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Concentrons-nous sur les fondamentaux

Par 20 août 2020Alertes

« Le moustique n’a pas pitié d’un homme maigre. »

Proverbe mongol

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Eh bien, pas grand’chose à se mettre sous la dent aujourd’hui : une bonne partie de nos spécialistes profitent de vacances bien méritées… et sur les marchés, comme en avertissait Gilles Leclerc hier, une consolidation – prévisible – a lieu.

Va-t-elle durer, alimentée par les inquiétudes entourant la recrue de cas de coronavirus et par des statistiques économiques peu encourageantes… ou bien s’arrêter net à la première nouvelle « moins mauvaise que prévu » ?

Nous verrons bien ; en attendant, tout comme le chat roux que j’observe sur la terrasse d’en face, désoeuvré et frustré après sa courte lutte contre deux pies belliqueuses, j’ai bien envie de me rouler en boule pour une petite sieste.

00:30 Non, tout de même, reprenons-nous ! Faute d’actualité passionnante, concentrons-nous sur les fondamentaux, pour l’édition d’aujourd’hui… et allons grappiller quelques pépites de sagesse ici et là, chez les rares rédacteurs malheureux encore enchaînés à leurs bureaux.

Commençons par Arthur Toce, qui proposait cet été dans Opportunités Technos une série entièrement consacrée aux critères à prendre en compte pour sélectionner un investissement de long terme.

Il y a bien entendu les données habituelles, financières, boursières, taille du marché, etc. – mais Arthur s’intéresse aujourd’hui à un aspect plus immatériel et méconnu : l’extra-financier, et notamment la « mission » que se donne une entreprise.

Loin de la novlangue et des concepts purement marketing, la notion de mission peut faire toute la différence pour une société – et pour ses actionnaires. Explications d’Arthur :

« L’université d’Harvard montre qu’au-delà du GPW et du besoin pour l’entreprise de reconnaître et de faire confiance à ses salariés pour que la sauce prenne, il faut aussi une autre composante clé : celle de la mission d’entreprise. Cette dernière dépasse la simple maximisation du profit.

[…] A l’époque actuelle, la clarté de la communication est […] clé. Les dirigeants d’entreprise doivent non seulement transmettre de la confiance, mais aussi de la clarté et de la vision ! C’est le ciment entre la confiance et la vision qui permet de transmettre cette raison d’être qui sera la touche finale. Au-delà du faire-savoir, il faut que la direction bâtisse un savoir-faire au niveau managérial pour que cette vision irrigue l’entreprise et lui permette de se dépasser.

Dites-vous bien que des entreprises comme Netflix, Google, Facebook ou Microsoft ont toutes innové dans leur marché, mais qu’elles ont aussi innové dans leur vision RH. Le Don’t be evil du Google des débuts et sa vision managériale où chacun avait un projet à développer pendant une partie de son temps de travail constituaient une authentique raison d’être pendant son âge d’or et l’explosion du cours de ses actions. D’ailleurs, depuis quelque temps, Google fait moins bien que d’autres GAFAM et cela coïncide bizarrement avec une période de difficulté de vision et de raison d’être.

Voilà pourquoi, en tant qu’investisseur, il est également important d’aller au-delà des aspects purement financiers d’une société et de prendre en compte l’analyse extra-financière.

Cette analyse est encore peu développée dans les petites entreprises, mais elle commence à arriver et pourrait devenir un indicateur de performance comme ceux, financiers, que nous avons vu cet été. »

Vision et raison d’être d’une entreprise : ce sont des facteurs difficiles à cerner… mais qui peuvent faire toute la différence dans le monde ultra-concurrentiel qui est le nôtre. Ne les négligez pas lorsque vous envisagez d’intégrer une action à votre portefeuille. (Ray Blanco, lui aussi spécialiste des nouvelles technologies, en tient compte de longue date dans sa sélection de valeurs pour NewTech Insider… et son approche s’avère payante, comme vous le constaterez en cliquant ici. N’hésitez pas à rejoindre les lecteurs qui profitent de ses conseils !)

01:30
Passons à un autre fondamental – méthodologique cette fois-ci – avec l’histoire de Susan, telle que contée par Zach Scheidt dans Investissements Personnels.

Le principe de base ? N’hésitez jamais à demander de l’aide si vous vous sentez perdu… que ce soit en matière d’investissement… ou dans tous les autres domaines de la vie !

