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Coup de mou

Par 18 mars 2020Alertes

« Le travail fatigue même les ânes. »

– Mateo Alemán

 

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Avant tout, la question rituelle : comment allez-vous ? J’espère que vous et vos proches êtes à l’abri et que vous tenez bon.

Votre correspondante accuse quant à elle un petit coup de mou aujourd’hui – montagnes russes boursières et insomnies ne font pas bon ménage, et contrairement à Bill Bonner, je n’ai pas de retraite idyllique où aller prendre un petit bol d’air (vous pouvez le faire par procuration, ceci dit, en cliquant ici. Une petite évasion, ça fait du bien…).

Heureusement, je peux m’appuyer sur le reste de l’équipe qui reste tout à fait vaillant et vigilant… et nos spécialistes, bien que délocalisés, qui continuent de surveiller les marchés pour vous.

00:15 J’aimerais commencer aujourd’hui par le toujours excellent Dan Denning, qui nous livre dans La Chronique Agora une analyse claire, calme et détaillée de la situation, de ce qu’elle signifie, de la suite possible des événements… et de ce que vous pouvez faire pour y réagir.

Il entame son article avec un graphique…


S&P500
 

01:00 … Commentant ensuite :

« La rapidité de la baisse qui vient de commencer est spectaculaire, mais pas si surprenante. Le marché a perdu plus de 26% en 16 sessions. C’est une baisse record, notamment jeudi dernier, où le S&P 500 a enregistré le deuxième plus gros recul de son histoire, avec 9,5%.

En 2019, nous avons assisté à une ‘expansion multiple’ : les investisseurs passifs et les algorithmes se sont précipités vers la technologie et les titres en forte progression, ce qui a alimenté une hausse du S&P de 32%… Cette expansion s’est désormais transformée en contraction multiple.

En 2018, la valeur boursière du marché était en augmentation. Cette augmentation s’est encore accentuée après Noël 2018, lorsque Steve Mnuchin, secrétaire au département du Trésor US, a pris son téléphone pour éviter un retournement (le marché a progressé de 44% entre ce moment et l’effondrement).

La baisse des chiffres d’affaires attendue aujourd’hui après les quarantaines imposées à la société dans son ensemble en raison du coronavirus a suffi à faire exploser la bulle.

L’ampleur de la baisse n’est pas inhabituelle : seule sa rapidité est remarquable.« 

La suite est juste ici – avec plus d’explications sur la situation actuelle, et surtout comment vous adapter, à votre niveau, pour assurer la sécurité (voire l’accroissement) de votre patrimoine en ce moment.

Une lecture indispensable, et en deux épisodes ; je vous reparlerai du second dès demain, quand il sera en ligne. En attendant, vous pouvez aussi trouver des conseils dans la droite ligne de ceux de Dan en cliquant ici.

01:45 En parlant de protection, vous êtes nombreux à vous demander ce qui arrive à l’or et aux autres métaux précieux : pourquoi baissent-ils obstinément, et auraient-ils perdu leur statut de valeur refuge ?

Eric Lewin nous donne quelques éléments de réponse à cette dégringolade dans MicroCaps Fortune – et recommande au passage aux investisseurs aurifères de tenir bon :

« Au chapitre aurifère, l’once de métal fin reste scotchée autour de 1 500 $. Nous restons fondamentalement confiants concernant la relique barbare, mais par les temps qui courent, comprenons que les baisses générales auxquelles les investisseurs sont confrontés sur leurs différents actifs les amènent à vendre sans détails ni délais afin de disposer d’un maximum de liquidités. 

[…] Alors que les gérants obligataires essuient de très fortes pertes, le cours de l’argent-métal est en chute libre. Nous étions autour de 18 $ l’once le 27 février dernier et celle-ci cote maintenant sur des niveaux de 12,40 $. Les investisseurs semblent considérer l’argent comme un actif extrêmement lié au cycle économique et non plus comme une matière première.

Résultat des courses, le ratio gold/argent atteint un niveau hallucinant et totalement irrationnel de 118.

Une forme de folie s’est emparée de tous les compartiments et, j’insiste, mieux vaut laisser la tempête passer dans l’immédiat. »

Attendre et tenir bon, donc, un refrain qui court actuellement dans toutes nos publications. Pas de précipitation ni de panique – et suivez bien les conseils de nos rédacteurs avant de prendre position.

