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Le pire est-il derrière nous ?

Par 14 avril 2020Alertes

« Celui qui ouvre une porte d’école, ferme une prison. »

– Victor Hugo

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Eh bien, on rempile pour un mois ! Le mois de juin 2020 sera sans doute rempli de créatures hâves, errant dans les rues derrière leur masque, clignant des yeux, mal habituées à se trouver sous le soleil pendant d’aussi longues périodes…

… Ou pas, si l’on en juge par les rues et jardins de mon quartier, envahis d’enfants et d’oiseaux qui profitent de la liberté et du beau temps.

En tout cas, le retour à la normale est encore loin – pour nous en tout cas : sur les marchés, en revanche, on dirait que les beaux jours sont déjà là… pour l’instant au moins ! Le CAC 40, par exemple, est en hausse à l’heure où j’écris ces lignes.

00:30 Mathieu Lebrun en vient même à se demander si le pire est derrière nous – boursièrement parlant en tout cas. Se pourrait-il que les marchés se préparent désormais à récupérer un peu ?

Mathieu explique dans La Bourse au Quotidien que plusieurs grands intervenants souscrivent à cette hypothèse, notamment du côté américain :

« [Le] broker JPMorgan […] estimait fin mars que le marché américain avait probablement ‘touché le fond’. Début avril, sa compatriote Morgan Stanley arrivait à la même conclusion, imitée il y a quelques jours Goldman Sachs.

Nous avons donc trois courtiers parmi les plus respectés au monde qui arrivent à la même conclusion et tous ont un horizon de placement similaire, c’est-à-dire autour de 12 à 18 mois. Reste que si Wall Street a de leurs points de vue mangé son pain noir à long terme, il serait bien étonnant qu’il ne traverse pas l’une ou l’autre zone de turbulences à brève échéance. »

01:00 Brève… à quel point ? Eh bien, les prochaines semaines ne devraient pas être de tout repos, notamment à cause des résultats trimestriels – dont la « saison » des publications est en train de s’ouvrir, et qui s’annonce difficile (euphémisme). Mathieu reprend :

« A en croire le responsable de la stratégie actions de Goldman Sachs, David Kostin, il y aurait même moins de potentiel à la hausse qu’à la baisse ces prochaines semaines. Telle est également mon opinion et je distingue pour ma part deux risques majeurs d’ici l’été.

Pour commencer, la saison des résultats trimestriels sera bien entendu émaillée de multiples avertissements sur résultats et autres abaissements de perspectives. A quel point le ralentissement est-il acté ? Les investisseurs l’ont-ils ‘pricé’ au-delà du deuxième trimestre qui vient de débuter ?

D’un point de vue graphique, le S&P 500 poursuit quoi qu’il en soit la reprise haussière amorcée depuis la fin du mois de mars. Pour autant, je pense que l’on va vite ‘arriver dans le dur’, c’est-à-dire la région des 2 800/2 900 points, qui correspond à la zone de retracement de 50/61,8% de Fibonacci de l’ensemble du mouvement baissier antérieur (visible en rouge ci-dessous).


 

Et avec des volumes en baisse (cf. la flèche noire descendante en partie basse de graphique), je crains que la reprise actuelle soit uniquement d’ordre technique. En d’autres termes, alors qu’une figure en drapeau/biseau ascendant est probablement en train de se former (voir les pointillés noirs), une nouvelle rechute vers les récents points bas pourrait à mon sens survenir dans le courant du printemps.« 

L’intégralité de l’article de Mathieu se trouve juste ici – et la conclusion est claire : prudence. La hausse fait du bien… mais ne vous emballez pas trop. Si vous êtes trader, il pourrait cependant y avoir de belles opportunités, là encore à condition de garder la tête froide.

Mathieu peut vous guider au quotidien d’ailleurs – il suffit de cliquer ici pour profiter des meilleures opportunités qu’il identifie pour ses lecteurs.

02:00 Ne tombez pas dans le piège qui guette souvent l’investisseur assommé par la baisse… et désormais prêt à se jeter sur la moindre bonne nouvelle. James Altucher en parle dans la dernière alerte e-mail de son Top 1% :

« Dans les périodes troublées comme celle que nous vivons actuellement, c’est la peur de passer à côté de quelque chose qui nuit aux investisseurs.

Mais je vous promets qu’en période d’incertitude économique telle que celle-ci, la dernière chose à faire est de courir après des cours plus élevés.

Des occasions sont en train de voir le jour.

Mais le jeu n’en vaut la chandelle que si le cours est juste. Et vu les cours actuels et l’incertitude concernant les futurs gains des entreprises et la réouverture de l’économie américaine, ces cours sont trop élevés pour que vous vous lanciez dans des opérations d’achat agressives.

Je souhaite donc que vous gardiez le cap, demeuriez patient et soyez prêt à bondir quand je vous enverrai des informations sur les nombreuses possibilités d’investissement qui se matérialiseront, je l’espère, dans les semaines et mois à venir. »

Pour bénéficier des conseils de James, c’est par ici. Parmi mes privilèges, à la rédaction, il y a celui de pouvoir lire les publications « en avant-première »… et je peux vous dire que James a repéré quelques très belles opportunités !