Pour reprendre les propos de Zach :

« Parfois, demander de l’aide peut être inconfortable. En tout cas, c’est souvent comme cela que je le ressens.

Mais Susan n’a pas hésité à poser des questions. Et d’après ce que je peux voir, sa conseillère lui a donné d’excellentes recommandations pour l’aider à mettre en place un plan qui l’aidera à faire fructifier et à protéger son patrimoine.

Cher lecteur, c’est exactement de cette manière que je veux que vous puissiez vous appuyer sur moi lorsque vous avez besoin d’aide !

Bien entendu, notre société n’est pas autorisée à donner des conseils d’investissement personnalisés. Donc je ne peux pas vous dire exactement quelles actions sont le plus adaptées à votre profil ou comment répartir exactement vos investissements pour votre retraite.

Mais nombre de vos questions constituent d’excellents sujets sur lesquels nous pouvons réfléchir tous ensemble. Alors lorsque vous nous envoyez vos questions par courriel à la-redaction-ip@publications-agora.fr, nous avons souvent la possibilité d’y répondre en faisant en sorte d’aider l’ensemble des lecteurs à apprendre de nouvelles choses ! »

La suite de l’article se trouve ici – vous y découvrirez nombre d’informations intéressantes, surtout si votre épargne vous semble insuffisante et que vous vous inquiétez de savoir comment la faire fructifier à temps pour votre retraite.

02:15 Enfin, pour clore cette édition décidément bien mince… un peu de philosophie politique avec Bill Bonner, qui s’est donné pour mission de rappeler Donald Trump à ses devoirs, cette semaine (vaste programme).

Bill rappelle notamment dans La Chronique Agora ce qui fait un vrai dirigeant :

« Dans un monde meilleur, un président évolue avec sa fonction. Il devient non plus simplement le chef d’un parti ou le champion de sa ‘base’, mais un vrai chef d’Etat.

Il ignore les sondages, les tribunes dans les médias, les émissions télévisées, les disputes partisanes, les interférences du Deep State et les donateurs. Il se demande simplement : ‘qu’est-ce qui est le mieux pour la nation ?’

Ensuite, il s’explique directement auprès de ses administrés – comme l’ont fait Jefferson ou Adams… non pas à la manière de Bush, Biden ou Trump.

Pas besoin d’être intelligent ou courageux pour dire aux gens ce qu’ils veulent entendre. Inutile aussi d’avoir des talents de meneur pour donner aux masses l’argent gratuit qu’elles désirent.

Le vrai défi d’un chef d’Etat, c’est d’énoncer des vérités dures à entendre, pas des mensonges agréables – même s’ils ont aidé à le faire élire. »

Il y a encore du travail… et des deux côtés de l’Atlantique, parce que ces notions pourraient être rappelées à bon nombre de dirigeants un peu partout dans le monde.

La suite des réflexions et recommandations de Bill se trouve juste ici – il n’est pas certain qu’elles soient appliquées de sitôt… mais on peut toujours rêver.

03:00 Avant de vous quitter, il me faut vous faire une annonce technico-administrative importante : les Publications Agora migrent !

Non, nous ne quittons pas la France – ce sont simplement nos serveurs informatiques qui sont concernés. Nous passons à une version plus élaborée et plus efficace, afin que vos informations et conseils vous parviennent dans des conditions optimales.

Pour cela, nous devons malheureusement interrompre une bonne partie de nos publications la semaine prochaine, du 25 au 31 août inclus. Les Marchés en 5 Minutes, notamment, s’arrêtent durant cette période – mais ne vous inquiétez pas, vous continuerez toutefois à recevoir les alertes et e-mails de nos lettres et services payants.

Tout reprendra une marche normale – et améliorée – dès le 1er septembre, afin de bien aborder la rentrée.

En attendant, je vous souhaite une excellente soirée… et à demain !

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

 

 

★★★ Le chiffre du jour ★★★


253 000 Mds$

Ce chiffre vertigineux, c’est la taille de la bulle créée par les banques centrales…… Et cette bulle pourrait s’effondrer du jour au lendemain, causant des dommages irréversibles à l’économie… et à votre épargne.Quelles seront les conséquences, et surtout comment vous en protéger ? Les réponses sans détour de notre spécialiste sont disponibles en cliquant ici.

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