« C’est à l’automne qu’il faut compter la couvée. »
– Proverbe russe
Chère Lectrice, cher Lecteur,
00:00 L’automne est une saison dangereuse pour les marchés. Ils auront traversé ce mois de septembre sans encombre – mais nous abordons désormais octobre, qui parfois ne réussit pas vraiment aux investisseurs : 1929, 1987…
Et puis après l’influence de la météo sur les cours boursiers, dont nous discutions lundi, l’astrologie s’en mêle – une prévision croisée sur Instagram m’annonce ceci pour ce mois-ci :
« La nouvelle Lune est sur l’axe de l’argent, tandis qu’Uranus, dieu de la surprise et de l’électricité, est en complète opposition. Je ne suis pas astrologue financier, mais je suis curieuse de voir ce qui se passera. Je me demande s’il se produira un bug électronique ou un choc sur les marchés. »
Eh bien, si Uranus s’en mêle, peut-être est-il temps de vous remettre au culte du soleil – une planète dont le métal est… l’or !
00:45 Plus sérieusement, nul besoin de scruter les astres pour se rendre compte que les incertitudes s’accumulent en ce moment – et qu’il serait judicieux d’adopter des stratégies d’investissement un peu plus prudentes.
Jean-Pierre Chevallier fait un point rapide dans la dernière alerte de sa Stratégie :
« Si la situation des banques américaines aux Etats-Unis est bonne, il n’en est pas tout à fait de même pour les autres entreprises qui subissent un certain ralentissement, surtout pour ce qui concerne l’industrie manufacturière, ce qui est un mauvais signe en concordance, avec une récession prédite par l’inversion de la courbe des taux.
Là encore, une autre incohérence s’observe aux Etats-Unis : le ralentissement de l’activité économique s’accompagne d’une reprise de l’inflation !
En effet, les indices de prix, portant sur tous les produits et sur les seuls produits non volatils […] calculés sur les six derniers mois en taux annualisé, sont de 2,0%, ce qui est la limite supérieure normale.
Comme ils sont en forte progression sur ces derniers mois, les tendances inflationnistes se renforcent au moment où les dirigeants de la Fed baissent leur taux de base, ce qui est contradictoire. »
01:30 Ce n’est pas la seule contradiction de la conjoncture américaine actuelle, continue Jean-Pierre, graphique à l’appui :
Parité USD/€
« Les bons fondamentaux américains font remonter logiquement le dollar des Etats-Unis (USD) surtout par rapport à l’euro, dans une tendance lourde, longue et baissière.
Là encore, nouvelle incohérence ou contradiction : un dollar fort affaiblit les entreprises oeuvrant aux Etats-Unis, ce qui déclenche au plus haut point la colère de Donald Trump…
Des deux côtés de l’Atlantique, la fin de ce troisième trimestre est problématique et pleine d’interrogations. »
Nous verrons bien ce que les semaines qui viennent apportent comme réponses à ces interrogations. En attendant, n’oubliez pas que vous pouvez tirer parti de toutes les turbulences potentielles avec un trading bien ajusté : vous pouvez compter sur Mathieu Lebrun pour vous guider, si jouer la volatilité vous tente ! Tout est ici.
02:30 Du point de vue graphique aussi, d’ailleurs, les choses commencent à se compliquer un peu. Dans son point trimestriel pour La Bourse au Quotidien, Gilles Leclerc se demande si les principaux indices américains n’ont pas « mangé leur pain blanc »… et attaque directement avec le S&P 500 :
« [Le] S&P 500 a atteint une double zone de résistance. Ce point ‘dur’ est constitué de la résistance du grand canal haussier en place depuis 2009 (oblique rouge) et de la résistance horizontale ‘R’, qui est en fait une projection des reports d’amplitude (les trois grands rectangles bleus).
Cette double zone de résistance apparaît dans la zone des 3 000 points.
Au même moment, la bougie trimestrielle est un doji d’hésitation qui peut être apparenté à une étoile du soir, ce qui veut dire que le troisième trimestre s’est achevé sur un niveau très proche de son niveau d’ouverture.
Les mèches de la bougie illustrent par ailleurs l’incapacité des acheteurs de soutenir le mouvement haussier, lequel a été attaqué par les baissiers puis de nouveau contré (la mèche basse) pour revenir au point d’équilibre, c’est-à-dire le corps de la bougie.
Comme toutes les formations en chandelier japonais, tout cela demandera confirmation à la lecture de la bougie suivante, mais l’hésitation est bel et bien là, prenant place au niveau de la résistance.
D’un point de vue technique, des divergences potentielles commencent de surcroît à poindre, comme sur l’indicateur de tendance MACD en partie basse du graphique ci-dessus (le petit segment rouge pointillé).
