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Le marché est cassé

Par 26 mars 2020Alertes

« Trop tendue, la corde casse. »

– Proverbe français

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Eh bien, le rebond n’aura pas duré très longtemps – même s’il a permis de respirer pendant quelques jours. Les chiffres du chômage américain sont venus interrompre la série haussière du CAC 40…

… Tout en nourrissant, paradoxalement, une certaine espérance du côté des intervenants boursiers, retombés dans un schéma familier : « Mauvaise nouvelles = mesures de relance de la part des autorités, youpi ! »

Nous allons bien voir quelle sera la réaction de la Fed et du gouvernement de Donald Trump…

00:30 En attendant, il est intéressant d’examiner non pas le contenu de ces annonces… mais plutôt le moment où elles sont faites.

Car comme l’indique Gilles Leclerc dans une analyse tout à fait passionnante, le timing des autorités n’est absolument pas dû au hasard. Explications :

« [Ces] interventions destinées à sauver le système financier et à éviter la débâcle des indices boursiers n’interviennent pas n’importe où, ni n’importe comment… Leur timing est en fait extrêmement précis et la finalité est de défendre les supports de tendance long terme des indices les plus en vue.

Sur les deux graphiques ci-après, ces supports de tendance de long terme sont mis en évidence par les segments verts. La réaction des prix sur ces supports est matérialisée par des flèches vertes et la dernière réaction (celle en cours) par une flèche bleue.

Vous allez voir que ces points d’impacts n’ont rien d’aléatoire et que ‘les choses sont bien faites’ pour tenter de préserver la hausse des indices.

J’ai pris pour exemples le Dow Jones et le S&P500, deux indices que nous avions également passés au crible la semaine dernière dans la lettre Béchade Confidentiel.

Mon confrère Philippe Béchade et moi prophétisions dans les colonnes de ce service ‘le début d’un rebond’ et voyions, à l’aune des graphiques, ‘une raison (logique ?) de continuer de prendre des profits sur les positions baissières’. Et de poursuivre : ‘les interventions des autorités permettront d’endiguer la baisse ? Franchement, il est probable que oui – à court terme en tout cas’. »

01:15 La réaction ne s’est pas fait attendre, continue Gilles, en présentant des graphiques très clairs – sur le Dow Jones d’abord :


graphique Dow Jones
Cliquez sur le graphique pour l’agrandir
L’analyse se poursuit dans La Bourse au Quotidien – avec notamment les niveaux à surveiller à partir de maintenant – mais aussi les points de vigilance qui pourraient venir invalider ce rebond : cliquez ici pour continuer à lire !

02:15 Et puisqu’on en est à parler mesures, effets et conséquences, j’attire votre attention sur un parallèle intéressant, dressé par Bill Bonner dans La Chronique Agora… avec une situation étrangement similaire il y a un petit siècle : la grippe espagnole de 1918/1919.

La réaction des Etats à la crise a été bien différente à l’époque, comme l’explique Bill :

« En 1918, comme nous avons commencé à le voir hier, il n’y avait pas d’épidémiologistes pour expliquer les risques encourus en traînant avec les autres. Pas plus qu’il n’y avait d’antibiotiques pour lutter contre les infections secondaires. Personne ne savait exactement comment le virus de la grippe espagnole fonctionnait, mais il était visiblement infectieux.

La distanciation sociale fonctionnait à l’époque… tout comme aujourd’hui.

Les gouvernements encourageaient les gens à ne pas cracher sur les trottoirs. Ils conseillaient également de dormir toutes fenêtres ouvertes.

Ce qu’ils n’ont pas fait… et n’ont pas eu besoin de faire… c’était de paniquer et mettre en place un gigantesque programme d’impression monétaire pour venir au secours de l’économie.

L’économie n’avait pas besoin d’être guérie de sa fièvre. Elle n’en a jamais besoin. Ce dont elle a besoin, c’est qu’on la guérisse du gouvernement. »

Cet adage se vérifiera-t-il cette fois encore ? Seul l’avenir nous le dira… mais en attendant de voir si les remèdes de cheval administrés par nos gouvernements ont aidé à guérir le patient… ou au contraire à le tuer…

… Rien n’interdit de stocker dans votre pharmacie personnelle quelques médicaments vraiment efficaces : c’est par ici ! (La suite de l’article de Bill, quant à elle, est par là.)

03:00 Ceci dit, avant même de se projeter à l’an prochain (ou même au mois prochain), il faut aussi rester lucide quant à la réalité de la situation actuelle – comme l’explique James Altucher dans Investissements Personnels :

« Le marché est cassé.

La bonne nouvelle, c’est qu’il s’agit d’un mécanisme qui s’auto-corrige. Il se réparera tout seul avec le temps.

