Skip to main content

Cryptos : oui, encore du nouveau !

Par 29 octobre 2020Alertes

« La liberté est une sensation. On peut parfois l’atteindre, enfermé dans une cage comme un oiseau. »

– Camilo José Cela

 

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 « Un bon coup derrière la caboche » aurait dit mon grand’père : reconfinement en France dès ce soir… et pour quatre semaines – au minimum.

(Je trouve assez cocasse que le correcteur de texte de Word n’ait toujours pas intégré « déconfinement » à son lexique… sans parler de « reconfinement », trop nouveau, sans doute…).

Evidemment, vu la tête des courbes épidémiques, on s’y attendait un peu, mais votre correspondante penchait pour un couvre-feu renforcé. Remarquez, un confinement souple où les écoles sont ouvertes et où l’on peut aller travailler, n’est-ce pas, quelque part, un couvre-feu très renforcé ?

Bref. C’est reparti pour un mois… mais les marchés, à l’heure où j’écris ces lignes, s’en fichent. Autant la journée d’hier était morose, autant aujourd’hui, les intervenants ressemblent à un consommateur qui aurait mis la main sur le dernier paquet de spaghetti au supermarché : prudents… mais contents quand même.

00:30 Philippe a une meilleure image encore, dans le nouveau numéro de Béchade Confidentiel :

« Wall Street se comporte comme un fêtard qui profite de l’open bar de la Fed, se paye une cuite carabinée, se prend une douche glacée, puis remet une nouvelle chemise à fleur, enfile un nouveau bermuda et retourne faire Spring break dans un club de Cancun, ambiance ‘bulles et décibels’ + alcool à gogo (c’est Jerome Powell qui régale).

Les opérateurs ne se saoulent pas qu’à la bière et au rhum arrangé. Il y circule de plus en plus de petits cachets verts (les no limit debt, dettes illimitées) ou roses (les zero rates, les taux zéro) qui vous ‘déchirent’ et vous déconnectent le cerveau de la réalité des profits au point de ne plus retoucher terre avant le lever du jour.

Inévitablement, quand survient la ‘descente’, les marchés font une crise d’angoisse. Mais elle est de courte durée car nos dealers préférés (dont une ‘dealeuse’, transfuge du FMI, du nom de Christine L.) ne tardent pas à toquer à la porte des marchés et les invitent à se remettre d’équerre en vue de la prochaine fête qui sera encore plus folle que la précédente. »

01:15 Oui, pourquoi s’inquiéter quand on sait que la fête va continuer… quel que soit l’épuisement des fêtards ? Sans oublier qu’on n’a pas n’importe qui aux platines :

« Et dans le rôle de l’ambianceur, il y a DJ Trump, dit ‘Mister Tweet’, qui pourrait passer la main le 3 novembre… Pas d’inquiétude, son successeur [potentiel], ‘MC Biden’, promet des canons à mousse encore plus puissants et de l’ecstasy à gogo pour ceux qui viendront au club habillés en vert, car le début de son mandat serait placé sous le signe du green business.

Si Mister Tweet devait prolonger son contrat aux manettes, ce serait sous le signe d’un futur bien carboné, avec un soutien indéfectible aux zombies de la production de gaz et de pétrole de schiste. C’est probablement l’un des grands enjeux de la nuit du 3 novembre qui promet d’être chaude.

Ce pourrait être le début d’une belle recovery (ou d’une ‘remontada’) pour les valeurs pétrolières, ou la poursuite d’une traversée du désert se terminant tragiquement pour toutes celles déjà largement à cours de liquidités. Comme le postule un dicton boursier bien connu : ‘Mieux vaut une fin dans la douleur qu’une douleur sans fin.’

