A cœur joie

« C’est plus marrant d’être un pirate que de s’engager dans la marine. »

– Steve Jobs

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 « Ben voyons ! », pour citer Bruno Bertez aujourd’hui dans La Chronique Agora (il parle de tout autre chose, cela dit) : si déjà ça grimpe, grimpons plus encore, tant qu’à faire.

Les 5 000 sont désormais atteints sur le CAC 40… et tant pis pour le reste ! Après nous le déluge, les troubles sociaux et la récession. La planète sur laquelle se trouvent les marchés s’éloigne de plus en plus de l’orbite terrestre…

(Au passage, je note que l’or a subi une belle déculottée aujourd’hui : une occasion de renforcer vos positions, si vous avez des liquidités disponibles – parce que les raisons qui font du métal jaune un investissement intéressant n’ont pas disparu, loin de là.)

00:30 Enfin, comme toujours, à condition de rester vigilant, autant profiter de ce beau fixe boursier tant qu’il dure – les traders peuvent s’en donner à cœur joie…

… Et, par ailleurs, un secteur en particulier offre des performances intéressantes en ce moment, comme l’explique Eric Lewin dans le dernier numéro de Mes Valeurs de Croissance :

« Ce n’était le cas ni en 2018, ni en 2019, mais le fait est que les petites et moyennes capitalisations font un tout petit peu mieux (ou plutôt moins pire) que les blue chips depuis le début de l’année. Le CAC Small perd en effet 18% à compter du 1er janvier, soit deux points de moins que le CAC 40.

Les investisseurs reviennent sur notre compartiment en jouant notamment les grandes tendances séculaires que sont la santé (via par exemple la dépendance ou les médicaments), le digital (par le biais du cloud), l’e-commerce ou encore la transition énergétique. »

01:00 Ces tendances ne sont pas les seuls éléments positifs pour les valeurs plus petites de la cote. Eric attire l’attention de ses lecteurs sur un autre gisement de plus-values potentielles :

« A plus long terme, les opérations financières devraient se multiplier, alors que les niveaux actuels souvent très faibles des valorisations relancent la tentation de certains patrons de sortir de la cote.

Anciennement Medasys, Dedalus France, un spécialiste des solutions logicielles de la santé, vient d’ailleurs de faire l’objet d’une OPA de sa maison-mère Dedalus Italia au prix de 0,70 € par action, soit une prime de 23% par rapport au dernier cours coté et une cible valorisée à 80 M€.

Dans le même esprit, la société de capital-investissement One Equity Partners vient de monter à près de 30% du capital de Verimatrix tandis que le fonds spéculatif Teleios CP détient désormais plus de 20% du capital de Maisons du Monde, ce qui a fait grimper le titre de quelque 35% au mois de mai. »

Rachats d’actions, rachats d’entreprises, OPA… ça devrait bouger sur les petites valeurs dans les mois qui viennent : Eric vous conseille sur les pépites méconnues de la cote française juste ici… ou vous pouvez aussi jouer directement les OPA avec un autre de nos spécialistes, Zach Scheidt, en cliquant ici.

01:45 Mais, comme dit plus haut… rien n’est gagné. Il faut faire preuve de lucidité et de prudence : l’économie française va mal, fondamentalement. Le Covid-19 n’a fait que révéler et aggraver des failles profondes qui datent de bien avant la pandémie, comme l’analyse un article de La Chronique Agora :

« Durant plusieurs décennies, l’économie française est entrée dans un cercle vicieux de ralentissement de la croissance et d’accumulation de dettes. Son système d’Etat-providence particulièrement généreux est encore moins soutenable dans une économie globalisée et des réformes libérales radicales sont nécessaires pour relancer la croissance.

Etant donné que de puissants mouvements sociaux sont parvenus jusqu’à présent à bloquer les réformes, [Emmanuel] Macron semble préférer utiliser la crise du Covid-19 pour protéger de la concurrence internationale le système français sclérosé d’Etat-providence.

Parallèlement, il appelle également à une mutualisation des dettes au sein de la Zone euro afin de permettre à la bulle de la dette française de continuer de gonfler. Mais cette nouvelle stratégie politique et économique va probablement échouer. »

Le financement des dépenses françaises dépend presque entièrement de la confiance des marchés dans notre économie : pendant combien de temps cette bonne volonté durera-t-elle encore, avec un PIB qui devrait être à -11% (au lieu de -8% comme initialement prévu) en 2020, un chômage en pleine explosion et des tensions sociales qui restent très vives ?

