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De l’or, de l’or, de l’or

Par 1 juillet 2020Alertes

« L’or véritable ne craint pas le feu. »

Proverbe chinois

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Un placement fait l’unanimité parmi nos spécialistes aujourd’hui – et pour une bonne raison : « l’or brille de mille feux », remarque Eric Lewin dans La Bourse au Quotidien

… Tandis que Bruno Bertez affirme que la hausse du métal jaune est « inéluctable » dans La Chronique Agora.

00:15 Il est vrai que notre « investissement de référence », aux Publications Agora, est en pleine forme depuis quelques jours. Menons l’enquête avec Jim Rickards, dans Intelligence Stratégique :

« Vous êtes probablement au courant des récents mouvements de l’or. Il a opéré un rally de 1 591 $ l’once le 1er avril à 1 784 $ l’once vendredi dernier.

Cela représente une hausse de 12% en moins de trois mois. Aujourd’hui, le cours de l’or est à 1 804 $ l’once, soit le plus élevé depuis 2012, et cela représente une hausse de 71,8% par rapport au plus bas de 1 050 $ enregistré à la fin du dernier marché baissier en décembre 2015.

L’historique des marchés haussiers de l’or (1971–1980 et 1999–2011) montre que les hausses les plus puissantes se produisent en fin de marché haussier, et non au début. Cela signifie que même si vous avez manqué le rally de l’or, jusqu’à présent, vous pouvez encore réaliser d’énormes gains à mesure qu’il tendra vers les 10 000 $ l’once, au cours des quatre prochaines années. »

Bonne nouvelle, donc : si vous n’êtes pas encore positionné, vous n’avez pas forcément manqué l’essentiel des gains… Vous avez donc encore un peu de temps pour agir.

01:00
Se pose tout de même une question : qu’est-ce qui motive le marché haussier de l’or actuellement ?

Jim reprend :

« Ce ne sont pas les petits investisseurs (à part un petit nombre d’entre eux qui en comprennent les dynamiques), ni les investisseurs institutionnels (leurs compartiments or représentent 1% à 2% de leur portefeuille, traditionnellement).

En revanche, des achats réguliers sont réalisés par les banques centrales (surtout celles de la Russie et de la Chine) et par les super-riches, qui stockent traditionnellement leur or dans des chambres fortes privées en Suisse et dans d’autres pays disposant de bonnes règles de droit.

Comme le décrit cet article, l’impulsion en faveur d’un renforcement des compartiments-or (dans certains cas jusqu’à 10%), au sein des portefeuilles, provient non seulement des riches mais de leurs gestionnaires de fortune et conseillers financiers.

C’est un énorme changement.

Pendant des décennies, les gestionnaires de fortune ont dédaigné l’or et orienté leurs clients vers les actions, les obligations d’entreprise et des investissements alternatifs, notamment le capital-investissement. Mais dernièrement, tous ces compartiments ont été contre-productifs : les marchés actions se sont effondrés en mars et devraient bientôt chuter à nouveau après avoir récupéré en moyenne la moitié de leurs pertes.

La dégradation de la notation des obligations d’entreprise atteint un plus haut historique, et ce marché est porté à bout de bras par la Fed d’une façon qui n’est pas soutenable. Le capital-investissement semble de plus en plus illiquide dans un contexte où le marché des introductions en Bourse se tarit et où la plupart des hedge funds ont extrêmement sous-performé.

Par conséquent, l’or est l’actif qui enregistre les meilleures performances.

Si les banques centrales, les super-riches et leurs conseillers se précipitent tous sur l’or, qu’attendez-vous ?

Le pire marché baissier de l’or (2011-2015), historiquement, est derrière nous, et l’or est bien placé pour s’envoler vers de nouveaux plus hauts, à plus de 2 000 $ l’once, à court terme, et bien plus encore au cours des deux prochaines années.

