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Sur quelle planète est-on ?

Par 2 juin 2020Alertes

« Le soleil, avec toutes ces planètes qui gravitent sous sa gouverne, prend encore le temps de mûrir une grappe de raisin, comme s’il n’y avait rien de plus important. »

– Galilée

 

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Il y a des jours où c’est à se demander sur quelle planète les marchés vivent.

A en juger par le vert unanime qui règne à l’heure où j’écris ces lignes, c’est une planète où l’économie n’est pas en train de subir les ravages d’une pandémie et de deux mois d’arrêt quasi-complet de l’activité… où le chômage n’atteint pas des sommets historiques… où les Etats sont en pleine santé budgétaire… où les politiques monétaires sont saines et efficaces…

… Et où la première puissance mondiale n’est pas en train de sombrer dans le chaos à domicile, tout en allant chercher la bagarre auprès de la deuxième puissance mondiale, histoire de se distraire un peu.


Terre
 

Si une telle planète existe, merci de m’indiquer dans quelle galaxie elle se situe, car j’envisagerais volontiers d’y déménager.

00:30 Regardez le CAC 40 : si son évolution de ces derniers jours n’est pas une volonté obstinée de ne voir que le bon côté des choses, je ne sais pas ce que c’est.

Gilles Leclerc examine tout cela du point de vue de l’analyse technique dans La Bourse au Quotidien – et prévient que tout n’est peut-être pas aussi simple que cela :

« Le CAC 40 nous propose actuellement une configuration très facile à analyser… A trader, c’est en revanche une autre paire de manches.

La tendance de fond (le canal bleu) est toujours haussière et l’indice s’est même payé le luxe de dépasser [jeudi dernier] son dernier point haut, qui datait du 30 avril dernier (la pastille jaune).

[C’était] une fin de mois, et il se trouve que les algorithmes ont l’habitude (bonne ou mauvaise, selon la perception de chacun) d’essayer d’habiller proprement la dernière bougie mensuelle afin de présenter les choses le mieux possible. Et éventuellement d’amener les gérants de fonds, qui sont tenus de garder un certain pourcentage d’actions sous gestion, à passer quelques ordres afin de se conformer à leurs obligations légales…

Sauf qu’ensuite, les ‘algos’ peuvent facilement se retourner, comme ce fut d’ailleurs le cas le mois dernier. »


Cours CAC40
Cliquez sur l’image pour l’afficher en grand.
 

01:30 Tout va bien… pour l’instant, continue encore Gilles. Il faut cependant garder en tête les risques très forts qui restent présents, quoi qu’en pensent les intervenants en ce moment :

« Dans l’immédiat, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais je ferai tout de même très attention pour la suite, d’autant que les relations entre les Etats-Unis et la Chine, déjà fort complexes, sont en train de se tendre. Coupable d’une gestion pour le moins discutable de la crise du Covid-19, Donald Trump tire de nouveau à boulets rouge vif sur Pékin […].

Reste que le biais haussier pourrait être préservé, d’autant que, quand on applique les projections de reports d’amplitude (les boîtes oranges), on observe que l’objectif théorique de la nouvelle boîte qui vient de s’ouvrir mène le CAC 40 pile sur la clôture du gap des 5 117 points. »

Un peu d’aide pour ajuster vos investissements à cette configuration ? C’est par ici. Restez attentif et vigilant… et tout devrait bien se passer !

02:15 Puisque les marchés ronronnent, intéressons-nous à d’autres pistes d’investissement – notamment par un secteur qui commence à refaire parler de lui, après un long passage à vide : celui des cryptomonnaies.

L’événement du mois dernier, c’était évidemment le halving du Bitcoin. Il a eu lieu le 11 mai dernier, dans une apparente indifférence générale… mais comme l’explique Florian Darras dans Cryptos Trading, ne vous y trompez pas, les conséquences sont bel et bien réelles :

« Soyez […] assuré que [les] effets [du halving] sont palpables toutes les 10 minutes environ, à mesure qu’un nouveau bloc est ‘miné’ sur la célèbre blockchain.

Ainsi, le mineur qui gagne la bataille impitoyable du Proof of Work (PoW) reçoit une récompense deux fois moindre que lorsqu’il opérait de la sorte deux semaines plus tôt.

