Cher lecteur,
Lancé il y a bientôt un an, La Stratégie 1 000% est la plus récente de mes lettres. C’est aussi l’une de celles que j’affectionne le plus.
Comme vous le savez, l’objectif ici est de viser des gains rapides sur des dossiers spéculatifs, et plus particulièrement sur des actions qui ont un dénominateur commun : celui de ne coter que de quelques centimes à 5 € maximum.
En douze mois, nous avons réalisé dix plus-values, toutes à deux chiffres, et il s’agit sans prétention d’une très bonne performance. En effet, la plupart des sociétés que nous ciblons, à quelques exceptions près, sont de petites capitalisations. Or, le CAC Small et le CAC Mid & Small affichent des reculs de respectivement 17,2 et 9,9% sur un an. Cela veut dire que nous avons su tirer notre épingle du jeu et surperformer notre compartiment de prédilection.
Cette remarque vaut d’ailleurs aussi pour un autre de mes services, MicroCaps Fortune, dans lequel nous sommes focalisés sur les sociétés OPAbles, éventuellement disruptives et délaissées par les investisseurs. Sachez que nous avons très récemment décidé d’élargir la vocation de cette lettre, avec la ferme intention de jouer la hausse des cours de l’or par le biais de valeurs ou produits aurifères très prometteurs.
Du côté de La Stratégie 1 000%, l’essence va rester la même, les sociétés demeureront sélectionnées selon les mêmes critères, avec des barèmes identiques, mais nous avons décidé de changer le nom de ce service, qui s’intitulera prochainement « Penny Stocks Winners ». Cet anglicisme traduit mieux, en effet, le but que nous nous sommes fixés : dégager, encore et toujours, de belles plus-values sur des actions très peu chères.
Restez fidèle et sachez parfois, sur certains dossiers, faire preuve de patience. Sachez enfin que je prépare deux nouvelles recommandations que je vous soumettrai très prochainement…
Update du portefeuille
S’agissant de notre portefeuille, nous avons vendu jeudi dernier la moitié d’EKINOPS (FR0011466069-EKI) sur des niveaux de 4,10 €, d’où un gain de l’ordre de 12% et une deuxième plus-value en moins d’une semaine après celle dégagée sur Derichebourg. Nous vous invitons à conserver le solde, estimant toujours que l’action du fournisseur d’équipements de télécommunications pour les opérateurs peut « pousser » jusqu’à 4,6 €.
De son côté, GROUPE SFPI (FR0004155000-SFPI) vient de confirmer son objectif de réaliser un chiffre d’affaires de 570 M€ au titre de l’exercice en cours, une annonce faite concomitamment à celle d’une hausse de 4% des revenus au 30 juin à 286,5 M€.
Toutefois, la rentabilité du spécialiste de la sécurité, notre plus ancienne ligne, s’érode avec un repli de 32,3% du bénéfice opérationnel à 9 M€.
La situation financière demeure en revanche très saine avec une trésorerie nette de 9,2 M€ et des capitaux propres de 201,9 M€.
Difficile dans ces conditions de justifier la valorisation actuelle, de 184 M€ au moment où j’écris ces lignes.
Le titre n’est vraiment pas très cher avec par exemple un PER de 9 ou encore une VE/ROC de 5 et nous vous recommandons de le conserver, même si nous commençons à trouver le temps long.
Grosse déception pour KEYRUS (FR0004029411-KEY), dont l’action a fondu de plus de 25% au cours des quatre dernières semaines. Il faut dire que le chiffre d’affaires du spécialiste de la business intelligence n’a augmenté que de 7,2% au premier semestre à 145,6 M€, tandis que les pertes opérationnelle et nette se sont établies à respectivement 4,9 et 8,4 M€.
Une petite phrase m’a interpellé dans le communiqué de résultats. Elle émane d’Eric Cohen, PDG du groupe, qui a fait état d’un « écosystème de plus en plus complexe ».
Toutefois, et même si le newsflow est assez compliqué, nous préconisons là aussi de conserver la valeur. D’autant que même si ce n’est pas le but recherché, on ne peut exclure qu’Eric Cohen, principal actionnaire de KEYRUS, choisisse de vendre.
A l’inverse, MICROPOLE (FR0000077570-MUN), qui fut notre toute première recrue et sur laquelle nous sommes revenus en juin dernier, s’en sort bien avec une progression de 5,1% de son chiffre d’affaires semestriel à 57,3 M€.
Surtout, le bénéfice opérationnel a crû de 10% par rapport au premier semestre précédent à 2,2 M€, d’où une marge opérationnelle de 3,8%, et le bénéfice net est passé de 0,3 à 0,5 M€. Vendez sur des niveaux de 1,60 € et conservez dans l’intervalle.
Enfin, publication en demi-teinte pour NEXTEDIA (FR0004171346-ALNXT). La société spécialisée dans le conseil et les services à forte valeur ajoutée, qui a passé notre filtre en mars dernier, a dégagé une croissance organique de 9% au 30 juin à 12,5 M€. En revanche, le bénéfice net est resté quasi-stable à 0,6 M€.
Par ailleurs, la dette nette est assez élevée et atteignait 4,7 M€ au dernier pointage, faisant notamment ressortir un levier de 2,5 fois l’Ebitda. C’est beaucoup, compte tenu de la faible rentabilité de NEXTEDIA. Toutefois, conservez là aussi la valeur.
Amicalement,
Eric Lewin
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