Des résistances ont donc été touchées, nous vivons actuellement une période d’hésitation et ces signaux sont à confirmer par l’analyse portant sur les unités de temps inférieures. »
Gilles poursuit son analyse avec le Nasdaq – vous pouvez la retrouver en intégralité ici…
03:15 … Mais je vous en livre d’ores et déjà la conclusion, qui me semble importante pour vos décisions d’investissement en ce moment :
« En période d’incertitudes comme c’est le cas actuellement, on essaiera de trader les ranges qui apparaissent sur des unités de temps rapides, sans chercher à pousser les trades, mais en comptant sur le meilleur allié que l’on peut trouver pour survivre dans ce genre de configuration toppish : le money management.
En clair, il faut d’abord chercher à ne pas perdre. Et si on élimine ou à tout le moins atténue le risque de pertes, avec un peu de chance, dans une stratégie de rang, il restera quelques gains à prendre.
Cela implique de couper rapidement les positions qui se font invalider, ce aussi bien au niveau graphique que sur le plan technique, et je crains que la période où il suffisait de se laisser porter par la hausse est désormais révolue. En tout cas dans l’immédiat. »
N’oubliez pas que vous pouvez retrouver les conseils de Gilles – assortis de recommandations précises – dans la lettre Béchade Confidentiel : pour le rejoindre, c’est par ici.
04:00 Changeons un peu de sujet pour nous intéresser à un secteur auquel nous croyons fermement – même s’il n’est pas le plus simple à « naviguer » en temps d’incertitudes : les nouvelles technologies.
Ray Blanco nous rappelle dans Opportunités Technos un principe intéressant à ce sujet, à garder en tête aussi bien pour vos investissements que pour les cas où vous découvrez un titre sensationnaliste de plus sur les dangers de telle ou telle innovation :
« En 1986, Melvin Kranzberg, historien spécialisé dans les technologies, a établi six règles essentielles à suivre lorsque l’on étudie l’impact des technologies sur le monde.
Sa Première Loi sur la Technologie stipule ce qui suit :
La technologie n’est ni bonne ni mauvaise. Et elle n’est pas neutre non plus.
La Première Loi de Kranzberg est peut-être la plus importante à retenir. Aucune technologie n’est bonne ou mauvaise de façon inhérente. Le contexte historique, politique et économique pèse beaucoup plus, pour déterminer si une technologie est bonne ou mauvaise […].
Les progrès technologiques ont fait partie intégrante de chaque étape de notre processus d’évolution.
Et il est primordial, quand on évalue les bons et mauvais côtés des technologies avancées d’aujourd’hui, de se rappeler d’abord ceci : la technologie est la raison pour laquelle l’humanité est ce qu’elle est aujourd’hui. »
Un peu de discernement et de sang-froid est donc indispensable pour investir avec profit dans ce secteur… et Ray est là pour vous y aider – il suffit de cliquer.
04:45 Terminons par un nouveau changement de sujet, et penchons-nous sur un thème qui tient à coeur (si l’on peut dire) à beaucoup de Français – la fiscalité, et plus précisément la fiscalité de l’immobilier.
Patrick Coquart nous donne des nouvelles du front dans La Chronique Agora… et autant vous dire qu’elles ne sont pas particulièrement encourageantes :
« J’ai reçu mon avis d’imposition il y a quelques temps : +2,1%. Comme chaque année, inexorablement, le montant de l’impôt croît… alors même que les taux d’imposition peuvent stagner et même baisser. Quel stratagème derrière cela ? L’augmentation des bases imposables.
Le phénomène inquiète. L’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) a lancé l’alerte à partir de ce qui se passe en Isère. Le Parisien a relayé l’information en titrant : ‘La révision des taxes foncières, une bombe à retardement’ (édition du 9 septembre 2019). Des contribuables se sont en effet émus, dans le département alpin, de l’augmentation de 15% en moyenne de la valeur locative de leurs biens.
‘Circulez, y a rien à voir’, répond Bercy. Il n’y aurait ‘aucune accélération des revalorisations des bases locatives’.
Pourtant, il y a bien eu une très discrète convention-cadre signée en novembre 2018 entre le directeur des impôts de l’Isère et le président de l’Association des maires du département. Cette convention a pour objectif de ‘renforcer l’optimisation des bases fiscales’. Environ 100 000 logements vont être examinés d’ici 2021 afin de traquer les logements sous-évalués et les taxer davantage.
Il y a fort à parier que l’Isère ne soit qu’un début. Les revalorisations des bases imposables – au nom de la sacro-sainte ‘égalité entre tous les contribuables’ – vont se répandre comme une trainée de poudre. Et couplées avec la hausse prévisible des taux d’imposition, cela promet d’être explosif.«
L’intégralité de l’article est juste ici. Plus que jamais, vous allez avoir besoin d’aide pour vos investissements immobiliers. Pas d’inquiétude : les renforts sont ici (et gratuits)… et enfin, je vous recommande de surveiller votre boîte e-mail ce vendredi, car du neuf arrive en la matière !
Très bonne soirée,
Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes
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