Chère Lectrice, cher Lecteur,
00:00 « Dépêche-toi de prendre les billets, parce qu’il paraît qu’ils vont aussi empêcher les voyages. »
« Non mais là y’a trois solutions : soit le couvre-feu à 19h, soit le confinement partiel, soit le confinement total. Je sais celui que je préfère, moi, hein. »
« Houlà va falloir que je me dépêche d’acheter la peinture, mais y’aura tout le temps de refaire le salon si on est claquemurés… »
Une sorte de thème général se dégageait des conversations dans les transports parisiens aujourd’hui : un reconfinement semble inéluctable… mais quelles en seront les conditions exactes ?
(« Tant qu’on a de la peinture », me diront-certains…)
Je vais laisser au gouvernement le soin de répondre à cette question – les Français devraient être fixés sur leur sort d’ici demain/après-demain. En attendant, votre correspondante admet avoir un peu de mal à se concentrer… les marchés ont du mal à remonter la pente…
00:30 … Et certains de nos spécialistes, un peu de mal à y croire. Prenez Philippe Béchade, pour qui toutes les mesures gouvernementales sont moins destinées à la gestion du virus qu’à s’assurer une source infinie d’argent facile.
Comme il l’explique dans La Bourse au Quotidien :
« La crise du coronavirus, gérée à la française ou à la Trump, commence en fait à ressembler à une histoire sans fin, car après la deuxième vague arrivera la grippe, puis la troisième vague au printemps, avec une possible mutation du Covid (rendant les éventuels premiers vaccins disponibles inutiles). De quoi anéantir tout espoir de [reprise] d’ici 2022.
Mais la finalité, c’est peut-être de tourner le dos au modèle suédois, taïwanais ou sud-coréen afin de pérenniser cet ‘argent magique’ qui va de pair avec la crise de solvabilité des agents économiques saturés de dettes, attendu que les marchés ne se sont jamais vraiment remis de l’éclatement de la bulle de dettes de 2008 et en ont gardé des séquelles insurmontables.
La Fed a même dû mettre en œuvre un ‘non-QE’ de mi-septembre 2019 à mi-mars 2020, avant de basculer, grâce ou à cause du Covid-19, dans un ‘hyper-QE’ sans limite de taille ni d’échéance, comme on plonge dans le paradis artificiel morphinique un malade condamné, transféré en soins palliatifs.«
01:15 Le confinement comme moyen de parvenir à la fin des monnaies ? Selon Philippe, cette hypothèse mérite d’être étudiée :
« Et si la fin de cette sédation monétaire profonde et prolongée devait se solder par l’agonie des monnaies, leur trépas sera-t-il baptisé ‘Grand reset’ ?
Le temps du reconfinement risque de nous paraître long, mais à l’échelle de la durée de vie d’une monnaie fiduciaire, nous sommes peut-être en train d’assister à la dernière nuit du système monétaire post Bretton-Woods.
Dans ce domaine, il reste fort peu de temps pour mettre votre patrimoine à l’abri. »
Il convient donc de prendre des mesures efficaces, rapidement : un peu d’aide vous attend par ici.
Notez d’ailleurs que Philippe n’est pas le seul à anticiper un effondrement monétaire mi-spontané, mi-guidé par les autorités elles-mêmes – Bruno Bertez parvenait aux mêmes conclusions ou à peu près dans La Chronique Agora il y a quelques jours.
02:00 Autre coronasceptique, Bill Bonner, toujours dans la Chronique Agora, revient sur la gestion de crise du président Trump. Gestion qu’il trouve franchement incompétente… mais pas pour les raisons qu’on pourrait imaginer :
« Dès qu’il a été clair que le coronavirus n’était pas une menace pour le pays, environ une semaine après la déclaration d’’urgence nationale’ mi-mars, [Donald Trump] aurait dû tous les virer et constituer une nouvelle équipe.
Au lieu de cela, la Cavalerie Coronavirus a piétiné la Constitution et l’économie… étouffant les vies de 300 millions d’Américains afin, apparemment, de protéger les 30 millions qui risquaient effectivement quelque chose.
Depuis, les chiffres ont montré que l’approche ‘confinement’ ne semblait pas donner de résultats extraordinaires. Certains Etats américains ont mis en place des confinements très stricts… d’autres ont eu la main plus légère. Les résultats n’ont aucune cohérence.
Qui plus est, selon l’Organisation mondiale de la santé – qui n’est pas connue pour ses positions libertariennes extrêmes – les confinements font plus de mal que de bien (des millions de pauvres pourraient mourir prématurément). Ils ne devraient être utilisés qu’en dernier recours.«
02:45 Mais s’ils sont d’une telle inefficacité… pourquoi y avoir recours, alors ? Bill reprend :
« Tandis que les confinements asphyxiaient des vies et causaient des milliers de milliards de dollars de pertes économiques, ils étaient comme du chèvrefeuille pour les abeilles du marigot.
