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L’or, oui… mais son cousin est tout aussi intéressant

Par 6 octobre 2020Alertes

« Tout l’automne à la fin n’est plus qu’une tisane froide. »

– Francis Ponge

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Votre correspondante soigne un petit coup de déprime saisonnière à coups de tasses de thé (avec un nuage de lait – le signe que vraiment, rien ne va plus)…

… Mais les marchés, eux, ne se portent pas si mal – et même carrément bien côté américain, avec plus de 2% de hausse du côté du Nasdaq à l’heure où j’écris ces lignes. Le Dow Jones n’est pas en reste avec +1,68%… et la question est donc : comment en profiter ?

00:30 On peut compter sur Mathieu Lebrun pour avoir la bonne idée au bon moment : il propose dans La Bourse au Quotidien de tirer parti du contexte pour jouer non pas les actions elles-mêmes… mais la devise américaine – grâce à l’eurodollar plus précisément.

Mathieu explique en effet qu’une configuration intéressante se présente… avec une troisième force en présence, en plus de l’euro et du dollar :

« Tandis que les taux longs américains poursuivent leur remontée, j’y vois une belle fenêtre de tir pour revenir à la vente.

Au niveau graphique, la reprise des cours amorcée depuis maintenant une grosse semaine a quoi qu’il en soit tout l’air d’un pullback classique contre une importante zone d’overlap.

Petite précision pour les non-initiés : un overlap est ce qu’on appelle un niveau de polarité. En d’autres termes, après avoir longtemps fait office de support, une fois entérinée la rupture de ce cap, celui-ci voit ensuite son rôle se renverser pour se muer en résistance.

Il se trouve que c’est exactement ce qu’on observe sur l’euro en ce début d’automne. Après une accélération baissière fin septembre, les cours de la monnaie unique remontent en effet vers l’ancien support oblique (visible en grisé sur le premier graphique ci-dessous).

Ancien soutien qui, depuis sa rupture (cf. le cercle noir), est susceptible de devenir une résistance.

Graphique eurodollar
Cliquez sur le graphique pour l’agrandir

Et là où cela devient intéressant, c’est que la configuration face à une autre devise, en l’occurrence le yen, est rigoureusement identique. »

Mathieu poursuit l’analyse dans la suite de son article, par ici : de quoi vous donner des idées de trades potentiels… et si vous avez besoin d’un peu d’aide pour les mettre en place, c’est par là !

01:30 Prenez garde, cependant, à ne pas vous laisser trop bercer par la remontée des cours. Comme nous le disions hier, la déconnexion marchés financiers/économie réelle ne va pas en s’arrangeant.

Rien n’interdit de profiter des belles occasions boursières… mais gardez bien en tête que l’économie sous-jacente, elle, n’est pas des plus solides (l’euphémisme du siècle). La réalité finira bien par rattraper un jour les marchés !

Il est donc important, en parallèle, de « blinder » votre épargne, pour la protéger des nombreuses menaces qui pèsent sur elle – depuis les mesures fiscales déjà envisagées par des gouvernements aux abois jusqu’à l’hyperinflation, en passant par une BCE qui fait un peu ce qu’elle veut avec notre monnaie.

02:00 Notre spécialiste Olivier Delamarche, notamment, met à jour son « Kit de Survie Financière »… en y apportant une nuance intéressante : désormais, à côté de l’or, il recommande éventuellement l’argent-métal.

Explication :

« Le principal défaut de l’argent[-métal], c’est qu’il n’est pas cher. On le surnomme ‘l’or du pauvre’. Certains me diront que ce n’est pas un défaut, ce qui est vrai, mais cela a deux conséquences :

– un stockage plus difficile à 734 € le kilogramme ;
une prime quand on achète des pièces plus importante sur l’once d’argent que sur l’once d’or.

La demande en argent ne semble pas vouloir faiblir, alors que de nombreuses mines sont épuisées. En l’absence de découvertes majeures d’ici quinze ans, toutes les mines devraient être très vite épuisées. Il faut savoir que l’argent est cinq fois plus rare que l’or.

La consommation d’argent dans le monde est de l’ordre de 26 000 tonnes par an, soit le même ordre de grandeur que la production.

Selon Mansoor Barati, spécialiste des métaux rares et de leur recyclage à l’université de Toronto, au rythme actuel de production, on pourrait épuiser les stocks connus aux alentours de 2029.

Le service géologique des Etats-Unis, l’USGS, estime quant à lui que l’épuisement pourrait intervenir dès 2021, d’autres que les stocks d’argent dans le monde disparaîtront entre 2023 et 2028. La demande, quant à elle, devrait atteindre dans le même temps 30 000 tonnes environ.