Il nous apparaît peu douteux que le scénario d’une transition politique est déjà bien ‘pricé’ pour ce secteur qui survit à coup de rééchelonnement de dettes depuis fin 2014. C’était le pire secteur sur lequel miser depuis cinq ans, et c’était de loin le pire en 2020. Pourtant, il y avait de la concurrence, avec le secteur aérien, l’hôtellerie, les casinos, etc.« 

Une remontée surprise pour le pétrole ? Certains y croient, avec de bons arguments… mais nous ne serons sans doute fixés qu’après l’élection présidentielle US.

En attendant, Philippe vous recommande la prudence, comme il l’explique dans la suite de son analyse – dont vous pouvez profiter en cliquant ici.

02:00 L’acolyte de Philippe, Gilles Leclerc, est exactement sur la même longueur d’ondes. Nervosité et hypervolatilité, le contexte n’est pas idéal pour un plan de trade à court terme. Pour aujourd’hui, Gilles préfère revenir aux bases – en rappelant qu’il existe un placement idéal en cas de baisse :

« En ces temps tumultueux, je ne saurais que trop vous recommander de protéger votre portefeuille en achetant des BX4 (FR0010411884), trackers inversés de levier 2 sur le CAC 40. En d’autres termes, si l’indice perd 2%, vous engrangez 4% sur ce produit. Plutôt intéressant, non ?

‘En cas d’incertitude ou tout simplement pour diminuer le niveau de risque global de votre portefeuille et au lieu de revendre tout ou partie de vos positions gagnantes, il est très facile d’acheter une ligne de BX4 qui viendra servir d’amortisseur ou de garantie anti-baisse’, écrivais-je dans ces colonnes il y a déjà sept ans, dans l’attente d’une réunion de la Fed.

Et de poursuivre : ‘Les valeurs qui composent votre portefeuille ont toutes une volatilité différente et vont réagir plus ou moins violemment en fonction du comportement du CAC 40, ce qui fait que l’évolution du BX4 ne sera jamais parfaitement égale à l’évolution de votre propre portefeuille. Mais globalement, votre risque de perte sera marginal’. »

02:45 Des réflexions qui sont encore plus d’actualité aujourd’hui, évidemment – Gilles vous fait donc la recommandation suivante :

« [Si] la baisse devait se poursuivre sur la place parisienne, vous pourrez soit renforcer votre ligne BX4 pour passer progressivement short sur l’indice, soit revendre une partie de vos positions longues, qui se trouvent en réel danger de consolidation.

A contrario, vous pourrez revendre vos trackers (là aussi progressivement) en cas de rebond – technique ou non – afin de repasser bull et de profiter d’une éventuelle nouvelle dynamique haussière.« 

Et si vous voulez une stratégie baissière encore plus offensive, cliquez ici : Olivier Delamarche vous livre ses secrets pour profiter des accidents boursiers en toute sécurité…

03:30 Vous avez assez de mauvaises nouvelles pour aujourd’hui ? Je vous comprends. Passons à un chapitre un peu plus encourageant – qui nous vient, et c’est assez surprenant – du secteur bancaire.

Dans Le Nouveau Rentier, Zach Scheidt analyse les résultats des bancaires, qui constituent généralement un bon indicateur de la trajectoire de l’économie.

Et là… surprise :

« JPMorgan (JPM) a publié ses résultats il y a deux semaines.

Sans surprise, contrainte de composer avec la faiblesse des taux d’intérêt, elle a vu ses bénéfices chuter par rapport aux années précédentes. Cela étant, elle a publié des résultats meilleurs que prévu, signe que le vent pourrait tourner pour les banques.

Mais le véritable sujet de discussion a été le montant des provisions pour pertes sur prêts que les banques devront constituer.

Les banques sont tenues de mettre de l’argent de côté (et de déclarer aux autorités compétentes combien elles ont mis de côté) dans le cas où des gens se retrouveraient dans l’incapacité de rembourser leurs prêts. Plus elles mettent de côté pour compenser ces défauts de paiement, plus cela est de mauvais augure pour l’économie.

