Skip to main content

Macron le fait-il exprès ?

Par 19 octobre 2020Alertes

« Les champignons ressemblent aux péchés : pour les déguster, il faut prendre des risques. »

– Hervé Bazin

 

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Rien de tel qu’un bon bol d’air – socialement distancé et plein de gel hydroalcoolique – pour se rappeler (si besoin était) que Paris n’est pas la France.

Si, sur les Champs-Elysées, tout le monde sort masqué… dans les champs pleins de lisier (haha), une autre réalité s’impose. Pas de flambée épidémique dans ces coins-là ; la préoccupation n’est pas le nombre de nouvelles entrées en service de réanimation, mais de savoir si le poulailler est bien fermé car le renard rôde… (A-t-on d’ailleurs déjà pensé à demander l’opinion des poules sur leur couvre-feu ?)

Rivière
Un petit coup de nature avant le couvre-feu…

Bref, il vaut la peine de prendre parfois un peu de recul, pour contextualiser l’information… et les crises de panique savamment entretenues par les médias grand public.

00:35 D‘autant que – sans pour autant basculer dans des théories du complot infondées – les autorités ont peut-être des intérêts très divergents dans leur gestion de crise, comme l’analysait Philippe Béchade dans la dernière alerte de son service, Béchade Confidentiel :

« [Pour] ne rien vous cacher de notre perception de la façon dont est gérée la crise dans le pays en déficit… on dirait que certains gouvernements – dont le nôtre – font exprès de ne rien anticiper, de ne pas mobiliser les moyens matériels et humains nécessaires afin de se retrouver dans la panade et provoquer un déluge d’argent ‘magique’.

Dans les pays qui ont résolu la question des déficits (en les monétisant comme au Japon) ou en dégageant des excédents budgétaires et/ou commerciaux (Allemagne, Taïwan, Corée du Sud), les contaminations ont été rapidement – et efficacement – circonscrites, le nombre de décès est resté très limité, voire quasi nul. Comme au Vietnam, un pays pourtant si proche de la Chine et qui compte près de 100 millions d’habitants (soit environ 50% de plus que la France). »

01:30 Les « fourmis » immunisées contre le coronavirus… tandis que les pays « cigales », tels des nonagénaires en surpoids, seraient à classer dans la catégorie « population à risque » ?

Les marchés, en tout cas, ne font pas de telles distinctions. Malades ou pas… masqués ou non… les différents indices mondiaux enregistrent des écarts qui n’ont rien à voir avec leur situation sanitaire. Philippe continue :

« [C’est] à peine si les marchés font la distinction – en termes de performances – entre les pays englués dans la pandémie, et ceux qui y échappent : les Etats-Unis sont les champions du ratio déficit/PIB avec 138%, devant l’Italie avec 134%, puis la France avec 120/121%.

[Or] Wall Street ridiculise littéralement les places européennes avec un écart de performance de 50 points de pourcentage si l’on compare le CAC 40 (-20%) et le Nasdaq (+30%) depuis le 1er janvier.

Le constat est le même depuis la précédente séance des « sorcières » : entre le 18 septembre et le 16 octobre (journée des « 3 sorcières »), le S&P 500 gagne 5%, le Nasdaq 8,5%… tandis que le CAC 40 perd 3%.

Toujours pas le moindre commencement de rotation sectorielle ou d’arbitrage entre les valeurs technos et les valeurs de l’économie des biens réels.

La dramatisation – scénarisée jusqu’à l’excès – d’une deuxième vague ne fait que polariser les achats au profit de valeurs qui restent les seules à présenter un semblant de visibilité (en France, c’est le luxe, avec LVMH revenu à 1% de son record absolu des 439 € du 17 janvier, malgré des ventes en recul de 7%), et nuire aux valeurs bancaires avec l’anticipation de taux de plus en plus bas et de défauts de paiement de plus en plus nombreux.

Les vagues de liquidités submergent les vagues épidémiques 1 et 2. Avec un Nasdaq ou un S&P 500 revenus au zénith, c’est à se demander s’il ne faudrait pas une troisième vague de Covid pour éviter un double-top historique sur les indices US et les valeurs du luxe au sein du CAC 40.« 

Ne parlons pas de malheur… mais il est vrai que les marchés sont de plus en plus irrationnels – et nous vous conseillons la plus grande prudence dans votre stratégie actuelle, surtout si vous êtes trader : ne vous lancez pas sans de solides conseils !

02:10 Pendant que les couvre-feux se multiplient et qu’un certain sentiment d’affolement gagne du terrain, Bill Bonner explique dans La Chronique Agora que toutes les mesures de lutte contre l’épidémie auront un coût…

Un coût qui dépassera de loin les montants – déjà astronomiques – débloqués pour les divers plans de relance et de soutien. C’est l’OMS elle-même qui vient le rappeler :

« Le week-end dernier, l’Organisation mondiale de la santé a balancé un joli pétard dans le débat confinement/pas de confinement :

‘Selon l’envoyé de l’OMS Dr David Nabarro, [les mesures de confinement] ne devraient être envisagées qu’en dernier recours, rapportait le magazine britannique The Speculator lors d’un entretien télévisé.

 ‘Le seul moment où nous pensons qu’un confinement est justifié, c’est pour gagner du temps afin de réorganiser, rassembler et rééquilibrer les ressources, et protéger les soignants épuisés – mais dans l’ensemble, nous préférerions l’éviter.’

Nabarro affirme que des restrictions sévères causent des dommages significatifs, notamment sur l’économie mondiale. ‘Les confinements ont une conséquence qu’il ne faut jamais, jamais sous-estimer : ils rendent les gens pauvres encore bien plus pauvres’, a-t-il dit.

