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Ce n’est pas beau à voir !

Par 16 avril 2020Alertes

« La clarté de la lune dépend de l’ombre des pins. »

– Kôan zen

 

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Allez allez allez, évacuons tout de suite les mauvaises nouvelles, ce sera fait – et on pourra alors passer à la suite, à savoir comment réagir à la situation.

C’est Philippe Béchade qui est chargé de la triste besogne, en nous donnant dans La Bourse au Quotidien quelques chiffres sur l’état actuel de l’économie française :

« D’après les derniers décomptes, c’est désormais un salarié sur trois qui se retrouve au chômage partiel en France. L’impact sur la consommation va être effroyable en avril.

En effet, alors que le confinement n’a concerné que les deux dernières semaines du mois de mars, les ventes au détail en mars ont plongé de 24% et l’effondrement atteint 43,4% pour les produits industriels (du jamais vu depuis 1945, pire qu’en mai 1968).

Les chiffres d’avril promettent d’être encore plus abyssaux, d’où la dernière évaluation de Bercy qui table désormais sur une baisse de 9% du PIB français en 2020 et un endettement grimpant à 115% de ce même PIB. »

Ah je vous avais prévenu, ce n’est pas beau à voir ! Et ça ne s’arrête pas là, comme vous pourrez le constater en lisant la suite de l’article de Philippe, juste ici.

00:45 La sortie de confinement devrait redonner un petit coup de fouet à tout cela… mais dans quelles proportions, et à quelle vitesse ?

L’ampleur potentielle de la reprise est l’une des grandes questions de « l’après » : les chiffres ci-dessus seront-ils temporaires, ou bien sont-ils en train de s’installer et de prendre leurs aises ?

Ce sera en tout cas l’un des thèmes abordés lors du Sommet de Crise du 24 avril, organisé avec Olivier Delamarche – vous pouvez vous inscrire dès maintenant en cliquant ici, c’est gratuit… et cela promet d’être très éclairant sur la suite des événements, et comment y adapter votre propre épargne.

01:15 En parlant d’éclairer, je vous invite à aller jeter un coup d’œil à cette analyse de Ray Blanco, dans Opportunités Technos. Ce long article vous aidera à remettre en perspective la crise boursière 2020, en la comparant avec ses précédents historiques :

« Le contexte boursier dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui est plutôt signe que c’est la Bourse – et non la population – qui est tombée malade.

Si l’on se penche sur tous les moments où le S&P 500 (ou ses prédécesseurs) a perdu 30% ou plus, en remontant jusqu’à 1928, le krach de 2020 se range aux côtés de deux autres terribles crises : celle de 1929 et celle de 1987.


Baisses du S&P 500

 

En réalité, les corrélations entre ces trois événements sont indéniables.

Si l’on ne tient pas compte de la rapidité record de la baisse en 2020, les similitudes entre ces deux années de panique et 2020 sont étonnantes.

Si l’ampleur des mouvements n’est pas la même, les changements de caps sont très similaires – aujourd’hui comme alors. »

02:15 Voici un graphique de plus démontrant ce parallélisme :


Comparaison des bénéfices
 

Ray explique ensuite :

« Bien entendu, les crises de 1929 et de 1987 n’étaient pas liées à des pandémies. Pourquoi ces trois années sont-elles donc si similaires, alors que les causes profondes de ces différents krachs étaient si différentes ?

Tout est question de comportement humain. Des recherches en finance comportementale indiquent qu’en période d’instabilité extrême, les personnes qui échangent des titres sur ces marchés réagissent systématiquement d’une manière donnée. Ainsi, des environnements de marchés similaires auront des résultats similaires pour les marchés – les causes profondes dans le monde réel n’ont que peu d’influence.

En Bourse, on dit parfois que si l’Histoire ne se répète pas, elle rime. »

Quelles conclusions en tirer, exactement ? Peut-on déduire de tout cela que les suites de la crise actuelle seront similaires à celles de 1929 et 1987 ? Ray explique tout cela en détails juste ici.

Au passage, je vous rappelle que Ray ne se contente pas d’intervenir dans Opportunités Technos : vous pouvez profiter de tous ses conseils et recommandations dans deux services, tous deux consacrés aux nouvelles technologies – la lettre NewTech Insider, disponible ici, et le service de trading de plus court terme Alerte Innovations, que vous pouvez trouver là !

03:15 Mais revenons-en à la crise actuelle ! Elle a pour effet – entre autres choses – d’introduire des tensions sans précédent sur le marché de l’or, comme le montre Jim Rickards dans la dernière alerte e-mail Intelligence Stratégique :

« Ceux qui suivent le marché de l’or depuis longtemps ont l’habitude que l’on y dénonce les manipulations de cours orchestrées par les banques centrales, les fonds voraces et les oligarques vautours en faveur d’un nouvel ordre mondial.

Il y a bien une manipulation des cours, mais ce n’est pas celle que les ‘gold bugs’ [NDLR : partisans acharnés de l’or et haussiers] dénoncent.

