Cher lecteur,
Selon une étude récente de l’université de Californie à Berkeley, les investisseurs sont 50% plus susceptibles de vendre une action gagnante qu’une action perdante.
Pourquoi diable feraient-ils une telle chose ?
C’est simplement la nature humaine.
Nous ne sommes pas seulement investis financièrement dans les actions que nous achetons, nous le sommes aussi émotionnellement.
Et quand on fait face à des pertes, eh bien, on ne veut pas admettre qu’on avait peut-être tort.
C’est peut-être la nature humaine, mais ça tue le retour sur investissement !
C’est pourquoi aujourd’hui, je vais vous montrer comment limiter vos pertes comme un pro.
Druckenmiller, Duquesne et Discipline
Stanley Druckenmiller, le fondateur de Duquesne Capital, a une feuille de route incomparable.
Depuis 30 ans qu’il gère de l’argent pour le compte d’investisseurs, son taux de rendement annualisé s’est élevé à 30%.
De plus, durant ces trois décennies, Druckenmiller n’a pas connu une seule année de baisse !
Ce n’est pas seulement bien, c’est incroyable.
Et c’est encore plus impressionnant si l’on considère les conditions du marché auxquelles il a été confronté durant cette période, comme par exemple :
- le lundi noir de 1987, lorsque le marché a chuté de 23% en une seule journée ;
- la bulle technologique en 2000 et le marché baissier vicieux (baisse de 46% en trois ans) qui a suivi ;
- et la crise financière en 2008, lorsque le marché a baissé de 56%.
Le secret de la capacité de Druckenmiller à éviter les pertes était d’admettre qu’il avait tort.
Dès qu’il s’est rendu compte qu’il avait mal évalué l’économie, la direction du marché ou les perspectives d’une entreprise en particulier, Druckenmiller a fermé ses positions.
Malheureusement, c’est là que beaucoup d’investisseurs éprouvent des difficultés.
La bonne nouvelle, c’est qu’il y a un moyen très simple de suivre les traces de Druckenmiller.
Vaincre la nature humaine et faire un carton comme Druckenmiller
Le secret de Druckenmiller pour éviter les pertes était simplement de sortir ses émotions de l’équation.
Et vous pouvez facilement imiter cette stratégie en définissant des ordres stop loss automatiques sur toutes vos transactions.
J’adore les ordres stops automatiques ; ils garantissent que vous ne cédez pas à votre instinct humain pour vous accrocher à vos positions perdantes.
Une fois que le stop automatique s’enclenche et que l’action est vendue, vous pouvez toujours revenir en arrière et acheter l’action si vous êtes vraiment convaincu que le marché a tort.
Cependant, croyez-moi : en général, vous ne le ferez pas.
Une fois qu’une action est vendue, vos liens affectifs avec elle sont brisés.
Et si par hasard vous y retournez et l’achetez, ce sera pour de toutes nouvelles bonnes raisons – pas parce que vous ne vouliez pas admettre que vous aviez tort.
Druckenmiller n’a pas évité les pertes pendant 30 ans en ne faisant aucune erreur.
Il l’a fait en apprenant à lâcher prise.
C’est tout pour aujourd’hui.
À la croissance de votre patrimoine,
Zach Scheidt
Rédacteur en chef de Projet « Black Box »
