« En été, mieux vaut suer que trembler ».
– Proverbe français
Chère Lectrice, cher Lecteur,
00:00 Une édition qui ratisse large, aujourd’hui, histoire de voir un peu ce qui nous attend dans les jours qui viennent – et prendre quelques orientations pour un été qui s’annonce corsé.
Commençons à domicile avec quelques nouvelles du CAC 40, que nous donne Gilles Leclerc dans La Bourse au Quotidien – voici le graphique sur lequel il appuie son analyse :
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Selon Gilles, nous avons actuellement droit à…
« […] un rebond […] un peu mollasson au vu des annonces extrêmement accommodantes des banques centrales, ouvertes à des taux zéro voire négatifs, et le cas échéant à relancer quantitative easing et autres TLTRO, autant de mesurettes destinées à secourir des économies qui ne peuvent plus avancer et, en Europe, une inflation qui ne veut pas repartir.
A croire que les potions magiques concoctées par les ‘sorciers’ des banques centrales pour essayer de tordre la réalité et de plier artificiellement les marchés à leur volonté ont de moins en moins d’effet…«
Et comme avec l’alcool ou les drogues, à mesure que les effets s’atténuent, il faut augmenter les doses… ce qui se termine généralement mal.
01:00 Nous n’en sommes pas encore là pour l’instant, toutefois – revenons-en donc à notre mouton CAC 40 et voyons ce qu’il nous pourrait nous réserver. Gilles reprend :
« […] Le canal baissier a effectivement été invalidé, avant qu’une accélération haussière ne vienne valider le signal. Jusque-là, nous sommes dans les cordes au niveau des réactions du marché et pour le moment, le canal haussier (en bleu) demeure d’actualité, marquant de fait un biais haussier de court terme… tant que son support reste valide.
Surtout, maintenant que nous sommes enfin sortis des tendances algorithmiques (les canaux vert et rouge), on commence à y voir plus clair… On remarquera au passage la précision du tracé algorithmique, avec une pente de progression de 60 degrés sur le graphique pour le canal vert et une pente exactement inverse de -60 degrés pour la pente de régression du canal rouge. Un travail bien fait et précis !
Toujours à court terme, deux niveaux apparaissent : les 5 450 et les 5 250 points (tous deux reconnaissables à l’aide des segments horizontaux en gris pointillé). Au milieu, nous devrions avoir – toujours à court terme – un CAC 40 évoluant en mode range entre ces bornes.«
Petit rappel au passage, vous pouvez retrouver les recommandations de Gilles dans la lettre Béchade Confidentiel : ses analyses se joignent à celles de Philippe Béchade pour vous aider à affronter les aléas des marchés – et tout est expliqué ici.
01:45 Changeons d’échelon, à présent, et élargissons le champ pour nous intéresser à l’Europe. Maintenant que le brouhaha des élections européennes s’est apaisé, nous pouvons faire un point pour y voir plus clair… et constater, notamment, que « ce n’est pas à Bruxelles que se joue le plus directement notre avenir d’épargnant », selon Nicolas Perrin dans La Chronique Agora :
« Comme l’ont bien compris les Allemands, tout dépend en effet de ce qui est décidé à Francfort. Eric Verhaeghe explique :
‘Il est peu probable que la présidence de la Commission intéresse vraiment l’Allemagne. Avec un secrétaire général allemand, Martin Selmayr, et une occupation méthodique des postes sensibles, l’Allemagne peut s’offrir le luxe de laisser la présidence de la Commission à une personnalité subalterne, sans perdre le contrôle de l’ensemble. Une fonction bien plus stratégique pour l’Allemagne à occuper en personne est celle de président de la BCE.
Après une longue séquence Draghi, qui a permis à l’Italie et à la France de financer leur immobilisme par de l’assouplissement monétaire en appauvrissant l’épargnant allemand, il est très probable que l’Allemagne entende reprendre le contrôle de la situation’. »
02:15 Si c’est le cas, les partisans de politiques financières plus « souples » risquent d’être contrariés, continue Nicolas – même si rien n’est encore joué :
« Comme le rapporte La Tribune, les cinq favoris pour succéder à Mario Draghi – qui quittera ses fonctions au mois d’octobre – sont ‘deux Français, deux Finlandais et un Allemand’
Reste à voir si Angela Merkel saura manœuvrer assez finement pour imposer Jens Weidmann à ses partenaires européens. Evidemment, les pays du sud, au premier rang desquels se trouvent la France et l’Italie, préféreraient au faucon favori des Allemands un président de la BCE dévoué à la défense de leur acquis social européen, à savoir la poursuite du creusement de leur déficit budgétaire.«
Rendez-vous ici pour la suite de cet article extrêmement clair et complet : une excellente lecture si vous voulez comprendre tous les enjeux de la politique européenne actuelle.