Cette manipulation s’exerce via un cercle de traders de hedge funds qui appliquent un montage classique de type « pump and dump » [NDLR : manipulation visant à faire gonfler le cours avant de liquider ses positions]. (Ils apprécient les marchés de l’or car l’or physique n’est pas un ‘titre’ et, par conséquent, n’est pas soumis aux enquêtes de la SEC.)

Les banques centrales peuvent réprimer les cours si elles ont peur que les transactions deviennent ‘chaotiques’ et s’inquiètent d’un changement des perspectives d’inflation (ce qui peut être auto-réalisateur).

Mais ces démarches, entre autres, sont sporadiques et temporaires. Elles n’affectent pas longtemps la trajectoire à long terme des cours de l’or, lesquels sont motivés par l’offre, la demande, la quête de valeurs refuges, les taux d’intérêts réels, la confiance à l’égard des devises et les perspectives d’inflation. »

04:00 Les conditions actuelles sortent de ce cadre, continue Jim, et les manipulations atteignent désormais un tout autre niveau. Il explique :

« Pourtant, comme le décrit cet article, il semblerait bien qu’une manipulation se produise, en ce moment, sur les marchés de l’or. Cet article est plus long et plus technique que ceux que je recommande habituellement, mais il mérite que vous lui accordiez du temps et de l’attention.

En gros, il existe un marché de ‘l’or-papier’, représenté par les contrats à terme (futures) sur l’or du COMEX et les ventes ‘non allouées’ de la LBMA (London Bullion Market Association), où la vente n’est pas adossée à de l’or physique.

Et il existe aussi le marché de l’or physique.

Théoriquement, les cours devraient être les mêmes (en tenant compte des coûts de transaction et de stockage et autres frictions de marché).

Mais en fait, l’or-papier se négocie bien plus cher que l’or physique, actuellement. On craint que cette ‘prime’ ne représente le risque de crédit sur l’échange en soi (ou les membres de sa contrepartie) ou le risque lié à l’exécution (si l’or physique ne peut être livré pour honorer les contrats à terme sur l’or).

Si ces craintes sont correctes, on pourrait assister à une colossale explosion des cours de l’or physique en fin de mois, à mesure que les shorts [NDLR : paris à la baisse/positions vendeuses] sur l’or-papier se précipiteront pour acheter de l’or physique et satisfaire les longs [NDLR : paris à la hausse/positions acheteuses].

Il est difficile de le prédire avec certitude en raison de l’extrême opacité des marchés de l’or.
Mais cette possibilité est bien réelle, et c’est une bonne raison pour acheter de l’or physique immédiatement, avant que le feu d’artifice ne se déclenche fin avril« 

Jim aborde tous ces facteurs – et comment faire pour bien acheter votre or – dans son livre, Le Nouveau plaidoyer pour l’or, que vous pouvez vous procurer en cliquant ici. N’attendez pas trop, si vous voulez agir : la fin du mois arrivera vite… et si explosion il y a, mieux vaudra être positionné avant !

04:45 Terminons sur un autre actif refuge – l’immobilier. Alexandre Lauzier, spécialiste en la matière répond à une question de fond que se posent bon nombre d’investisseurs dans le domaine : combien ? Quelle est la bonne « quantité » de biens à avoir ?

Selon Alexandre :

« La bonne quantité d’appartements, d’immeubles et de locaux commerciaux n’est pas un chiffre précis qui serait fonction de votre âge, de votre salaire, ou du nombre d’enfants que vous avez.

Je vous suggère plutôt de toujours réfléchir par rapport à vos objectifs et d’appliquer, aussi étonnant que cela puisse paraître, la règle du moins possible.

Que vous dit la règle du moins possible ?

Tout simplement de minimiser tous les indicateurs qui ne sont pas ceux avec lesquels vous décrivez votre objectif personnel.

Vous voulez être à la tête d’un patrimoine immobilier d’un million d’euros ? Je vous conseille d’aller au plus simple et d’acheter un ou deux immeubles d’envergure. Vous pouvez ainsi atteindre votre objectif en quelques mois.

Vous voulez percevoir quelques milliers d’euros de revenus complémentaires ? Ici encore, allez au plus simple. Achetez des appartements à fort rendement pour minimiser le nombre d’acquisitions et maximiser votre cash-flow.

Vous avez le choix, sur un projet donné, entre deux appartements de prix et de loyer identique ? Allez au plus simple ou au plus petit. Chaque mètre-carré supplémentaire, chaque équipement atypique n’est pas que du patrimoine coûteux (qui ne profite qu’à vos locataires), c’est aussi un poste de dépense durant toute la durée de détention.« 

La suite se trouve ici – comme toujours avec Alexandre, c’est clair, net et très utile !

Si vous voulez vous lancer dans l’investissement immobilier, par ailleurs, vous pouvez compter sur notre autre spécialiste, Etienne Brois, qui vous guidera dans vos « premiers pas » aussi bien que dans la gestion au jour le jour si vous êtes plus expérimenté : ses services sont disponibles juste ici.

Je vous souhaite quant à moi une très bonne soirée, à demain !

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

 


★★★  Le chiffre du jour  ★★★
 

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C’est le gain que vous pourriez engranger grâce à la hausse du métal jaune cette année…

… Sans acheter un seul gramme de métal !

Comment vous y prendre ? Tout est expliqué ici…

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