C’est maintenant que vous devez vous procurer de l’or. »

Vous pouvez bien entendu vous rendre dans la boutique de vente la plus proche – mais si vous voulez agir avec une stratégie un peu plus adaptée (et éviter certains des pièges qui attendent les investisseurs sur le marché), je vous recommande la lecture de l’ouvrage de Jim sur le sujet : il est disponible en cliquant ici.

02:00 Maintenant que nous avons parlé d’une forme d’investissement immémoriale… projetons-nous dans le futur, avec un secteur qui connaît une évolution radicale en ce moment, et pourrait enregistrer des progrès spectaculaires dans les années qui viennent : l’exploration spatiale.

Entre enjeux géopolitiques et avancées technologiques applicables sur notre bon vieux globe terraqué, les étoiles ne sont pas réservées aux poètes et aux écrivains de science-fiction, comme l’explique Etienne Henri dans Opportunités Technos. Un pays en particulier voudrait marquer l’espace dans les temps qui viennent :

« Du fait de ses moyens colossaux, de son dynamisme économique et de la situation politique actuelle, la Chine redouble d’efforts pour faire ses preuves dans l’espace.

Outre les missions lunaires et martiennes, l’Empire du Milieu a de fortes ambitions sur le plan de l’indépendance technologique. Il doit effectuer, dans les prochaines semaines, le dernier lancement qui permettra de compléter sa constellation de satellites de positionnement au sol. Le système BeiDou (ex-COMPASS), qui doit affranchir la Chine de la dépendance au GPS américain, serait alors fonctionnel. Dans un contexte de tensions croissantes avec les USA, Pékin ne peut prendre le risque de perdre du jour au lendemain la capacité à se positionner au sol.

Comme l’a fait l’Europe avec le programme Galileo et la Russie avec Glonass, la Chine entérinera avec ce lancement son découplage avec l’Occident [découplage qui se fait également sur le plan boursier… Si vous voulez en savoir plus, c’est par ici].

Outre l’indépendance sur les questions de géolocalisation, l’Empire du Milieu continue de renouveler sa flotte de lanceurs. Sa future fusée Longue Marche 7A devrait être capable de placer jusqu’à 7 tonnes en orbite géostationnaire (contre 3,4 tonnes pour les premières fusées Falcon 9 et 5 tonnes pour la future Ariane 62). Un premier tir infructueux a eu lieu au printemps, mais le programme n’est pas interrompu pour autant. »

La Chine n’est pas la seule à avoir des visées spatiales, explique Etienne dans la suite de son article – et les nouveaux intervenants ne sont pas forcément ceux que l’on croit…

Un secteur à surveiller de très près, aussi bien pour ce qu’il dit sur les changements de l’ordre mondial… que pour les opportunités qu’il ouvrira pour les investisseurs avertis !

02:45 Restons dans l’avenir avec Zach Scheidt dans Investissements Personnels – mais remettons un peu les pieds sur terre (quoique ! Considérant les ambitions d’Apple, il nous faudra peut-être rester le nez en l’air quelques années encore…) avec la 5G.

Zach explique :

« L’année 2020 restera dans les annales comme l’année de l’hyper-numérisation de la communication.

Nous avons pris nos distances physiques les uns par rapport aux autres pour ralentir la propagation du coronavirus. Mais nous avons toujours besoin de communiquer, tant à des fins professionnelles que pour des raisons personnelles.

Heureusement, il existe des solutions qui nous permettent d’organiser des conversations vidéo et de faire nos courses en ligne depuis nos appareils portables, et des nouvelles technologies qui permettent d’endiguer la propagation du virus.

La plupart de ces technologies sont rendues possibles grâce au déploiement du nouveau réseau 5G à travers les Etats-Unis.

Il ne s’agit pas simplement d’un réseau plus rapide que les précédentes technologies sans fil. Il est également plus fiable et peut véritablement changer notre existence. »

03:30 Evidemment, le meilleur de tout cela – en plus d’une connectivité ultra-rapide –, ce sont les opportunités ouvertes en matière d’investissement. Zach a une recommandation en la matière :

« En tant qu’investisseurs, nous cherchons toujours des moyens de tirer profit des nouvelles tendances comme la révolution 5G. Les bénéfices que vous pourriez tirer de la technologie que représentent les antennes 5G pourraient doper vos revenus de retraite.