03:00 Prenons encore un peu plus de champ – et penchons-nous sur un secteur tout différent (mais à garder en tête, parce qu’il représente une « porte de sortie » en cas de turbulences prononcées côté Zone euro) : les cryptomonnaies.
Florian Darras nous parlait notamment d’une actualité intéressante dans le domaine : le partenariat entre WAX et… RTFKT (qui se prononce « Artifact », eh oui !). A priori, aucun rapport entre une crypto et une marque de mode de luxe liée au streetwear et aux jeux vidéo.
Et pourtant…
« RTFKT va […] utiliser le protocole de WAX pour commercialiser des marchandises et notamment leur produit phare, des baskets personnalisées.
Les baskets auront donc par ce biais une existence virtuelle, en tant que jeton non fongible [NDLR : les jetons non fongible ou NFT, pour non-fungible-token, sont des œuvres de design virtuelles non fractionnables. Les plus connues de biens de ce type sont les CryptoKitties], et une existence réelle, en tant que véritable basket à chausser.
Il sera possible de les acheter par le biais de la place de marché de WAX, les échanger et se faire livrer la version physique de la même façon que vous achèteriez un bien n’importe où ailleurs sur internet. »
03:45 Posséder un bien à la fois réel et virtuel… une expérience plutôt intéressante, déjà – mais, comme l’explique encore Florian, WAX vise en réalité plus loin que ce qui pourrait être un simple gadget pour « djeunz » :
« Si la nouvelle ne semble pas avoir l’envergure d’un partenariat avec une multinationale, comme beaucoup aurait pu l’espérer, elle est en réalité révélatrice de l’étendue du potentiel de WAX.
Elle nous rappelle que le réseau ne sera pas exclusivement cantonné au marché du jeu vidéo. WAX permet en effet d’échanger aussi bien des objets virtuels que des objets réels, en gérant quasi-instantanément des transactions et micro-paiements avec des frais imbattables.
L’ambition de l’équipe va très loin : devenir à la fois une place de marché d’objet, tel un Amazon décentralisé, de distribution de contenus dématérialisés comme un Steam décentralisé et un service de paiement en ligne, à l’image d’un Paypal décentralisé, rien que ça !«
Soulignons au passage que les lecteurs de Florian ont déjà WAX en portefeuille… et que cette position affiche actuellement +72% de plus-value latente ! Si vous voulez les rejoindre, passez par là.
04:30 Enfin, terminons avec une petite leçon d’investissement de la part de Ray Blanco, rédacteur en chef de NewTech Insider, qui s’est donné pour mission de vous aider à investir comme les meilleurs de l’industrie financière :
Vous êtes-vous déjà demandé quelle est la différence entre un particulier qui investit et un requin de Wall Street ? La réponse pourrait vous surprendre. L’une des plus grandes différences, c’est le temps.
Et plus particulièrement le temps nécessaire à la réalisation de toutes les analyses permettant de prendre une décision de marché éclairée.
Les investisseurs professionnels qui enregistrent de bonnes performances réalisent une tonne d’analyses. Heure après heure et tous les jours sans exception, ils se penchent sur des graphiques et des rapports financiers. Ils lisent des études, assistent à des événements et autres conférences, inlassablement.
C’est un travail de longue haleine. Mais, in fine, les informations ainsi obtenues leur permettent de cibler, et ce avec une précision chirurgicale, le type d’actions qui fera la différence. Celles qui sauront mettre à profit les conditions de marché du moment pour opérer une belle échappée haussière. L’investisseur particulier, lui, n’a pas le temps de faire ces recherches et/ou n’a pas accès à de bons conseils. En fait, il ne sait pas vraiment où donner de la tête…«
… Et si vous êtes pareil, bonne nouvelle : Ray est là pour vous aider, comme il l’explique dans la suite de son article, disponible ici.
Sur ces bonnes paroles, je vous souhaite une très bonne soirée en attendant de vous retrouver demain !
Françoise Garteiser
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