« Octobre est un mois particulièrement dangereux pour spéculer en Bourse. Mais il y en a d’autres : juillet, janvier, septembre, avril, novembre, mai, mars, juin, décembre, août et février. »
– Mark Twain
Chère Lectrice, cher Lecteur,
00:00 Un calme précaire semble être revenu sur les marchés, après les turbulences de ces derniers jours. La trêve va-t-elle se prolonger ? Les cours vont-ils au contraire replonger… ou bien renouer avec la hausse et atteindre de nouveaux sommets ?
00:15 Aux Publications Agora, les opinions sont partagées… mais les avis baissiers l’emportent quand même avec une marge confortable. Il faut dire qu’actuellement, il y a plus d’indices en leur faveur ; il suffit de voir ce qu’explique Mathieu Lebrun dans La Bourse au Quotidien :
« D’un point de vue historique, la saisonnalité ne plaide pas pour un optimisme démesuré, octobre étant traditionnellement le mois le plus mouvementé sur les marchés (cf. le mois d’octobre 2018 ou le fameux krach d’octobre 1987).
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Or, avec un indice qui a déjà redonné plus de 4% depuis le début du mois, les choses ont commencé à prendre une tournure négative, au point qu’il soit légitime de redouter un bis repetita entre l’automne 2018 et l’automne 2019…«
01:15 Mathieu donne ensuite quelques précisions sur l’évolution potentielle des marchés avec une analyse graphique du CAC 40 GR (qui, contrairement au CAC 40 « simple », tient compte des dividendes versés et réinvestis) :
« […] Après l’avalement baissier réalisé mardi soir [NDLR : dans le jargon technique, il s’agit d’une ouverture au plus haut suivie d’une clôture au plus bas, cf. le cercle noir sur mon graphique journalier du CAC GR ci-dessous], l’indice a en effet poursuivi sa chute à une vitesse qui n’avait plus été enregistrée depuis début août.
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Désormais, on semble se diriger tout droit vers une zone oblique ascendante (visible en noir ci-dessus) qui correspond plus ou moins à la région des 5 200 points sur le CAC 40. Le décrochage est brutal, mais c’est justement l’une des spécificités des baisses.«
Il est à noter au passage que les turbulences des derniers jours n’ont pas empêché Mathieu et ses lecteurs d’engranger des gains – bien au contraire : des plus-values de 12%, 10% et 16% sont tombées coup sur coup depuis le début de la semaine… et bien d’autres sont encore à venir. Pour en profiter à votre tour, c’est par ici.
02:15 Ceci étant dit, que ce soit la hausse ou la baisse qui l’emporte, il est en train de se produire un phénomène intéressant sur les marchés – qui passe parfaitement inaperçu, et c’est bien dommage, car il a de profondes implications pour vos investissements.
C’est Zach Scheidt qui nous en parle dans Investissements Personnels :
« Récemment, les investisseurs ont de plus en plus utilisé la Bourse pour sélectionner les actions d’entreprises spécifiques, au lieu de simplement entrer et sortir du ‘marché boursier’.
La différence est subtile. Mais elle est extrêmement importante.
Au cours des derniers mois, nous avons pu observer que les investisseurs sont devenus beaucoup plus sélectifs dans les actions qu’ils choisissent d’acheter. C’est très différent de la situation en début d’année quand la plupart des investisseurs se contentaient d’acheter des parts du SPY (un fonds indiciel qui couvre l’ensemble du S&P 500) ou du QQQ (qui couvre les 100 plus grosses capitalisations du NASDAQ).«
Le genre d’évolution dont vous n’entendrez pas parler en première page des journaux financiers… mais qui devrait pourtant influencer vos décisions financières.
03:00 Zach explique plus précisément pourquoi :
« J’apprécie de voir les investisseurs faire preuve de plus de vigilance dans la façon dont ils investissent leur argent.
En effet, cela signifie pour ceux d’entre nous qui ont fait l’effort de réaliser des recherches avancées afin de sélectionner les entreprises les plus solides, dotées d’une structure financière saine et dont les activités créent véritablement de la valeur, que nous pouvons observer la valeur de nos investissements augmenter, pendant que les autres investisseurs doivent batailler pour acheter les meilleures actions !«
Zach d’ailleurs s’est fait une spécialité de dénicher des valeurs solides et profitables – et vous pouvez profiter de ses recommandations en cliquant ici.