Désormais… Washington bourdonne de réglementations, de conflits, de règles, de lois et de procès. »
Autant de petites choses qui font se frotter les mains aux avocats, lobbyistes et législateurs en tous genres – aux Etats-Unis, certes, mais ne nous leurrons pas : il en va de même de notre côté de l’Atlantique…
Tout cela devrait vous inciter plus encore à mettre en place une vraie stratégie de protection : incompétence et endettement n’ont jamais fait bon ménage… surtout en termes de croissance et d’économie.
03:15 Mais revenons-en à la disparition potentielle de la monnaie – d’une autre sorte, cette fois-ci. Il ne s’agit plus directement de la dissolution du dollar (ou de l’euro) dans la crise… mais de la dématérialisation des espèces.
Le phénomène s’accélère avec la crise sanitaire, et les gagnants commencent déjà à se faire connaître : les sociétés de paiement en ligne, bien entendu, mais aussi les cryptomonnaies. Or récemment, une annonce a bouleversé les intervenants… ouvrant la possibilité d’une vraie révolution dans ces domaines.
Ray Blanco nous donne tous les détails dans sa dernière alerte NewTech Insider :
« Dans les années 1990, la start-up de paiement en ligne PayPal Holdings (NASDAQ : PYPL) a profité du phénomène ‘disruptif’ de l’Internet pour bouleverser le secteur des paiements.
Aujourd’hui, PayPal est devenue une entreprise qui pèse 237 Mds$ et elle enregistre toujours une croissance rapide grâce aux changements de nos modes de paiement. Il y a notamment le fait qu’un nombre croissant de consommateurs opère une transition vers le paiement numérique, sans espèces et sans contact.
Avec le Covid-19, cette tendance n’a fait que se renforcer, et nous a offert un gain de 20% ces quatre derniers mois.
Mais PayPal accomplit de grandes avancées dans un contexte où un autre changement disruptif est en train de s’ancrer…
Les cryptomonnaies font fureur chez les spéculateurs, les traders et autres passionnés de monnaies évoluant en dehors des sentiers battus. Et, désormais, vous ne serez plus limité à un service de paiement PayPal libellé en dollar ou en euro. Vous pourrez payer dans des cryptomonnaies telles que le Bitcoin, le Bitcoin Cash, l’Ethereum et le Litecoin.«
04:00 Cela vous semble un peu mineur, pas vraiment significatif ? Détrompez-vous – c’est vraiment une avancée majeure. Toujours selon Ray :
« Les cryptomonnaies ont tendance à être très volatiles, ce qui les rend peu séduisantes comme moyen de paiement, leur valeur pouvant brutalement changer. Mais si PayPal assure la transaction et la règle en monnaie traditionnelle, le risque des commerçants disparaît quasiment. Car, avec le service de PayPal, un acheteur peut régler en Bitcoin, mais votre compte est crédité en bonne vieille monnaie sonnante et trébuchante.
Avec ce nouveau service, vous pourrez acheter, conserver ou vendre des cryptomonnaies via votre compte PayPal. Vous pourrez acheter des biens et des services sur le réseau PayPal qui regroupe 26 millions de commerçants.
L’année prochaine, ce réseau sera encore plus vaste, dans un contexte où l’application de paiement peer-to-peer (entre particuliers) Venmo offrira également la possibilité de régler en cryptomonnaies (si vous ne connaissez pas Venmo, un hybride entre les réseaux sociaux et le transfert d’argent, lisez cet article). Le fait que cette entreprise ouvre les cryptomonnaies à ses 60 millions d’utilisateurs devrait avoir un énorme impact.«
Les investisseurs cryptos ne s’y sont pas trompé : le cours du Bitcoin s’est envolé ces derniers jours, pour dépasser les 13 000 $ à l’heure où je vous écris… et ce n’est probablement qu’un début. La fenêtre d’opportunité pour profiter de la suite de la hausse reste ouverte, mais peut-être plus pour très longtemps : je vous recommande donc d’agir sans plus attendre, si vous voulez vous positionner. (Et si vous voulez quelques conseils de spécialiste pour ne pas vous tromper, c’est par là.)
04:45 C’est tout pour aujourd’hui ! Il me reste tout juste assez de temps pour vous prévenir qu’il n’y aura pas de Marchés en 5 Minutes demain, votre correspondante devant s’absenter brièvement.
Nous nous retrouvons donc dès jeudi… et d’ici là, je vous souhaite une – non, deux excellentes soirées.
Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes
PS : Je ne pouvais pas vous quitter sans une dernière opportunité – celle-ci est colossale, d’après James Altucher, et il a de bonnes raisons de le penser, comme il l’explique dans Investissements Personnels.
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★★★ Le chiffre du jour ★★★ |
96,66%
C’est le taux de réussite engrangé par cette stratégie unique depuis le 18 septembre dernier : dans le détail, cela fait 29 trades gagnants sur 30… et ce n’est pas fini ! Quelques places sont actuellement disponibles dans ce service vraiment pas comme les autres – n’attendez pas pour verrouiller la vôtre en cliquant ici.
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