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CAC 40 : en pleine forme !

Par 2 novembre 2020Alertes

« Le pessimiste se plaint du vent, l’optimiste espère qu’il va changer, le réaliste ajuste ses voiles. »
– William Arthur Ward

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Eh bien, c’est une joie sans mélange sur les marchés européens ; +1,92% pour le CAC 40 la dernière fois que j’y ai jeté un oeil !

Objectivement, il y a une vraie bonne raison de grimper – l’accélération de l’activité manufacturière de la Zone euro : l’indice PMI Markit est passé à 54,8 points le mois dernier, un plus haut de deux ans, m’informe le site Investir.fr. Pour rappel, si l’indice est au-dessus des 50, cela marque une croissance de l’activité (passer sous les 50, à l’inverse, indique une récession).

Pas de surprise, c’est l’Allemagne qui sert de « locomotive » au reste du continent… et bien entendu, ce chiffre, c’était le mois dernier… donc avant les reconfinements qui se produisent désormais aux quatre coins de l’Europe.

00:35 Tout de même, ne nous privons pas d’apprécier la bonne nouvelle – on est lundi, après tout, tout chose positive est bonne à prendre, un lundi…

… Et, tout en gardant notre lucidité, inspirons-nous de Zach Scheidt et de son optimisme. Comme il l’explique lui-même dans une alerte du Nouveau Rentier :

« Comme vous l’avez probablement remarqué, j’essaie toujours de voir les choses du bon côté, même quand les choses vont mal.

Ce trait de caractère énerve parfois ma famille. Alors qu’ils sont stressés, je suis calme et rassurant. Lorsqu’ils font la liste de toutes les choses qui vont mal, je les invite à regarder les choses sous un angle plus positif ou à se concentrer sur ce qui va bien.

Je sais que ce n’est pas ce qu’ils veulent entendre : ils veulent uniquement que je fasse preuve de compassion à leur égard.

Le problème est que je ne suis pas le genre de personne à se complaire dans son malheur. Et faire semblant pour faire plaisir à ma famille signifierait faire preuve d’hypocrisie.

Je ressens parfois une pression similaire de la part de mes lecteurs. C’est comme s’ils voulaient que je parle du ciel qui nous tombe sur la tête et de l’effondrement inéluctable des marchés.

J’espère que vous ne faites pas partie de ceux-là.

Certes, [les marchés traversent] une période difficile et des centaines d’analystes s’échinent à expliquer pourquoi les pertes pourraient être encore plus importantes.

Mais si vous vous en donnez la peine, vous trouverez de bonnes nouvelles porteuses d’opportunités qui vous redonneront de l’espoir.

Laissons donc le pessimisme aux autres et concentrons-nous sur les informations réjouissantes concernant notre portefeuille. Considérez cela comme un refuge bienvenu contre cet océan de négativité… »

01:30
Zach recense quatre choses positives en ce moment pour les investisseurs individuels – et notamment celle-ci :

« En 2018, j’expliquais à quel point j’aimais les rachats d’actions qui permettent aux entreprises de racheter leurs actions auprès des investisseurs.

Cela permet de réduire l’encours d’actions sur le marché, ce qui augmente la valeur des actions restantes. Le fait de racheter des actions accroît également la part des bénéfices à laquelle peuvent prétendre les actionnaires de l’entreprise.

[…] En revanche, c’est le contraire lorsque l’avenir est incertain.

C’est donc sans surprise que de nombreuses entreprises ont suspendu leurs rachats d’actions lorsque les marchés ont commencé à corriger en début d’année.

Mais cette tendance est en train de s’inverser.

D’après les estimations de Goldman Sachs, les entreprises du S&P 500 ont dépensé 23 milliards de dollars de plus pour racheter leurs actions au troisième trimestre par rapport au deuxième trimestre. Cela représente une augmentation de 26% !

Or, Goldman Sachs estime que les entreprises dépenseront 125 milliards de dollars pour racheter des actions au quatrième trimestre. »

Deux entreprises figurant au portefeuille du Nouveau Rentier sont en bonne position pour profiter de ce renouveau de rachats : il est encore (tout juste) temps de vous positionner – plus d’informations par ici.

02:15 Rachat toujours – mais cette fois-ci de sociétés entre elles… Dans NewTech Insider, Ray Blanco explique qu’un secteur en particulier devrait connaître de belles opérations en la matière dans les mois qui viennent :

« Plus l’Intelligence artificielle (IA) prend de l’importance et plus son impact progresse, plus les grands acteurs technologiques se tournent vers des acquisitions pour doper leur stratégie dédiée à l’IA.

Des sociétés telles qu’Apple, Google, Microsoft et d’autres ont raflé des dizaines de startups spécialisées dans l’IA ces dernières années.