Je ne sais pas qui a raison, mais il semble tout de même que, dans un avenir proche, la probabilité est forte que la demande soit supérieure à l’offre, ce qui généralement ne fait pas baisser les prix. »

L’argent n’est pas le seul métal conseillé par Olivier – ni d’ailleurs sa seule recommandation pour la période actuelle : si vous voulez découvrir l’intégralité de son Kit de Survie, rendez-vous dans le nouveau numéro de Delamarche en Liberté, accessible en cliquant ici.

J’en profite aussi pour vous rappeler qu’Olivier organise son troisième Sommet de Crise ce dimanche : un rendez-vous incontournable (et gratuit)… auquel vous pouvez vous inscrire dès maintenant, sur un simple clic – tout est là.

02:50 Toutes ces informations et ces conseils sont d’autant plus importants que la situation ne va sans doute pas aller en s’améliorant… notamment pour les baby-boomers, comme l’explique Bill Bonner dans La Chronique Agora.

Il parle des Etats-Unis, mais son raisonnement s’applique tout autant à une France surendettée et dont le système social bat de l’aile…

« Nous les boomers, nous avons laissé les ouvriers sur le bas-côté. Nous avons laissé l’Ancienne économie et ses salariés à l’heure. Nous avons abandonné les villes où nous sommes nés.

Nous avons abandonné les personnes âgées lorsque nous nous sommes lancés dans nos carrières… et à présent, nous abandonnons nos propres enfants alors que nous nous préparons à une retraite confortable à la campagne (financée par la génération suivante !)

Attendez… vous dites que le plus grand ‘Abandon’ reste à venir ?

Vous dites qu’on nous a promis 210 000 Mds$ (selon le professeur Laurence Kotlikoff) d’allocations retraite et santé qu’il sera impossible de verser ?

Vous dites que les autorités dépensent déjà deux dollars pour chaque dollar qu’elles collectent en impôts ?

Vous dites que les millions de personnes laissées sur le bas-côté perdent la foi dans le ‘contrat social’ ?

Vous dites que nos élites grisonnantes ne vont pas réussir à faire tenir tout ça encore longtemps… et que nous pourrions nous aussi terminer sur le bas-côté ?« 

L’article dans son intégralité se trouve par ici : pas la lecture la plus réconfortante, je vous l’accorde… mais il est important de comprendre ce qui pourrait se passer, afin de mieux vous y préparer.

03:45 Allez, ne terminons pas sur une note négative ! Malgré le marasme, on trouve aussi des pistes de changement et de croissance : certaines d’entre elles sont révolutionnaires… et pourraient présenter des opportunités spectaculaires à l’avenir – à la condition de faire preuve d’un peu de patience.

Arthur Toce nous parle de l’une d’entre elles dans Opportunités Technos :

« L’Internet du futur peut-il être quantique ? Un Internet quantique opérationnel recèle une promesse de révolution sans précédent… une révolution qui rendra beaucoup de nos processus actuels complètement dépassés. Sa principale promesse ? Une communication entièrement sécurisée… à la vitesse de la lumière.

Mais, pour l’instant, tout comme les ordinateurs quantiques, la technologie ‘stagne’ malheureusement au stade de la recherche fondamentale. Pourtant, les choses pourraient changer assez vite…

De nos jours, l’une des limites de cette technologie est la difficulté de connecter ne serait-ce que deux utilisateurs entre eux, puisque cela nécessite que chaque utilisateur dispose d’un lourd matériel. Conclusion : c’est actuellement inexploitable et les prototypes coûtent excessivement cher.

Mais dans un papier récent, une équipe de l’université de Bristol a expliqué avoir développé un réseau de communication quantique qui peut connecter simultanément huit utilisateurs sur une distance de 17 kilomètres. Un tout petit pas, me direz-vous, mais tout de même un vrai tour de force qui a été effectué sur le réseau fibre actuel de la ville. »

Arthur continue ses explications par ici : de quoi mieux comprendre les possibilités de la technologique quantique… et son intérêt pour un investisseur !

Excellente soirée,

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

PS : Ailleurs dans les bureaux… Les lecteurs d’Eric Lewin enregistrent une belles prise de bénéfice partielle de +30% grâce à Reworld Media, dans le cadre de son service Penny Stocks Winners… James Altucher publie ses Dossiers pour ce mois-ci – ils regorgent de conseils et d’idées pour vous constituer une activité secondaire qui rapporte vraiment… tandis que dans Investissements Personnels, Robert Kiyosaki révèle deux stratégies pour engranger des revenus réguliers grâce aux actions (si vous voulez creuser le sujet plus encore, par ailleurs, c’est par là).


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