Les entreprises qui construisent et exploitent des antennes relais peuvent facturer des loyers aux opérateurs comme AT&T, Verizon et T-Mobile qui placent des équipements sur leurs tours.

Compte tenu de leur structure, ces opérateurs d’antennes 5G sont obligés de reverser la majeure partie des loyers qu’ils perçoivent à leurs actionnaires.

Par conséquent, si vous achetez des actions d’opérateurs d’antennes 5G pour votre retraite, vous pourrez percevoir des revenus réguliers grâce à la révolution 5G.

Dans ce secteur, l’une de mes entreprises préférées est Uniti Group Inc. (UNIT). »

Zach nous donne deux autres valeurs particulièrement intéressantes en ce moment – elles ne se cantonnent pas à la 5G, puisqu’il s’agit avant tout d’adapter votre portefeuille à la « nouvelle normalité » et aux retombées de la crise du Covid-19 : particulièrement utile en ce moment… et vous pouvez lire tout cela en cliquant ici.

N’oubliez pas non plus que Zach vous livre de nombreuses autres recommandations – et en assure le suivi complet – dans sa lettre, Le Nouveau Rentier : pour en savoir plus, c’est par là !

04:15 Une fois que vous vous serez positionné sur toutes ces valeurs prometteuses… quand les revendrez-vous ? Quand encaisser vos gains ? Quelles valeurs conserver, lesquelles alléger ?

Ce sont des questions essentielles pour un portefeuille sain et vraiment profitable – mais il peut être difficile d’obtenir les réponses, comme l’explique Bob Byrne, analyste et coéquipier de James Altucher :

« Avez-vous déjà remarqué que les analystes de l’industrie financière évitent de vous dire quand vendre vos actions ? Les analystes peuvent vous dire sans problème quand acheter une action. Ils peuvent aussi vous dire, pour la plupart, quand conserver. Mais quand il s’agit de vendre, vous pouvez toujours attendre !

[…] Cependant, savoir décider quand il est temps de laisser tomber une valeur est une connaissance essentielle pour tous les investisseurs. Surtout dans les époques comme celle-ci, alors que personne ne sait avec certitude quand la tendance haussière changera (une fois encore) de direction.

La décision d’achat elle-même est relativement claire. Tout revient à savoir si nous pensons que les prix vont grimper – ou si la valeur nous rapportera un dividende.

Certes, il faut consacrer beaucoup de temps et d’énergie à trouver la bonne valeur. Mais une fois cela fait, la décision elle-même est relativement aisée. Ce n’est pas le cas quand il s’agit de vendre.

Il y a 100 raisons différentes de vouloir vendre, notamment parce que l’on évalue différents critères selon qu’il s’agisse de valeurs de croissance, de REIT ou d’utilities, par exemple.

Par ailleurs, les raisons de vendre des actions cycliques seront différentes de celles utilisées pour analyser des valeurs de détail. »

Bob continue son analyse – démonstration à l’appui – dans le nouveau numéro des Investissements d’Altucher. Une lecture incontournable, réservée aux abonnés : vous pouvez les rejoindre très facilement, ceci dit, en cliquant ici.

Excellente soirée, à demain !

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

 

 

★★★ Le chiffre du jour ★★★


50%

C’est le gain spectaculaire enregistré par les lecteurs de Mathieu Lebrun dans La Bourse au Quotidien PRO, sur un trade qui se passe de commentaires :

graphique blockchain group
Cliquez sur le graphique pour l’agrandir

Ne manquez surtout pas la prochaine recommandation ! Elle est prévue pour demain… et pourrait se révéler tout aussi payante. Cliquez ici pour en savoir plus.

 

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