Mais nous assistons aussi à de grandes opérations capitalistiques, des OPA (offre publique d’achat) notamment. »

C’est grâce à l’un de ces rachats que les lecteurs de Ray ont pu engranger aujourd’hui une coquette plus-value de 64% : ce n’est bien sûr que l’une des positions recommandées par Ray – vous pouvez découvrir les autres en cliquant ici

… Et n’oubliez pas notre service entièrement consacré aux OPA et autres opérations de rachat, qui promet de belles opportunités d’ici à la fin de l’année… et après : tout est là.

03:00 Voilà pour les bonnes nouvelles. Maintenant, tournons-nous vers LA grande affaire de la semaine – l’élection présidentielle US, qui se tiendra « officiellement » demain.

Les incertitudes entourant le scrutin sont énormes – sans parler de ce qui pourrait se passer ensuite. Il est donc important d’aborder la situation en toute connaissance de cause : Gilles Leclerc vous propose dans La Bourse au Quotidien son analyse par le prisme monétaire, en examinant la situation graphique actuelle de l’eurodollar.

« Pour rappel, j’avais rédigé une analyse sur l’EURUSD le 25 mai dernier et avais pointé l’existence d »un support à ne pas rater’, lequel est représenté par la flèche orange pointée vers le haut sur le graphique ci-après.

graphique eurodollar
Cliquez sur le graphique pour l’agrandir

J’avais ensuite fait le point cet été, le 17 août dernier pour être précis (cf. la seconde flèche orange, orientée vers le bas celle-ci), alors que l’eurodollar approchait du seuil des 1,2. Sur l’unité de vue hebdomadaire, il s’agissait du ‘premier obstacle à la hausse’. Par ailleurs, du point de vue technique, l’indicateur de tendance MACD demeurait haussier, mais commençait à faiblir (voir la pastille jaune) et j’écrivais alors qu’une consolidation était probable à court terme.

Et de poursuivre : ‘tant que le canal haussier reste actif, les 1,2 devraient céder’. Depuis, la paire a effectivement buté sur les 1,2 et la consolidation a bel et bien eu lieu.

Reste à savoir ce qu’il adviendra du support susmentionné, dont le sort pourrait bien se jouer dans les prochains jours. Comme de coutume, on gardera ici à l’esprit que l’analyse technique fonctionne plutôt bien tant qu’un événement majeur ne vient pas bouleverser la donne. Or, un événement majeur est justement en train d’approcher à grands pas…

En attendant, sur le fond, le biais haussier est (toujours) d’actualité tant que le canal bleu demeurera actif, mais nous restons en consolidation tant que l’indicateur de tendance MACD reste baissier. Un ‘choc de marché’ pourrait néanmoins survenir à très brève échéance, et faire bouger les lignes très vite et très fort. »

La suite de l’analyse de Gilles est par ici – avec notamment un graphique à plus long terme qui vous aidera à mieux anticiper les orientations probables de cette paire de devises : la prudence s’impose plus que jamais… surtout si vous êtes trader.

04:30 Terminons sur l’élection US encore, avec un « pronostic », ou plutôt un sentiment, de la part de Bill Bonner. Dans La Chronique Agora, il se demande si Joe Biden n’a pas de bonnes chances de terminer vainqueur… pour une raison toute simple :

« [Nous] supposons – et ce n’est qu’une supposition – que l’électeur marginal en a un peu assez du grand homme. Trump domine l’actualité depuis cinq ans, depuis avant même son élection.

Il faisait la une en grande partie parce qu’il était prêt à dire des choses ‘scandaleuses’ – dont certaines étaient vraies, au fond.

Cette approche rebelle était appréciée… et elle a captivé les médias et le public pendant 60 mois. A présent, le lumpenélectorat semble s’en être fatigué. Les électeurs se languissent d’un retour à la normale.

Le vilain surnom donné par Trump à Joe ‘l’endormi’ Biden s’est peut-être retourné contre lui. Endormi, c’est ce que les gens veulent. Ils veulent un président anesthésique… un dirigeant du rêve… qui permettra de remiser les conflits enragés et les drames amers.

La réalité est assez dure en ce moment. La reprise cale. Les riches deviennent bien plus riches, les pauvres bien plus pauvres. Le coronavirus ne donne pas signe de disparaître, ce qui suggère que nous sommes engagés dans une guerre éternelle engagés dans une guerre éternelle et impossible à gagner de plus. »

Pour ce qui est de la reprise, nous savons bien entendu à quoi nous en tenir… et comment il est possible de se protéger.

Pour les élections, en revanche… c’est l’incertitude la plus totale – comme le dit en commentaire un lecteur de la Chronique, « on va bien adrénaliner d’ici mercredi » !

Excellente soirée… et rendez-vous demain pour de nouvelles aventures.

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

 

 

★★★ Le chiffre du jour ★★★

03/11/2020

C’est donc la date de l’élection présidentielle US… mais c’est aussi la date de clôture du « Plan Anti-Crise » que nous avons rouvert spécialement pour l’occasion.

Il ne vous reste donc plus beaucoup de temps pour profiter des conditions exceptionnelles qui vous sont réservées : cliquez ici pour vous inscrire sans plus attendre !

 

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