« Quand tu arrives en haut de la montagne, continue de grimper. »
Proverbe tibétain
Chère Lectrice, cher Lecteur,
00:00 Ces derniers jours, votre correspondante avait troqué les pics est les vallées des marchés boursiers contre ce genre de relief…
Un bol d’air frais bienvenu, sans problèmes de distanciation sociale, les sentiers vertacomicoriens (oui, les habitants du Vercors aiment apparemment se compliquer la tâche…) fourmillant de sauterelles plutôt que de touristes.
Me voilà désormais de retour, admirant désormais les lauriers-roses qui fleurissent sur la terrasse au dernier étage de l’immeuble des Publications Agora plutôt que les gentianes des coteaux alpins… et surveillant les tribulations des marchés boursiers, bien mis à mal, ces derniers jours, par les tensions qui s’aggravent entre la Chine et les Etats-Unis.
00:30 L’ambiance semble relativement calme à l’heure où je vous écris, alors voyons un peu plus en détail ce que nous disent les grands gagnants des périodes troublées… les métaux précieux.
L’once d’or a dépassé les 1 900 $ durant mon absence, et son potentiel de hausse reste important – voire très important –, mais il vaut la peine de vous intéresser aussi à son petit cousin l’argent-métal, qui offre de belles opportunités lui aussi, en toute discrétion.
Mathieu Lebrun en parlait dans La Bourse au Quotidien :
« [les] hausses appréciables [des métaux précieux] s’expliquent en particulier par un environnement de taux négatifs persistants dans de nombreux pays ces derniers mois, ainsi que par la vigueur plus récente de l’euro face au dollar. L’adoption du plan de relance européen, au terme d’intenses négociations, favorise en effet la monnaie unique, alors que de l’autre côté de l’Atlantique le billet vert pâtit de craintes autour des élections présidentielles américaines, mal engagées pour Donald Trump, et de la flambée des cas de contamination au Covid-19.
De quoi faire exploser à la hausse les métaux précieux, cotés en dollars, et plus particulièrement l’argent… »
01:15
L’analyse technique vient préciser tout cela, comme l’explique encore Mathieu :
« Je caressais auparavant l’espoir d’un rattrapage du métal blanc et des minières argent et à cet égard, je vous invite à vous référer au graphique ci-dessous, qui montre l’évolution du ratio entre l’or et l’argent en base hebdomadaire :
Cliquez sur le graphique pour l’agrandir
Le canal grisé illustre l’évolution relative entre les deux métaux précieux depuis près de dix ans. Au-delà du constat de la surperformance de l’or, ce parallèle met en lumière l’écart-type moyen historiquement observé.
Mon idée était simple : après un excès haussier au plus fort de la crise du coronavirus, à la mi-mars (voir la flèche rouge ci-dessus, alors que la relique barbare était historiquement trop chère par rapport à l’argent), un retour à la moyenne me semblait un scénario plausible.
Il se trouve que c’est exactement ce qu’il s’est passé, avec un rattrapage de l’argent qui a fait retomber le ratio susmentionné dans le bas dudit canal (cf. la flèche verte), d’où des gains significatifs donc et que j’ai invité mes abonnés à encaisser. »
Oui, les métaux précieux ont permis aux lecteurs de Mathieu de réaliser deux belles plus-values la semaine dernière : +25% sur l’ETF GDXJ… et +21% grâce au tracker SLV sur l’argent.
Si on rajoute à cela d’autres gains de 36%, 12% et 10%, eux aussi engrangés au cours de la semaine passée sur d’autres secteurs… le mois de juillet est plus que profitable pour les traders qui suivent ses conseils ! Si vous voulez les rejoindre, c’est par ici.
02:15 Nous allons rester dans l’analyse technique – mais en nous intéressant au CAC 40, cette fois-ci, en compagnie de Gilles Leclerc. Il nous livre un éclairage approfondi dans La Bourse au Quotidien, afin de vous aider à vous positionner en toute connaissance de cause ; pas évident, quand on navigue en « sans tendance » comme en ce moment…
Analyse de Gilles :
« Depuis maintenant de longues semaines, le CAC 40 fluctue sans réelle tendance affirmée. Dans le détail, l’indice phare ricoche entre des bornes situées à 4 880 points, au niveau d’un support graphique qui correspond à 50% de retracement de la précédente vague de baisse, et à 5 140 points, niveau correspondant quant à lui à la fermeture d’un ancien gap.