02:45 Parmi les secteurs les plus intéressants du moment, les technos semblent particulièrement bien parties – et ce n’est pas Jonas Elmerraji qui me contredira.

Il explique dans le bien-nommé Opportunités Technos :

« Malgré toute l’incertitude, une chose est devenue limpide. Comme nous l’indique le comportement des GAFAM, les valeurs technologiques représentent le meilleur pari sur le marché actuel.

Le fait est que lorsqu’une période devient difficile, il est encore plus important de ‘détenir ce qui fonctionne’.

Dans un contexte de marché haussier, cela signifie qu’il faut détenir les actions qui surperforment le marché.

Dans un contexte de marché baissier, cela veut dire parfois qu’il faut détenir les actions qui sont ‘moins pires’ qu’un marché actions en baisse. »

03:30 Attendez… est-ce que ce n’est pas l’inverse de l’adage boursier « acheter quand ça baisse, vendre quand ça grimpe » ?

En temps ordinaire, oui… mais les circonstances actuelles sont loin d’être « ordinaires ». Et comme l’explique encore Jonas :

« Pourquoi acheter des actions qui se comportent mieux que le reste du peloton ?

Les études montrent que ces valeurs persistent à surperformer.

Enormément d’études menées par des universitaires et des professionnels montrent que les actions affichant de hauts rendements à horizon trois à douze mois génèrent des gains excédentaires l’année suivante.

Bref, la surperformance persiste.

Or, les valeurs technologiques surperforment énormément, en ce moment…« 

La suite – avec la preuve en graphique – se trouve juste ici. Et je précise, si besoin était, que nous avons un spécialiste « maison » des nouvelles technologies dont les performances ne sont plus à prouver : Ray Blanco.

Vous pouvez profiter de ses conseils par ici si vous êtes plutôt investisseur de long terme… ou par là si des opportunités plus rapides vous tentent.

04:15 Je vous quitte aujourd’hui sur cette comparaison de Jim Rickards, qui rappelle que les crises ont de très nombreuses conséquences – pas toutes immédiates… et pas toutes directes, surtout lorsque plusieurs facteurs s’entrecroisent.

Jim nous ramène sur les lieux de la catastrophe de Fukushima, au Japon, en mars 2011 :

« Les événements de Fukushima ont débuté avec un séisme survenu dans l’océan Pacifique, au large des côtes de la préfecture de Fukushima, au Japon. Ce séisme aurait pu être un événement isolé mais, au contraire, il a déclenché un tsunami.

Ce tsunami aurait pu s’abattre sur le littoral d’une région inhabitée mais, au contraire, il a frappé la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, construite sur les côtes de Fukushima, dans la ville d’Okuma.

Ensuite, à cause de l’impact du tsunami, la centrale nucléaire a perdu son liquide de refroidissement, ce qui a provoqué la fusion des cœurs de trois réacteurs et trois explosions d’hydrogène.

Enfin, la Bourse de Tokyo s’est effondrée à la suite d’une frénésie de ventes provoquée par la catastrophe nucléaire et les autres dégâts occasionnés dans la région de Fukushima.

Ce que je veux dire, c’est que les plaques tectoniques, la dynamique des fluides, la radioactivité et les marchés financiers sont des systèmes dynamiques complexes. Le séisme n’était pas obligé de provoquer un tsunami. Le tsunami n’était pas obligé de frapper un réacteur nucléaire. Le réacteur nucléaire n’était pas obligé d’entrer en fusion. Et la Bourse de Tokyo n’était obligée de s’effondrer. Mais tout s’est produit quand même.

Chaque catastrophe est le résultat direct de celle qui précède. Les séismes, les tsunamis, les réacteurs et la Bourse se sont tous télescopés. Ce n’est pas rare, en raison des effets de réseau et des interdépendances.

Nous constatons les mêmes interactions aujourd’hui. Un virus contagieux, une économie instable, et une élection très disputée se télescopent. N’importe lequel de ces systèmes est difficile à modéliser et à prédire. Collectivement, c’est presque impossible. Voilà pourquoi les marchés paniquent et les investisseurs sont inquiets.

A la rédaction d’Intelligence Stratégique, notre mission est de démêler cet écheveau d’interconnexions, et de vous indiquer clairement, à partir de là, quelle orientation l’économie et les marchés vont prendre.

Cela veut dire qu’il faut comprendre les aspects statistiques de l’épidémiologie (je ne suis pas docteur, mais bon en maths), et les relations conditionnelles entre la pandémie, l’économie et la politique.« 

La suite de cet article (très éclairante, comme toujours avec Jim, et assortie de conseils concrets) est réservée aux abonnés à Intelligence Stratégique – mais vous pouvez les rejoindre dès maintenant en cliquant simplement ici.

Quoi qu’il en soit, vous pouvez déjà retenir ceci : les temps sont très complexes… et, plus que jamais, des informations lucides et claires sont indispensables pour protéger votre argent !

Excellente soirée,

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

★★★  Le chiffre du jour  ★★★
24 avril 2020

Je parlais d’informations lucides et claires… c’est exactement ce que vous fournira Olivier Delamarche lors d’un Sommet de Crise exceptionnel.

Il se déroulera le 24 avril 2020, donc, et vous pouvez vous inscrire gratuitement en cliquant simplement ici.

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