« Il est toujours plus plaisant de suivre que de guider. »
– Michel de Montaigne
Chère Lectrice, cher Lecteur,
00:00 Ce bon vieux Michel a bien raison – il est beaucoup plus confortable de se laisser mener que de servir de guide. Moins de risques, moins de peine… et en cas de souci, on peut toujours passer une soufflante au meneur : ce n’est jamais de votre faute !
Mais aux Publications Agora, nous n’avons peur de rien – et nous faisons les deux : nous sommes aux avant-postes pour vous guider vers des tendances méconnues et pleines de potentiel…
… Et ensuite, nous assurons le suivi (haha !) de ces recommandations, afin que vous puissiez savoir, à tout moment, où vous en êtes et comment adapter votre portefeuille et votre épargne – quelles que soient les conditions du marché/du secteur en question.
L’édition du jour sera donc consacrée au passage en revue de certaines des opportunités que nous recommandons depuis quelques temps, pour voir où nous en sommes et si le potentiel reste intact.
00:45 Commençons par quelques nouvelles du côté du Bitcoin, qui a désormais atteint un moment historique de son évolution, comme nous l’explique Florian Darras dans sa dernière alerte Cryptos Trading :
« Il reste encore moins d’un millier d’unités à miner avant d’atteindre le cap historique des 18 millions d’unités mises en circulation.
Qu’est-ce que cela veut dire ?
Qu’à partir [du 19 octobre 2019], il ne restera plus que trois millions d’unités de bitcoins à extraire. Ce processus devrait prendre 120 ans.
Depuis la création du premier bloc le 3 janvier 2009, cet événement – qui n’a pas d’influence particulière sur les cours actuellement – nous rappelle tout de même le chemin parcouru jusqu’alors par la première des cryptomonnaies.
Surtout, il montre à quel point nous avons affaire à un actif dont la rareté va croissante à mesure que le temps passe. »
01:30 Si vous n’avez pas 120 ans devant vous, sachez qu’un autre événement affectera la plus importante des cryptos dès l’an prochain. Florian continue :
« En parallèle, un phénomène majeur surviendra le 14 mai 2020 : le halving.
Le halving, qui survient tous les 210 000 blocs, vient réduire de moitié la récompense des mineurs lorsqu’ils parviennent à miner, avec leur puissante machine, un nouveau bloc. Actuellement à 12,5 BTC par bloc, la récompense sera ramenée à 6,25 BTC.
Cette fonctionnalité habilement étudiée par Satoshi Nakamoto a été reprise sur d’autres jetons comme le Litecoin (LTC). Son impact est capital puisqu’elle réduit de moitié l’inflation sur notre cible, de manière totalement programmée. Or, moins d’inflation sur une cryptomonnaie limitée algorithmiquement en quantité participe à sa rareté.
Dans l’histoire du Bitcoin, l’effet a été très positif sur les cours : en novembre 2012, le premier halving, le marché encore très jeune a mis du temps à réagir, mais la progression du prix fut alors de 1 000%, amorçant le premier bull run.
En juillet 2016, le second halving participa à la magnifique croissance s’étalant sur un an et cinq mois et qui fit passer le prix du BTC d’environ 1 000 $ à son plus haut historique, proche des 20 000 $.
Bien entendu, les performances passées ne préjugent pas des performances futures… Mais il sera intéressant de voir comment le marché anticipera le halving tout proche de l’année 2020. »
Une date à surveiller, donc, si vous êtes positionné !
02:15 Autre innovation, autre secteur : l’intelligence artificielle, à laquelle nos spécialistes s’intéressent de très près depuis quelque temps déjà. Or petit à petit, l’I.A. s’internationalise ; les Etats-Unis – traditionnel géant en la matière – voient apparaître de nouveaux concurrents, dont les motivations ne sont pas uniquement politiques…
Explications dans les Dossiers de James Altucher :
« Au cours des siècles derniers, la ‘super-arme’ de choix prenait la forme d’une bombe. La super-arme de ce siècle sera l’intelligence artificielle (I.A.).
Depuis la prospérité industrielle et économique jusqu’à la suprématie militaire, les enjeux sont vastes. Le président russe Vladimir Poutine a même récemment suggéré lors d’une émission nationale que quiconque développera la meilleure technologie I.A. ‘deviendra le maître du monde’.
Ces dernières années, les entreprises américaines semblaient être des candidates prometteuses à ce titre. Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft (les fameux GAFA) investissent des sommes énormes pour développer cette puissante technologie.
Leur travail est certes prometteur, mais la Chine cherche à surpasser la Silicon Valley une bonne fois pour toutes.
L’intérêt de la Chine pour l’intelligence artificielle peut être décrit comme ‘une obsession nationale’. Le pays a pour objectif ‘d’aligner’ son marché intérieur de l’I.A. avec ses concurrents américains d’ici l’an prochain, et de devenir ‘leader mondial’ d’ici 2025.
Les grandes entreprises de la tech chinoise comme Alibaba, Tencent et Baidu augmentent leurs investissements dans l’I.A. avec le soutien de Beijing et de ses poches profondes. »
03:00 L’Empire du Milieu a-t-il des chances de battre l’Oncle Sam ? Et surtout… est-ce que cela fait naître des opportunités à votre niveau ?