Vendredi dernier, dans le cadre de notre précédent point hebdomadaire, je vous indiquais être ‘prudemment prudent’, avec un ‘léger biais haussier’ tant que le CAC 40 continuera de progresser dans son canal de court terme (en bleu foncé sur le graphique ci-après).
J’évoquais par ailleurs ‘la formation d’un range‘ qui semblait se confirmer, un scénario d’autant plus plausible que l’indicateur de tendance MACD ne montrait lui non plus… aucune tendance, ni aucune vague d’impulsion, évoluant littéralement à plat (cf. la flèche bleue horizontale en partie basse du graphique). »
Cliquez sur le graphique pour l’agrandir
03:15 Visiblement, notre indice national se heurte à une barrière qu’il a beaucoup de mal à briser, reprend Gilles :
« […] Vendredi matin, le CAC 40 [évoluait] en forte baisse. En repli d’environ 2%, repassé sur des niveaux de 4 900 points, il vient de sortir par le bas du canal haussier de court terme que j’évoquais en préambule.
Ce faisant, la tendance de court terme est à présent invalidée. Reste à savoir où l’indice trouvera un appui pour que nous puissions déterminer le nouveau range dont l’apparition devient maintenant plus que probable.
Pour l’heure, force est d’admettre qu’après une tentative de franchissement des 5 140 points dans le sillage de l’annonce d’un accord historique sur le plan de relance européen, le CAC 40 a ensuite immédiatement été bloqué sur ce niveau, manifestement LE niveau à (a)battre pour éventuellement relancer une dynamique positive. Sauf qu’il n’y a donc pas de dynamique en l’état actuel des choses… »
Gilles verrait bien une consolidation du CAC 40 en août, comme il le dit dans la suite de son article, à lire ici : la vigilance reste de mise…
04:00 Pour autant, même en cas de chute prononcée, ne vous précipitez pas. Gardez la tête froide… et évitez de commettre certaines erreurs classiques qui pourraient vous coûter plus cher, au final, que la baisse elle-même !
Zach Scheidt insiste sur ce point dans Investissements Personnels :
« Les périodes de baisse du marché peuvent être exaspérantes, stressantes et complexes à gérer, mais elles peuvent également être une excellente opportunité d’apprendre. Voici les neuf erreurs à éviter dans le contexte d’un marché baissier (ou bear market en anglais).
Une tendance qui semble solide durant la phase de hausse peut paraître beaucoup plus fragile lorsque les marchés deviennent plus agités. J’espère que ce récapitulatif des erreurs les plus courantes vous permettra d’éviter de tomber dans l’un de ces pièges. »
04:30 La première erreur, selon Zach est la suivante : vendre trop vite. Il précise sa pensée :
« Les investisseurs ont tendance par nature à vouloir éviter de prendre des risques, il est donc souvent tentant de vendre vos actions afin de récupérer votre argent, en particulier lorsque le marché est en baisse.
Disposer de liquidités procure un sentiment de sécurité, mais ce n’est pas toujours la bonne réponse à vos problèmes financiers, en particulier lorsque vous épargnez à long terme ou pour votre retraite.
Les actions ne resteront pas à un faible niveau éternellement et la remontée des marchés peut potentiellement être plus rapide que vous ne le pensiez. Retourner sur le marché au mauvais moment peut également entraîner des pertes.
Suivre de façon systématique une stratégie d’investissement à long terme nécessite beaucoup de discipline. »
Zach détaille les huit autres erreurs dans la suite de son article, juste ici… et si c’est le côté « discipline » et « stratégie d’investissement » qui vous pose problème, n’hésitez pas à faire appel à l’expertise de Zach en la matière, en cliquant ici.
C’est tout pour aujourd’hui… rendez-vous demain, et d’ici là, passez une excellente soirée !
Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes
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