‘Regardez ce qui est arrivé aux petits propriétaires fermiers partout dans le monde. Regardez ce qu’il se passe au niveau du seuil de pauvreté. Il semblerait que nous pourrions tout à fait voir un doublement de la pauvreté dans le monde d’ici l’an prochain. Nous pourrions bien voir un doublement, au minimum, de la malnutrition infantile’. ‘

Des enfants affamés ? Par millions ?

Des milliers de milliards de dollars de production réelle sont en jeu… des milliers de milliards de dollars de mesures de relance bidon… et des millions – voire des milliards – de vies.« 

Tout ça pour… quoi ? se demande Bill dans la suite de son article, par ici. Le nombre de nouveaux cas enregistrés continue sa hausse galopante… tandis qu’on assiste à une explosion de la pauvreté, des inégalités, des tensions sociales : a-t-on vraiment fait les bons arbitrages ?

Une chose est sûre : il faut vous préparer à des lendemains difficiles – et le faire de manière concrète et efficace. S’il vous faut des conseils en la matière, notre spécialiste est là pour vous indiquer une stratégie simple, à mettre en place sans plus attendre. Cliquez simplement ici pour en savoir plus.

03:00 Bon… j’ai réussi à bien plomber l’ambiance, je le sens… alors changeons de sujet, du tout au tout, pour aller visiter des rivages plus « récréatifs » – mais au potentiel extrêmement intéressant du point de vue d’un investisseur.

Ray Blanco mène l’enquête dans Opportunités Technos ; attention, on est vraiment dans l’investissement alternatif…

« La légalisation du cannabis, aujourd’hui aux Etats-Unis, est considérée comme un tel succès qu’elle ouvre déjà la voie à celle d’une autre classe de substances interdites : les substances psychédéliques(Etienne Henri vous en a d’ailleurs déjà parlé ici et ici.)

D’un point de vue chronologique, aux Etats-Unis c’est la ville de Denver, dans le Colorado, qui a impulsé la légalisation du cannabis. Et, l’an dernier, cette ville a fait un pas de plus en décriminalisant le psilocybe...

Champignon
Le psilocybe est un champignon connu pour ses effets psychotropes

La ville d’Oakland, en Californie, lui a rapidement emboîté le pas, en décriminalisant le peyote, un petit cactus contenant de la mescaline, une autre substance aux effets psychotropes.

Et, en début d’année, la ville de Santa Cruz (Californie) – où est basée la Multidisciplinary Association for Psychedelic Studies [NDR : association militant pour l’utilisation des psychotropes à des fins médicales] – s’est jointe au club de la légalisation en décriminalisant les champignons dits ‘magiques’ qui possèdent des propriétés hallucinogènes ou enthéogènes.

Si ces substances psychédéliques commencent à être décriminalisées, c’est pour une bonne raison : elles offrent un énorme potentiel médical… »

Des start-ups sont déjà au travail sur le sujet, explique encore Ray – la preuve qu’il y a de vraies possibilités à exploiter : toutes les explications sont dans la suite de son article.

Rappelez-vous que le cannabis a lui aussi « commencé petit »… pour ensuite connaître une véritable explosion ces dernières années. Un parallèle à surveiller de près, donc, pour vos investissements – et vous pouvez compter sur Ray pour vous tenir au courant, en cliquant ici.

03:50 Terminons sur une idée de fond, et renversons une idée reçue en compagnie de Zach Scheidt. De quoi modifier, peut-être profondément, votre manière d’épargner pour votre retraite… car, comme l’explique Zach dans Investissements Personnels, les choses ont bien changé ces derniers temps :

« Pendant des décennies, les conseillers en investissement ont incité les retraités à respecter la règle des 60/40. Pour ceux qui ne connaissent pas cette règle, il s’agit d’investir 60% de votre capital retraite dans des actions et 40% dans des obligations.

L’histoire nous montre que cela fonctionne bien pour équilibrer les risques et assurer une certaine stabilité des portefeuilles.

Par le passé, les obligations offraient des rendements assez attractifs qui assuraient aux retraités un revenu en toutes circonstances, bonnes ou mauvaises.

Par conséquent, même lors des périodes de correction, les revenus provenant du capital investi dans les obligations permettaient de compenser les pertes subies sur les investissements en actions.

De plus, les autorités compétentes réduisent souvent les taux d’intérêt durant ces périodes économiques difficiles. Lorsque cela se produit, les cours des obligations augmentent. Jusqu’à un certain point.

La règle des 60/40 a donc permis aux retraités qui avaient investi une partie de leur capital dans des obligations de gagner de l’argent. Cela semble très avantageux et c’est la raison pour laquelle les investisseurs se sont pliés à cette règle pendant si longtemps.

Mais nous vivons désormais dans un environnement très différent qui rend la règle des 60/40 complètement obsolète.« 

Pourquoi ce changement… et par quoi a-t-il été remplacé ? Zach examine cela dans la suite de son article, par ici. (J’en profite pour donner un coup de projecteur sur son service OPA Business Club, qui pourrait donner une bonne poussée d’accélération à votre épargne-retraite dans les mois qui viennent : plus d’informations par ici).

Excellente soirée, à demain !

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

PS : Un petit plan de trade, ça vous dit ? Gilles Leclerc s’intéresse au cas Soitec dans La Bourse au Quotidien. Juste avant la publication de ses résultats, ce mercredi, il y a des seuils à surveiller de près : tous les détails sont ici…

 

 

★★★ Le chiffre du jour ★★★


3 €
C’est tout ce qu’il vous faut pour viser un gain potentiel de 15 121%… à mesure que l’or s’envole vers les 3 000 $.

Notre spécialiste du métal jaune, Jim Rickards, vous dit tout sur cette opportunité incontournable dans un message exclusif : cliquez ici pour le lire sans attendre.

 

FERMER