La mauvaise nouvelle, c’est que nous ne savons pas de combien de temps il aura besoin, ni à partir de quel niveau la reprise commencera. Mais en tout cas, une chose est sûre : ce n’est pas la mort des actions.

Pendant près d’une décennie, des esprits négatifs n’ont eu de cesse d’annoncer que la fin de l’argent gratuit signerait la destruction du marché. D’autres ont invoqué une dizaine d’autres raisons pour lesquelles les actions finiraient inévitablement par chuter violemment. Pas un seul d’entre eux n’a jamais envisagé un virus comme cause possible.

C’est comme cela que les cygnes noirs, ces événements rares, fonctionnent. Même les meilleurs, les plus intelligents, ne peuvent les voir arriver jusqu’à ce qu’ils nous tombent dessus. »

03:30 James continue ensuite sur une notion qu’il est essentiel de comprendre si vous voulez sortir gagnant de la crise – quelle que soit sa gravité et quelle que soit sa durée :

« [Des] décombres surgiront des opportunités pour établir des positions dans des titres de haute qualité, telles que nous n’en avons pas vues depuis la crise financière il y a plus d’une dizaine d’années. Le défi est de voir la forêt (les opportunités à long terme) à travers la panique – c’est-à-dire les arbres.

La manière dont on y est arrivé lors des krachs passés ? En évitant d’attendre d’être au plus bas.

D’abord, n’essayez pas de deviner quand exactement aura lieu le retournement du marché. La douleur n’est pas si importante si vous avez anticipé. Ensuite, pensez à échelonner vos positions. Par exemple, si vous souhaitez investir 2 500 $, faites-le par 500 $. Investissez $ dollars maintenant et voyez ce qui arrive. Si le marché chute encore de 10% à 15%, alors ajoutez 500 $ supplémentaires. S’il ne chute plus, alors ajoutez 250 $ supplémentaires lorsque les choses commencent à se tasser.

La chose la plus importante à faire en ce moment est d’éviter les gros titres des médias et de ne pas paniquer. Il est fort probable que nous considérerons 2020 comme une année d’opportunités fantastiques. Les investisseurs devraient repositionner leur horizon temporel au-delà de quelques semaines, voire de quelques mois, pour ce qu’ils détiennent déjà et ce qu’ils prévoient d’acheter bientôt. »

Vous voyez ? Sang-froid et patience, comme je vous le répète depuis quelques jours ! L’article dans son intégralité – il comprend d’autres conseils tout aussi sains et concrets – se trouve juste ici. Et si vous voulez aller plus loin en investissant avec James, il suffit de cliquer ici.

04:15 Parmi les opportunités fantastiques dont parle James, il y a celles qui se trouveront dans le secteur des biotech – dont le rebond promet d’être spectaculaire, selon Ray Blanco.

Il va cependant falloir être un peu attentif et vigilant pour en profiter, explique-t-il dans Opportunités Technos, car l’évolution ne se fera pas d’un bloc :

« Il existe de nombreux stades auxquels les essais d’une biotech peuvent produire des mouvements positifs ou négatifs.

Observons l’exemple de Novavax (NASDAQ : NVAX), le 24 mars : des nouvelles positives ont été divulguées, ce jour-là, concernant son dernier essai de vaccin expérimental contre la grippe : le NanoFlu. Cela a fait flamber l’action – de 30% au moment où je rédige ces lignes.

Mais, si l’on regarde l’historique de cette société, toutefois, on constate que la valeur de NVAX a déjà été dix fois supérieure à celle d’aujourd’hui. Car les essais des biotechs peuvent être gratifiants mais également punitifs : en 2016, le vaccin expérimental de Novavax, concernant le virus respiratoire syncytial, a échoué lors d’un essai de phase avancée. Et l’action a chuté de 80% du jour au lendemain, effaçant d’un coup 1,75 Md$ de capitalisation boursière.

Alors mon rôle consiste à dénicher, pour vous, les meilleures sociétés innovantes de leur secteur et à vous offrir, potentiellement, les meilleures chances de mettre le doigt sur les sociétés qui franchiront la ligne d’arrivée.

Pour les lecteurs de New Tech Insider, j’ai ciblé deux sociétés qui, selon moi, ont une bonne chance de développer un traitement contre le COVID-19. Et dans le contexte de cette crise qui nous entoure, la première qui développera un traitement efficace verra décoller son action, et pourrait rapporter très gros aux investisseurs. Cliquez ici pour en savoir plus.

Lorsque le marché rebondira, et que toute cette histoire sera derrière nous… les biotechs seront en tête du peloton. »

Patience et longueur de temps…, comme disait ce bon vieux Jean. Et en attendant, nos spécialistes continueront d’être à vos côtés pour vous guider et vous conseiller.

Restez à l’écoute… et bonne soirée !

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

 

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