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Et vous, ce sera la richesse… ou la fortune ?

Par 12 septembre 2019Alertes

« L’homme crée la fortune mais la fortune n’a jamais créé l’homme. »

– Proverbe vietnamien

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Le verdict est tombé : baisse des taux ET reprise de l’assouplissement quantitatif… la BCE a sorti le grand jeu. Cela va-t-il suffire à convaincre les marchés ? Vont-ils remonter dans les jours qui viennent ?

Et surtout… rajouter une nouvelle dose de ce qui n’a pas marché par le passé va-t-il fonctionner cette fois-ci ?

Nous verrons bien – mais attendez-vous à une certaine volatilité dans les jours qui viennent. D’autant qu’une autre grande échéance se profile dans quelques jours seulement.

00:45 C’est Dan Amoss qui nous en parle dans la dernière alerte d’Intelligence Stratégique – et ses conclusions sur l’efficacité des politiques des banques centrales ne sont pas vraiment optimistes :

« [Le] 18 septembre, la Fed divulguera sa prochaine déclaration de politique monétaire. Un abaissement de 25 points de base des taux d’intérêt est largement attendu, et déjà intégré dans les cours de marché. En fait, plusieurs abaissements de taux intervenant jusqu’à fin 2020 sont également déjà intégrés dans les cours de marché.

Nous suivrons de près la réaction du marché à chaque annonce. Mais nous réitérons notre opinion selon laquelle la campagne d’abaissement des taux de la Fed ne sera pas haussière pour les actions, car les bénéfices des entreprises vont probablement baisser au cours des prochains trimestres.

Si les marges bénéficiaires chutent, les investisseurs auront moins envie de détenir des actions, même si un repli vers des liquidités n’offre aucun rendement. En effet, une fois que la psychologie se modifie, vers la fin d’un marché haussier prolongé, la certitude de n’obtenir aucun rendement sur les liquidités reste préférable aux rendements incertains et volatils qu’offrent les actions.
Dans un tel contexte – y compris celui des marchés baissiers de 2001-2002 et 2007-2008 – l’assouplissement mené par les banques centrales est totalement impuissant, s’agissant de soutenir le cours des actions.« 

Eh oui, quand l’économie réelle s’en mêle… difficile de maintenir l’illusion de contrôle que les autorités prétendent avoir sur les marchés !

Mieux vaut donc réfléchir à une stratégie de couverture – notamment pour profiter des phases de baisse qui ne manqueront pas de se produire : celle-ci, par exemple, vous aidera à réduire vos risques et augmenter vos probabilités de gains.

01:45 Un autre risque mérite votre vigilance actuellement. C’est Jean-Pierre Chevallier qui nous en parle dans sa Stratégie :

« Les banques de la Zone euro ne respectent plus, pour la plupart, les règles prudentielles d’endettement depuis le début des années 2000 mais leurs dirigeants ont réussi jusqu’à présent à les faire survivre miraculeusement.« 

02:15 Le miracle pourrait se transformer en cauchemar à tout moment, selon Jean-Pierre. Etant donné la situation, il a quelques recommandations à vous faire :

« Dans ces conditions, plus que jamais, tout épargnant doit prendre en considération d’abord les données des marchés pertinents (en particuliers l’évolution de la structure des taux) et les fondamentaux (c’est-à-dire les analyses économiques de base, dites théoriques) ainsi que les réactions de certains intervenants majeurs (comme celles des dirigeants de la BCE et des grandes banques) pour prendre toute décision d’investissement.

Ces décisions, pour être gagnantes, doivent s’adapter très rapidement à l’évolution des marchés et aux déclarations des dirigeants économiques, financiers et politiques car il faut alors privilégier soit les investissements en actions (à l’achat quand la situation de la Zone euro donne l’impression de survivre) soit, au contraire, les investissements en obligations des Etats-Unis (ou à découvert sur des actions) quand la situation est défavorable à la survie de la Zone euro.« 

Décidément, flexibilité et adaptation devront être les maîtres-mots de votre approche dans les semaines qui viennent : tenez-vous prêt !

03:00 L’une des meilleures stratégie – qui est aussi l’une des plus sûres et des plus simples – consiste bien sûr à posséder de l’or. Mais comment ?

Tom Dyson a quelques éléments de réponse dans La Chronique Agora :

« Il y a l’or des vagabonds – de l’or sous la forme de véritables pièces – que vous pouvez mettre en sécurité dans le coffre-fort d’une banque.

Il y a l’or coté en Bourse – de l’or numérique sous la forme de titres cotés – que vous pouvez acheter via votre courtier en ligne.

Il y a l’or des spéculateurs – sous la forme d’instruments financiers dérivés tels que les options sur l’or ou les actions de mines aurifères – qui peut monter beaucoup plus rapidement que l’or.

Si vous continuez d’investir à long terme dans des actions via votre PEA, des fonds indiciels cotés en bourse (ETF) ou des fonds communs de placement, vous investissez au mauvais endroit. J’ai peur que vous soyez sur le point de vous faire pigeonner. C’est dans l’or qu’il faut être positionné à présent.

C’est la troisième fois au cours des 20 dernières années que j’ai une conviction aussi forte.« 

L’histoire personnelle de Tom est d’ailleurs intéressante à cet égard : on reproche souvent à certains analystes de ne pas faire eux-mêmes ce qu’ils conseillent… et le moins qu’on puisse dire, c’est que Tom n’en fait pas partie.

Découvrez son itinéraire – et ses conseils – dans la suite de son article, en cliquant ici.

04:00 Achevons finalement cette édition sur une petite réflexion de fond, avec Robert Kiyosaki. Robert a fait de l’éducation financière son cheval de bataille… et, un article à la fois, il vous aide à renforcer et optimiser vos connaissances en la matière. L’idée est que vous ayez tous les outils en main pour prendre les bonnes décisions pour votre argent – en toutes circonstances.

Dans Investissements Personnels, il revient sur une notion qui peut sembler élémentaire, mais qui n’est pas si évidente que cela : la différence entre richesse et fortune…

« La définition de la fortune correspond au nombre de jours durant desquels vous pouvez survivre sans travailler physiquement (ou sans que l’un de vos proches ne travaille physiquement) tout en maintenant votre niveau de vie. C’est aussi simple que ça. Il ne s’agit pas de ce que vous pouvez acheter, mais de votre capacité à assurer votre existence sans travailler.

Par exemple, si vos dépenses mensuelles sont de 5 000 $ et que vous avez 20 000 $ d’économies, votre fortune est d’environ quatre mois ou 120 jours. Mais si vos dépenses sont de 5 000 $ et que vos placements génèrent un rendement de 5 000 $ par mois, votre fortune est immense.

La fortune se mesure en temps, et non en dollars.« 

Et la richesse, alors ? Robert approfondit tout cela – et revient sur les moyens de parvenir à l’indépendance financière – dans la suite de son article, ici même.

Excellente lecture,

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes


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