L’offre quotidienne en BTC a donc bel et bien diminué et, bonne nouvelle, elle le sera d’autant plus dans quatre ans, à l’occasion du prochain halving.

Vous l’avez compris, l’offre de bitcoin est mathématiquement conçue pour diminuer au fil des âges et rien ne peut arrêter cette machine (contrairement aux banques centrales qui usent à loisir de l’impression monétaire). Il s’agit d’une opportunité si l’on estime que la demande dans le jeton ira croissant, en parallèle. »

03:00 Les particuliers ne sont d’ailleurs pas les seuls à s’intéresser au Bitcoin. Ce ne sont plus quelques « allumés » qui investissent à la marge ; désormais, même les plus gros requins viennent traîner dans les eaux crypto…

Florian continue :

« [On] recense un intérêt toujours plus accru des investisseurs institutionnels (ou ‘zinzins’) sur ce marché à potentiel. Récemment, le fonds de pension américain Kingdom Trust (13 Mds$ sous gestion), basé dans le Dakota du Sud, a commencé à proposer une diversification sur le BTC à ses clients pour leur compte épargne.

De même pour le fonds Grayscale, dont l’appétit en bitcoin est vorace : il accumule la première des cryptomonnaies et en aurait même acheté près de 19 000 unités depuis le 11 mai dernier, date du halving.

Un jour, le bitcoin – et d’autres cryptomonnaies – figureront, j’en suis sûr, parmi les véhicules d’investissements que votre banquier pourra vous proposer pour placer votre épargne. Mais chaque chose en son temps… ‘Rome ne s’est pas faite en un jour’, et un marché encore discret donne toujours de bonnes occasions de gains. »

La situation actuelle ouvre une fenêtre idéale pour investir : suivez les conseils de notre spécialiste si vous voulez vous lancer !

03:45 Florian n’est pas le seul à s’intéresser au Bitcoin, d’ailleurs. Eric Lewin a lui aussi proposé aux lecteurs de MicroCaps Fortune de se positionner sur la mère de toutes les cryptos.

Considérant que cela vient juste après des gains de +34% sur une minière d’argent-métal et de +19% sur un trade autour d’une compagnie d’assurance-crédit… je dirais que ses conseils valent la peine d’être écoutés : pour en savoir plus, cliquez ici.

04:00 Puisque nous avons entamé l’édition du jour sur la vision d’une planète idyllique… tentons de la concrétiser dans un pays proprement paradisiaque, et qui offre de belles opportunités d’investissement immobilier si vous avez des envies de soleil et d’exotisme.

Gaël Deballe s’intéresse en effet à une destination courue dans De zéro à la liberté financière – mais sous un angle différent…

« Tout le monde connaît Bali, destination phare du tourisme de masse, mais qui conserve un certain charme (grandes plages, rizières, temples hindouistes, dépaysement garanti).

Néanmoins, il est désormais trop tard pour y investir ou pour monter un business lié au tourisme là-bas, le marché est saturé. Il sera toujours possible d’y développer une entreprise touristique rentable, mais cela reste extrêmement plus difficile qu’il y a 10 ou 15 ans. Et ne parlons pas de ceux qui s’y sont intéressés il y a 25 à 30 ans et ont parié sur l’achat de terrain. Depuis, ils ont amassé un joli pactole.

En tout cas, plus question désormais de tenter de faire fortune avec l’immobilier ou les terrains. Les prix ont déjà trop augmenté.

Ailleurs dans le même pays (l’Indonésie), un autre endroit pourrait avoir exactement le même potentiel, et reste encore très peu exploité. Il s’agit de Labuan Bajo, près du parc national de Komodo – là où se trouvent les fameux varans ou dragons de Komodo –, une petite ville (pour l’instant) qui se trouve sur l’île de Florès.« 

Cela vous fait rêver ? Vous êtes prêt à sauter le pas ? Gaël vous explique tout dans la suite de son article, juste ici.

Bon voyage… et à demain !

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

 

 

★★★  Le chiffre du jour  ★★★


2

C’est le nombre de catégories qu’il y a dans le monde du trading : les pigeons… et les autres.

Pour faire partie du deuxième groupe, suivez les conseils d’une initiée qui a fréquenté les plus grandes institutions financières mondiales – elle vous explique toute sa méthode ici même.

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