actionnaires.

Et les dirigeants d’Oracle, qui sont eux-mêmes d’importants actionnaires, ont l’habitude de verser beaucoup d’argent aux actionnaires.

Nous ne serions pas surpris si ORCL devenait une valeur refuge pour les investisseurs en technologie qui fuient les actions « FAANG » surévaluées. Une cible de 63$ pour l’action d’ici septembre nous paraît réaliste. Dans ce cas, notre recommandation de call ci-dessous s’apprécierait de 184%.

Lors de notre dernière transaction sur Oracle, nous avons réalisé 27% de plus-value en quelques mois, de novembre 2018 à février 2019, ce qui est un excellent résultat si l’on tient compte du krach des actions technologiques qui a eu lieu en décembre.

Depuis que nous avons recommandé ce trade, Oracle a racheté des actions à un rythme phénoménal. Au cours des douze derniers mois, l’entreprise a dépensé 33,6 milliards de dollars en rachats d’actions. Cette situation s’explique en grande partie par l’avantage d’une réduction d’impôt sur les espèces rapatriées qui se trouvaient à l’étranger. Ce rachat d’actions est une excellente utilisation de la trésorerie, car il n’est pas nécessaire que l’excédent de trésorerie reste dans le bilan d’Oracle compte tenu de son modèle d’activité léger en capitaux.

Tous ces rachats ont entraîné une réduction de 16 % du nombre d’actions en circulation en une seule année. Les actions ORCL deviennent un investissement à haut rendement qui paraît bien plus sûr que de nombreuses obligations de sociétés.

Oracle annoncera ses résultats du quatrième trimestre fiscal à la mi-juin, ce qui pourrait être un catalyseur pour pousser l’action vers de nouveaux sommets historiques. 

NOTRE CONSEIL :

Achetez des calls ORCL SEP2019 55 C (calls de strike 55$ et d’échéance le 20 septembre 2019) jusqu’à 3$ par contrat.

Le contrat cote actuellement environ 2,75$ (bid à 2,71$ et ask à 2,79$).

Placez un ordre d’achat à prix limite entre le bid (meilleur acheteur) et le ask (meilleur vendeur) sur le carnet d’ordres au moment où vous souhaitez entrer en position.

Soyez par ailleurs assuré que le marché américain est ouvert au moment où vous placez votre ordre (pour avoir un carnet d’ordres reflétant le marché à ce moment et ne pas risquer de placer un ordre non cohérent par rapport au marché).

Si Oracle rejoint les 60$ d’ici septembre, la valeur de ces options d’achat augmentera de plus de 78%. Si les 63$ sont atteints par l’action, ce sont 184% de gains qui nous attendent.

Note sur le risque : Les trades sur options peuvent être volatiles et comportent tous beaucoup de risques. Bien que cette recommandation soit bien documentée par Jim, rien n’est garanti. Ne pariez pas de l’argent dont vous avez besoin ici. Et n’oubliez pas que c’est à vous de décider combien vous aimeriez mettre dans chaque trade. Assurez-vous de diversifier vos risques et de ne pas mettre tout votre argent dans un seul trade.

Bon trade,
Gaël Deballe

Portefeuille AGD crypto profits du 17 mai 2019
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