Au deuxième trimestre, les banques avaient mis de côté un montant historique de 28 milliards de dollars car elles s’attendaient à des pertes sur prêts colossales à cause de la pandémie.

Mais la donne a changé au troisième trimestre : JPMorgan a fortement diminué ses provisions pour pertes de crédit.« 

04:15 Evidemment, rien n’est gagné, mais tout de même, c’est une lueur d’espoir. Zach continue :

« Malgré cette bonne nouvelle, l’entreprise a invité les investisseurs à surveiller les chiffres l’an prochain dans le cas où le chômage resterait élevé une fois que les injections d’argent visant à soutenir l’économie auront pris fin.

Mais dans l’ensemble, cela est de bon augure pour la plupart du secteur bancaire. Moins les banques mettent de côté pour d’éventuelles pertes de crédit, plus elles peuvent réinvestir dans l’entreprise et distribuer des dividendes aux actionnaires.

Et quand bien même le redressement prendra du temps, je pense que les banques s’ajusteront avec succès à ces conditions de financement difficiles. »

Quelles sont les bancaires les plus intéressantes – et les plus rentables pour vous en tant qu’actionnaire ? Zach vous donne plus d’éléments dans Le Nouveau Rentier, disponible en cliquant ici.

04:55 Allez, il me reste un tout petit peu de temps pour glisser une dernière bonne nouvelle, concernant les cryptomonnaies, cette fois-ci…

Je vous parlais mardi, avec Ray Blanco, de l’entrée de PayPal sur les cryptos. Aujourd’hui, c’est au tour d’Etienne Henri d’annoncer une avancée de taille (quoi que plus discrète) – au niveau institutionnel cette fois-ci.

Voilà ce qu’il explique dans Opportunités Technos :

« Le crypto-yuan, qui sera certainement la première cryptomonnaie d’Etat à être massivement utilisée, s’approche un peu plus de sa démocratisation.

Après les premiers tests qui ont eu lieu cette année à Shenzhen, Xiong’an, Chengdu et Suzhou, les pouvoirs publics profitent de la fin d’année pour faire monter en puissance le dispositif.

Le week-end dernier, la ville de Shenzhen (dont l’agglomération possède tout de même plus d’habitants que l’Ile-de-France) a organisé un événement un peu particulier : une distribution gratuite d’argent numérique.

Sous la forme d’une tombola, pas moins de 10 millions de crypto-yuans (1,26 M€) ont été distribués aux heureux gagnants. Ces derniers peuvent les utiliser dans plus de 3 300 magasins de la ville pour leurs achats du quotidien.

Seule obligation : s’inscrire au programme et se créer un portefeuille numérique de cryptomonnaies. Cette opération marque la volonté de Pékin de démocratiser l’usage du crypto-yuan dans les villes les plus technophiles du pays – et préfigure de ce qui attend les citoyens des pays occidentaux.« 

Le choix de Pékin est des plus habiles… et ce phénomène ne se limite pas à la Chine. Les cryptomonnaies n’ont pas fini de faire parler d’elles – ni d’offrir des opportunités de gains.

Sur ce, je vais aller imprimer quelques attestations de sortie, moi, histoire d’être tranquille…

Excellente soirée et à demain !

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

PS : Et puisqu’on parle stratégies de couverture « imperméables » à la crise… avez-vous vu passer ce message ? Si non, consultez-le sans plus attendre : il renferme la clé de profits potentiels absolument spectaculaires – et peu importe les conditions de marché générales. Il suffit de cliquer ici.

 

★★★ Le chiffre du jour ★★★


8
 

C’est le nombre de cadeaux qui vous attendent en cliquant ici. Il ne s’agit que de la cerise sur le « gâteau » d’une stratégie d’investissement qui a déjà fait ses preuves

… Et qui pourrait vous rapporter plusieurs milliers d’euros, régulièrement, tous les mois. C’est très simple… et c’est expliqué par ici.

 

FERMER