« Le plus dur est devant nous », a déclaré Bruno Le Maire. Si même le ministre de l’Economie le dit, c’est que la situation est vraiment grave !

02:30 Heureusement, il y a de nombreuses perspectives prometteuses – pour qui sait où regarder ! Nos spécialistes sont toujours à l’affût des tendances qui pourraient bouleverser leur secteur, rapportant ainsi à leurs investisseurs des profits considérables, alors même que l’économie « traditionnelle » est à la peine.

Le tout est de savoir dénicher ces tendances – et de bien se positionner, au bon moment, en évitant de prendre des risques inutiles.

Prenez par exemple l’Internet par satellite : maintenant que SpaceX et consorts ont « essuyé les plâtres », en quelque sorte, d’autres commencent à s’y intéresser… y compris un acteur de taille – un signe de plus que le secteur devrait être sur votre « radar d’investissement ».

Ray Blanco nous en dit plus dans Opportunités Technos :

« Nous avons beaucoup parlé de l’Internet par satellite et des milliardaires qui rivalisent pour le fournir.

Starlink de SpaceX, OneWeb… et même Amazon, ont révélé travailler sur un système d’Internet haut débit mondial.

Et puis il y a Apple...

Apple n’a proposé ni le premier lecteur MP3, ni le premier PC, ni le premier smartphone.

Mais la société a modifié ces marchés lorsqu’elle les a pénétrés.

Et les rumeurs qui circulent en ce moment disent que la marque à la pomme va bientôt pénétrer l’Internet par satellite, sous une forme ou une autre.

Comme toujours, les dirigeants d’Apple refusent de faire tout commentaire sur ses projets imminents.

Le secret a toujours été la priorité n°1 pour Apple. Et cela joue parfaitement en sa faveur. »

Oui, Apple n’est pas forcément le pionnier, mais la société est un « améliorateur » de génie : maintenant qu’elle s’intéresse à l’Internet par satellite, peut-être feriez-vous bien de l’imiter… (et si vous voulez des recommandations plus précises sur le sujet, vous pouvez retrouver tous les conseils de Ray Blanco en cliquant ici).

04:10 Une autre innovation est passée presque inaperçue il y a quelques jours, alors que ses répercussions vont bien plus loin qu’il n’y paraît au premier abord. C’est James Altucher qui explique tout cela dans Investissements Personnels :

« L’action Facebook a atteint un sommet historique le 22 mai, après avoir présenté Shops – une nouvelle manière de faire des achats directement sur la plateforme du réseau social.

Cette nouvelle caractéristique permettra aux sociétés d’ouvrir des boutiques sur Facebook et Instagram, permettant aux clients de passer à l’achat plus rapidement, sans devoir quitter la plateforme.

Cette nouveauté arrive alors que le géant des réseaux sociaux change de stratégie : il réduit sa dépendance aux revenus publicitaires pour passer à l’e-commerce, en réaction aux changements économiques engendrés par la pandémie.

Facebook (ainsi que d’autres sociétés Internet pour qui la publicité représente la majeure partie des revenus) cherche depuis longtemps à rendre la publicité plus efficace, en fournissant des outils qui permettent aux entreprises de payer en fonction des performances de ventes.

La croissance de l’e-commerce est l’une des lueurs d’espoir ressortissant de l’épidémie de Covid-19 : Facebook a donc parfaitement choisi son moment pour commencer à proposer de l’e-commerce sur sa plateforme.

Les investisseurs ont salué ce choix, portant les actions Facebook à leur sommet historique. »

Rien que cela est intéressant… mais il y a plus encore : cette nouveauté Facebook pourrait aussi venir soutenir le marché des cryptomonnaies ! Pourquoi et comment ? James vous dit tout dans la suite de son article, ici même.

Rappelons aussi que James a été parmi les premiers de nos spécialistes à recommander les cryptomonnaies… et qu’il reste convaincu de leur potentiel dans les années qui viennent : pour suivre ses conseils en la matière, c’est par ici.

C’est tout pour aujourd’hui – à demain donc, et bonne soirée !

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes