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En route pour Mars

Par 27 mars 2020Alertes

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Eh bien, ça ne traîne pas : les indices étaient joliment dans le vert ce matin… les voilà revenus à un rouge unanime. Le coronavirus ne se laisse décidément pas oublier, notamment aux Etats-Unis, et les marchés s’en ressentent.

Bon, cela ne vous surprendra pas : voilà plusieurs jours que nous appelons à la prudence, en martelant que la hausse, toute hausse, reste fragile.

00:30 Il suffit de regarder ce qu’en dit Gilles Leclerc dans La Bourse au Quotidien ce matin, alors qu’il revenait sur l’envolée récente du CAC 40 :

« Les 4 500 points ont donc été touchés et même dépassés hier et, d’une façon générale, ne nous mentons pas : les choses vont extrêmement vite.

Pour s’en convaincre, commençons par un graphique en vue mensuelle. Y figurent une résistance ‘R’ (le rectangle rouge horizontal) et un support (le rectangle vert horizontal des 3 600 points).


Cours CAC40
Cliquez sur l’image pour l’afficher en grand.

 

Maintenant que le range a été balayé, que ‘vaut’ ce pull back ? S’agit-il d’une simple réponse purement algorithmique ou y’a-t-il eu une réelle participation des investisseurs ? En d’autres termes, l’évolution des volumes d’échange révèle-t-elle ou non l’émergence d’un consensus haussier ?« 

Rien n’est moins sûr, continue Gilles dans la suite de son article, consultable ici – il y rajoute un graphique ainsi que des indications de seuils à surveiller par la suite. Très utile pour orienter vos décisions de trading et d’investissement…

01:15 Evidemment, les fondamentaux n’invitent guère plus à l’optimisme, comme le rappelle Olivier Delamarche dans le nouveau numéro de sa lettre, Delamarche en Liberté :

« Le chômage réel est beaucoup plus élevé que les chiffres officiels, les ménages n’ont pas reconstitué d’épargne, les PME n’ont pas beaucoup de trésorerie et de fonds propres. Du côté des grandes entreprises, beaucoup d’entre elles sont déjà objectivement en faillite, mais maintenues en vie sous perfusion. C’est ce qu’on appelle les entreprises zombies.

Les Etats sont aussi surendettés. A la différence de 2008 ou des crises précédentes où le taux de dettes par rapport au PIB était entre 50% et 60%, il dépasse aujourd’hui les 100% pour la totalité des pays.

Ne pensez pas que les Américains soient dans une meilleure position. Rappelez-vous que plus de la moitié d’entre eux n’ont pas 400 $ d’avance sur leurs comptes en banque et ce n’est pas avec ça qu’ils vont pouvoir se payer une journée de réanimation dans un hôpital. Les conséquences vont être terribles en nombre de morts. Je ne doute pas qu’en période électorale monsieur Trump ne fasse feu de tout bois pour rester en place, même dire les pires bêtises. Malheureusement, tout a un coût. »

02:00 Le coût en question est extrêmement élevé… durable… et les marchés continueront de s’en ressentir pendant longtemps encore.

Olivier continue la démonstration :

« On peut demander à la Banque centrale de sortir des trillions pour les déverser sur les marchés. Il n’est pas dit que vous stoppiez la baisse et cela n’a aucun effet sur l’économie réelle.

On peut s’endetter massivement en baissant les impôts et en compensant directement les pertes du privé, entreprises et salariés, mais dans ce cas la dette explose et – ce n’est pas la première fois que je vous le dis – la dette c’est de l’impôt décalé. Et à partir d’un certain niveau cela plombe la croissance, réduit à zéro les capacités d’intervention de l’Etat et détruit la monnaie.

On peut même donner directement de l’argent à tout le monde. C’est la dernière proposition de M. Trump : 1 000 $, 2 000 $, 3 000 $ ou 10 000 $, pourquoi pas !

De prime abord, c’est plutôt sympathique comme proposition, de donner l’argent aux gens plutôt qu’aux banques. Mais comme tout, cela a des conséquences, sur la dette, sur la monnaie (hyperinflation) et donc sur les impôts futurs. En plus, cela donne une petite érection de PIB. Le temps que les ménages dépensent cette somme, puis l’activité retombe. Il faut donc que l’hélicoptère revienne et, dans ce cas, la monnaie s’effondre complètement.

A l’heure où j’écris ces lignes, beaucoup vous diront que les marchés ont déjà bien reculé. Le Dow Jones de 30%, le CAC 40 de 38%, le DAX de 38%, le Nikkei de 30%. C’est beaucoup et ce pourrait être un plus bas si nous étions dans une situation normale.

En effet, le prix d’une récession normale sur les marchés se situe entre 30% et 40%, mais dans le cas présent, nous sommes dans une situation qui est tout sauf normale. L’objectif de prix sur les marchés me semble plus proche de 50% à 60%, soit 2 500 sur le CAC 40, 12 000 sur le DJIA, 10 000 sur le Nikkei. Si ces niveaux vous paraissent fous, dites-vous que ce n’est qu’un simple retour sur ceux de 2008-2009. Il n’y a donc rien d’extraordinaire.« 

Voilà voilà… Et puisque vous êtes ainsi dûment prévenu – munissez-vous sans plus attendre du kit de survie financière élaboré par Olivier et son équipe, afin de faire face à la crise : il est disponible en cliquant ici.

03:00 Tenez, allons plus loin, avec Bruno Bertez – qui se demande carrément, dans La Chronique Agora, s’il vaut encore la peine d’acheter des actions.

Pour répondre à cette question cruciale, il se base sur quelques éléments très clairs – notamment celui-ci :

« Puisqu’il y a une certaine incertitude, les investisseurs exigent généralement une ‘prime de risque’ bien supérieure au taux d’intérêt des valeurs du Trésor – lesquelles sont considérés comme sans risque.

Si les investisseurs/spéculateurs qui interviennent sur les marchés font monter les évaluations à des niveaux trop élevés, cela implique qu’ils ‘fixent le prix’ à des niveaux où les rendements deviennent nuls ou négatifs.

Si inversement ils font baisser les prix et fixent ceux-ci à des niveaux très bas, cela implique qu’ils font monter la rentabilité : il devient intéressant d’investir. »

Est-ce bien le cas en ce moment ? De quels autres critères devez-vous tenir compte avant d’investir (et surtout, n’oubliez pas le rôle des dividendes…) ?

Bruno explore les réponses par ici.

03:45 Enfin, pour votre lecture du week-end, je vous propose de fuir cet épouvantable mois de mars en allant… sur Mars (haha).


Mars
Admettez, un peu d’évasion ferait du bien…
 

C’est Ray Blanco qui nous y emmène, en compagnie d’Elon Musk – dont l’appétit pour l’exploration spatiale est bien connu.

Récit dans Opportunités Technos :

« Musk a exprimé son désir d’aller sur Mars avant de mourir. Mais il a dit qu’au rythme actuel, ce ne serait pas possible à moins d’innover à un rythme plus rapide.

Et même s’il y a eu des rumeurs concernant une éventuelle scission de Starlink, sa société dédiée à l’internet par satellite, il a déclaré qu’il n’y aurait aucun projet dans ce sens tant que tout ne fonctionnerait pas de façon effective.

A l’heure actuelle, tout le monde se concentre pour que tout fonctionne au plus vite.

Le 16 mars, SpaceX avait l’intention de lancer 60 nouveaux satellites Starlink. Mais cela n’a pas été possible en raison de problèmes de moteur sur le lanceur.

Leur objectif est de placer 42 000 satellites dans l’espace (les chiffres grimpent sans cesse), et malgré ce léger contretemps, c’est bien engagé, nous en sommes, si ma mémoire est bonne, à 360.

Musk, le capitaine du navire, se montre infatigable dans sa quête de l’espace.

En début de mois, on a appris qu’il avait convoqué une réunion générale à SpaceX, pour découvrir pourquoi l’usine ne fonctionnait pas 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 afin de construire une fusée capable de transporter un jour du fret et des passagers sur Mars.

Petit détail : la réunion a eu lieu à 1h du matin, un dimanche.

Est-ce de la folie pure ou le génie de l’innovation ? A vous de voir… »

La suite de l’article – qui aborde également les concurrents de Starlink – se trouve ici. Vous verrez qu’il y a des ouvertures très intéressantes dans un secteur bien particulier… que Ray Blanco recommande d’ailleurs à ses lecteurs : vous pouvez en savoir plus dès maintenant en cliquant ici.

04:45 Pour terminer… une information et un rappel !

Concernant l’information – je vous conseille de surveiller votre boîte e-mail demain vers 14h, car nous sommes en train de mettre la dernière main à un projet entièrement inédit… parfaitement adapté pour vous aider à traverser la crise actuelle. Nous avons hâte de pouvoir vous en parler.

Et pour rappel… notre ligne téléphonique est toujours disponible, pour y poser toutes vos questions. C’est 100% anonyme… et gratuit. Il suffit de composer le 01 73 79 56 08, ou de cliquer ici : nos spécialistes sélectionneront et répondront régulièrement aux questions les plus fréquentes.

C’est tout pour aujourd’hui ! Bon week-end… et à lundi.

Excellente soirée,

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

 


★★★  Le chiffre du jour  ★★★
9 jours

C’est le temps qu’il vous faut pour engranger plus de 22 000 € potentiels grâce à cette stratégie hors du commun.

La période actuelle est particulière propice à ce type d’investissement : positionnez-vous sans plus attendre !

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