02:30 Rappelez-vous aussi, au passage, que l’or avait aussi connu une phase de dégringolade initiale en 2008, lors de la crise des subprime, comme l’indique ce graphique du prix du métal jaune :


Prix de l'or
Source : GoldRepublic.com
 

Une fois la vague de vente terminée, le métal jaune avait retrouvé toutes ses couleurs… et entamé une spectaculaire ascension.

Nos spécialistes sont d’avis qu’il en sera de même cette fois-ci : si vous êtes positionné, tenez bon (et envisagez éventuellement de vous renforcer, si et seulement si vous avez des liquidités disponibles).

03:15 Tenez, une autre question qui occupe les esprits en ce moment : les marchés vont-ils fermer ?

Philippe Béchade nous livre son analyse complète dans La Bourse au Quotidien – et clairement, selon lui, ce ne serait pas une bonne idée :

« [Songer] à fermer les marchés lorsqu’ils baissent trop, n’est-ce pas casser le thermomètre s’il descend au-delà de -30 ?

Pourquoi tout fermer à -30 et pas à -28, ou à -35% ?

Pourquoi ne pas fermer symétriquement la Bourse quand le Nasdaq prend +38% (ce qui est reconnu aujourd’hui comme complètement idiot) alors que la croissance des bénéfices est nulle, ou Tesla qui fait x3 en 15 jours pour cause de corner à la hausse ?

La fermeture de quelques jours décidée en plein chaos des attentats du 11 septembre n’a pas été imposée parce que la chute de Wall Street était trop brutale, mais parce que certains opérateurs majeurs avaient disparu corps et biens avec l’effondrement du World Trade Center.

Fermer les marchés ne ferait qu’exacerber l’anxiété avec l’insupportable sentiment d’être fait ‘prisonnier’.

Et si les gouvernements décident d’une fermeture d’ici la fin de la semaine, ce serait pour rouvrir quand ? Et qu’est-ce qui nous garantit qu’après une réouverture ratée, les échanges ne seront pas clôturés dans les heures qui suivent ? Est-ce que ces transactions compteront ? Est-ce qu’on recommence jusqu’à ce que la hausse soit au rendez-vous (de la hausse, sinon rien) ?« 

La suite – très intéressante et invitant à la réflexion (parfait quand on est coincé chez soi !) – est accessible ici. Et n’oubliez pas, par ailleurs, que vous pouvez recevoir toutes les analyses et conseils de Philippe directement dans votre boîte aux lettres en cliquant ici.

04:15 Enfin, terminons avec Robert Kiyosaki et une petite dose de pragmatisme et de motivation – histoire de se remettre d’aplomb alors que l’inquiétude, l’incertitude et la crainte règnent aussi bien sur les marchés qu’en dehors.

Voici ce que Robert explique dans Investissements Personnels :

« La peur est une réalité. Pour tout le monde. Et tout le monde a peur de perdre de l’argent, même les personnes riches. Mais la peur n’est pas le véritable problème. C’est la façon dont vous gérez cette peur.

Personne n’aime perdre, mais la différence majeure entre les champions et les éternels perdants est leur manière de gérer les échecs lorsqu’ils surviennent. De façon similaire, la différence principale entre une personne riche et une personne pauvre est leur manière de gérer leur peur.

Toutes les personnes riches que j’ai rencontrées au cours de ma vie m’ont confié avoir déjà perdu de l’argent. Mais j’ai rencontré de nombreuses personnes pauvres qui n’ont jamais perdu un centime, en termes d’investissement. Mon père pauvre en faisait partie. Il avait peur de perdre de l’argent, mais au lieu d’y faire face, il ignorait cette peur. Il ne faisait rien. Il évitait simplement le sujet, il refusait d’en discuter. Jouer la sécurité lui a permis de ne pas perdre d’argent, mais ça ne l’a pas pour autant aidé à en gagner.

D’un autre côté, mon père riche me disait que si je voulais être riche, il fallait d’abord que j’admette ma peur et que je la surmonte. Il disait que la meilleure façon de le faire était de penser comme un Texan.« 

Et comment pensent les Texans exactement, me direz-vous ? Eh bien, lisez la suite de l’article pour le découvrir…

… Et nous nous retrouverons pour notre part dès demain. En attendant, je vous souhaite une très bonne soirée !

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

 


★★★  Le chiffre du jour  ★★★

+10%

Malgré la tempête actuelle, nos spécialistes continuent d’engranger des gains : c’est le cas de Mathieu Lebrun, qui a permis à ses lecteurs d’enregistrer hier une plus-value ultra-rapide de 10%, grâce à la volatilité actuelle !

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