D’après James, un peu de patience sera nécessaire, mais le potentiel est là :
« Il ne fait aucun doute qu’historiquement, la technologie chinoise a du retard sur l’innovation américaine. Cependant, la Chine semble très sérieuse dans son objectif de surpasser les Etats-Unis en tant que superpuissance dominante dans le monde ; il serait donc idiot d’ignorer ces entreprises et la menace potentielle qu’elles représentent pour la technologie américaine.
En fait, je ne serais pas surpris que nous commencions à voir l’I.A. chinoise influencer les marchés occidentaux dans les années qui viennent. En quoi est-ce important pour nous ?
Pour les investisseurs cherchant à diversifier leurs investissements I.A. au-delà des GAFA, l’avenir de la technologie chinoise n’a jamais été aussi radieux.
Investir dans cette technologie à l’échelle internationale pourrait être la clé de profits de long terme. »
Vous pouvez d’ailleurs retrouver les recommandations de James sur l’I.A. en cliquant ici, si l’aventure vous tente…
03:30 Passons à une bonne nouvelle de plus avec Ray Blanco, qui nous explique dans Opportunités Technos que le marché du cannabis légal a peut-être franchi un cap, après des semaines franchement difficiles :
« Un plus bas s’est peut-être établi, alors que les valeurs du cannabis ont grimpé depuis le 15.
L’ETFMG Alternative Harvest ETF (MJ) offre un excellent moyen de mesurer la santé des valeurs du cannabis.
Observez, ci-dessous, le graphique sur 30 jours retraçant les mouvements de MJ. A première vue, c’est désastreux !
Mais en zoomant sur les mouvements enregistrés à partir du 14 octobre, on observe certains signes indiquant que le cannabis pourrait enfin rebondir à partir de son plus bas.
Greg Guenthner – ami et expert technique avec qui je collabore – et moi, suivons deux signes haussiers en ce moment.
Le premier, c’est le fait que MJ a accompli ce que les experts de marché appellent une ‘golden cross’ : c’est ainsi que l’on désigne le croisement à la hausse de la moyenne mobile à 50 jours et de la moyenne mobile à 200 jours. Cela peut signaler qu’il y a encore un potentiel de hausse.
Le second signal haussier est le suivant : à partir du plus-bas du 14 octobre, MJ commence apparemment à opérer quotidiennement une série de plus bas toujours plus hauts. »
Ce n’est qu’un frémissement, bien entendu – et rien n’est acquis, comme toujours sur les marchés… mais tout de même, les indices positifs se multiplient et sont de plus en plus solides, comme l’explique encore Ray dans la suite de son article, lisible ici.
D’ici la hausse, il est encore temps de vous positionner à bon prix sur les meilleures valeurs du secteur : Ray vous révèle ses recommandations par ici.
04:30 Enfin, terminons avec un actif nettement moins innovant (euphémisme) que les précédents… mais néanmoins indispensable par les temps d’incertitude que nous traversons actuellement – je parle bien entendu de l’or.
Je ne vais pas me pencher sur les vertus de l’investissement aurifère aujourd’hui, mais plutôt sur les modalités pratiques de son achat… et notamment de son stockage. Nicolas Perrin entame aujourd’hui dans La Chronique Agora une série sur le sujet :
« Si vous êtes un lecteur régulier de ces colonnes, sans doute vous êtes-vous déjà penché de près sur l’investissement en métaux précieux, en particulier en or et en argent physique.
Face à la multitude de négociants présents sur le marché, peut-être même avez-vous délaissé les solutions traditionnelles que sont les bureaux de change et de métaux précieux, ainsi que les banques.
En effet, depuis le début des années 2000 se sont développés de nouveaux acteurs en ligne qui vous proposent de stocker vos métaux dans les coffres d’une société tierce, en dehors du système bancaire, à l’étranger.
Lorsque vous achetez vos métaux sur son site internet, ce type de négociant vous propose de les stocker au sein des entrepôts de l’une des sociétés spécialisées dans le gardiennage et le transport de fonds avec lesquelles il collabore.
[…] Cette option présente tout d’abord l’avantage de vous permettre de conserver votre assurance patrimoniale en dehors du secteur bancaire. Vos métaux précieux physiques seront en effet plus en sécurité s’ils sont stockés auprès de sociétés spécialisées dans le gardiennage et le transport de fonds que s’ils sont stockés auprès d’entités dont le prêt constitue le cœur de métier, a fortiori dans le cas d’une crise financière ou monétaire. »
Ce n’est bien entendu pas le seul avantage de ces nouveaux intervenants sur le marché : Nicolas vous en dit plus ici – notamment sur un pays en particulier qui vaut la peine qu’on s’y intéresse dans le cadre d’achats aurifères.
Notez au passage que cet article est le premier d’une série de trois. Si le sujet vous intéresse, je vous recommande de vous inscrire à La Chronique Agora (si ce n’est pas déjà le cas) afin de ne pas manquer un seul épisode…
Sur ce, meneur ou suiveur, je vous souhaite de passer une excellente soirée !
Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes
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