Je vous recommande aussi – bien évidemment – la suite de son article : Zach vous y donne plus de précisions sur les actions ayant les meilleures chances de s’en sortir dans la situation actuelle… et sur celles qu’il faudrait au contraire éviter ! Tout est là.
03:45 En parlant de changement de stratégie, c’est exactement ce qu’a fait Eric Lewin dans le cadre de son service MicroCaps Fortune, afin de s’adapter au changement de conjoncture !
« Nous avons […] décidé d’élargir le spectre – à plus forte raison parce que les petites capitalisations restent malheureusement décrochées par rapport aux blue chips, ce qui ne nous a pas empêché de réaliser 13 plus-values depuis le début de l’année – et de regarder aussi ce qui se passe du côté des valeurs aurifères.
Pourquoi ? Parce que nous sommes convaincus que celles-ci peuvent surperformer, parfois grandement, la hausse du cours de l’or.
D’une manière plus générale, nous sommes tout aussi persuadés que nous sommes actuellement dans ce que nous avons appelé une ‘fenêtre aurifère’, avec un contexte propice à une ascension durable de l’once de métal fin, entre dévaluations monétaires, achats d’or par les banques centrales et troubles géopolitiques dans des points ‘chauds’ du globe. »
La première recommandation aurifère d’Eric est déjà disponible – vous pouvez y accéder en cliquant ici.
Et n’oubliez pas : souplesse et adaptabilité sont les maîtres mots des profits lors de périodes troublées comme en ce moment !
04:30 Pour terminer, votre lecture du week-end – qui nous vient de Bill Bonner dans La Chronique Agora. On s’y intéresse au progrès technologique… au pouvoir d’achat… et à la richesse.
Conclusion ? Les économistes ne sont plus ce qu’ils étaient. Bill :
« Ils considèrent que l’iPhone dernier modèle est 120 fois plus puissant que le tout premier modèle.
Même s’il est deux fois plus cher… la vraie valeur pour le consommateur, affirment-ils, est 60 fois plus élevée qu’elle l’était autrefois (500 $ à l’époque, contre un ‘prix comparable’ de 8,33 $ aujourd’hui). Ou, en termes de ‘prix/temps’, il est tellement moins cher que ‘le temps exigé pour acheter un seul iPhone en 2007 vous permettrait d’en acheter près de 75 aujourd’hui’.
A partir de ces faits, M. Pooley et d’autres concluent que le propriétaire d’un iPhone est 75 fois plus riche qu’il l’était 2007. En tout cas, il est certainement plus « riche » en termes de puissance de calcul portable.
Il est peut-être aussi plus riche selon d’autres critères. Ses loisirs, par exemple. Jusqu’à récemment, il n’y avait rien qui ressemble à Game of Thrones à la télévision. Aujourd’hui, on peut parler à un robot – Siri – et lui demander d’allumer la lumière.
Malheureusement, ce n’est pas le genre de richesse qu’on peut déposer à la banque. Elle ne permet pas non plus de rembourser facilement ses dettes… ou de justifier des taux d’intérêt ultra-bas.
Pooley n’est pas de cet avis. Selon lui, nous nous enrichissons à un rythme si rapide que nous devrions être ravis de prêter notre épargne à des taux négatifs… parce que l’argent vaudra bien plus – en termes de boisseaux de blé ou de puissance de calcul d’iPhone – lorsque nous le récupérerons.
‘Les taux négatifs’, dit-il, ‘pourraient être rationnels’.
Nous pourrions mettre à l’épreuve la confiance de M. Pooley en lui demandant directement : ‘prêtez-nous un million de dollars. Nous vous rendrons 900 000 $ dans 20 ans. Promis, juré, craché. En plus, imaginez à quel point l’iPhone sera puissant à ce moment-là !’ »
La suite est juste ici – Bill a écrit plusieurs textes sur ce sujet depuis le début de la semaine, je vous les recommande tous (il suffit de cliquer sur les liens dans l’article)…
… Et je vous quitte pour aujourd’hui, en vous souhaitant un excellent week-end – un peu prolongé pour ma part, puisque je serai absente lundi. Nous nous retrouverons donc dès mardi !
Très bonne soirée,
Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes
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| 18/10/2019
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