« La perle est sans valeur dans sa propre coquille. »
– Proverbe indien
Chère Lectrice, cher Lecteur,
00:00 L’incertitude est toujours de mise concernant la présidentielle américaine – et, comme le faisait remarquer une collègue lors d’une réunion ce matin, « de toute façon, quel que soit le vainqueur, la situation restera tendue pendant des semaines, peut-être même jusqu’en janvier 2021 » (lorsque se fera la passation des pouvoirs, si passation il y a, bien entendu).
Cela ne semble pas perturber les marchés, qui restent dans le vert aujourd’hui – peut-être se sont-ils réconciliés avec l’incertitude, justement, au point qu’elle est désormais considérée comme « la normale » ? En tout cas, la flexibilité et la réactivité restent plus que jamais de mise pour vos investissements.
00:30 Puisque toutes les caméras sont braquées sur la Maison Blanche, tournons-leur résolument le dos pour nous intéresser à un changement de fond qui se produit actuellement sur les marchés en toute discrétion… et qui pourrait avoir une grande influence sur votre stratégie d’investissement.
Zach Scheidt analyse ce phénomène en profondeur dans Investissements Personnels – et c’est vraiment intéressant, parce que cela signe le retour à du « vrai » investissement. Explications :
« S’il est une chose que j’adore dans l’environnement boursier actuel, c’est que les gens commencent à remettre en question la théorie de l’efficience des marchés.
Ce faisant, de nombreux investisseurs commencent à s’impliquer de manière plus active au moment de choisir les actions qu’ils souhaitent détenir en portefeuille.
Certes, les fonds indiciels restent l’investissement privilégié des investisseurs particuliers et professionnels. Mais certaines personnes commencent à se demander s’il est bien judicieux d’investir la majeure partie de leur capital dans de grandes capitalisations au simple motif qu’il s’agit de grandes capitalisations.
A l’heure où cette tendance prend de l’ampleur, il y a fort à parier que nous allons assister à une décollecte des fonds ‘collectifs’ au profit des actions les plus prometteuses pour les investisseurs.
Cela me réjouit et vous devriez vous réjouir également ! »
01:15 Pourquoi donc ? Tout simplement parce qu’en tant que lecteur des Publications Agora, vous avez une longueur d’avance sur les autres investisseurs, en la matière… Zach reprend :
« Chaque semaine, nous mettons en lumière des segments d’opportunité et identifions les titres susceptibles de vous faire gagner beaucoup d’argent.
Notre philosophie va directement à l’encontre de la théorie des marchés efficients et repose sur l’idée que nous pouvons créer de la valeur pour les investisseurs.
De nombreux investisseurs se rendent compte qu’il est possible de prendre des décisions avisées sur les marchés. »
Zach approfondit tout cela dans la suite de son article, par ici – en spécifiant notamment quelques tendances vraiment prometteuses, selon ce « nouveau » point de vue financier et boursier. Une lecture hautement recommandée !
(Zach a isolé une autre tendance tout aussi porteuse, par ailleurs, qu’il explore plus en profondeur dans ce message.)
02:15 Autre révolution de fond, avec Bill Bonner cette fois-ci : après le légendaire duo « vendre les actions, acheter de l’or » entre 2000/2010, qui a fait le bonheur de pas mal d’investisseurs alors que le métal jaune passait de 280 $ environ à plus de 1 500 $ l’once…
… Bill annonce sa nouvelle Transaction de la Décennie, bonne jusqu’en 2030, quelles que soient les conditions politiques, économiques et monétaires. Bill dit tout dans La Chronique Agora :
« Ce qui nous ramène à notre Transaction de la Décennie. Si nous ne pouvions faire qu’une seule transaction – acheter une chose, en vendre une autre – pour nous protéger jusqu’à la fin de 2030… quelle serait-elle ?
Nous avons posé la question à nos collègues Dan Denning, Tom Dyson et Chris Mayer : cela a déjà produit des idées intéressantes.Du côté ‘vente’, le choix est relativement évident – nous voulons ‘vendre’ le dollar US. C’est la pierre de touche de ce système financier fantasmé… l’actif le plus surévalué au monde… et celui qui a le plus de chances de reculer au cours de la prochaine décennie.
Il a déjà perdu 96% de sa valeur (mesurée en or) depuis son arrivée il y a 49 ans. Il est très probable qu’il perde le reste dans les années qui viennent.«
02:45 Si l’on vend le dollar d’un côté, qu’achète-t-on de l’autre ? L’or reste bien entendu plus intéressant que jamais… mais pour cette décennie, Bill s’intéresse à une autre matière première :
« Et du côté de l’achat, que faire ? Nous n’en savons encore rien, mais nos collègues nous suggèrent d’examiner attentivement le secteur de l’énergie.
Quel secteur a les pires performances à ce jour cette année – en baisse de 50% ? Qui a pris la pire raclée suite au coronavirus… alors que les voyages étaient à l’arrêt quasi-total ?
Qui n’est pas certain que la planète se réchauffe… et qu’il faudra se passer du pétrole ?
La France n’a-t-elle pas déjà engagé sa ‘transition’ (des carburants fossiles au solaire/éolien/etc.) ? Le gouverneur de Californie n’a-t-il pas rendu illégales les automobiles fonctionnant au carburant après 2035 ? Ne serons-nous pas tous au volant de voitures électriques d’ici 20 ans ?
L’équipe Biden ne va-t-elle pas travailler dans le sens d’un Green New Deal ?
Ne faudrait-il pas vendre le pétrole… pour investir dans des centrales solaires… et dans Tesla ?«
En bon contrarien, Bill se dirige plutôt vers le secteur de l’or noir… mais il affinera sa recommandation dans les jours et les semaines qui viennent : vous pouvez lire tout son article d’aujourd’hui en cliquant ici, mais (si ce n’est pas déjà le cas) si vous voulez un suivi plus régulier de la Transaction de la Décennie, je vous suggère de vous abonner directement à La Chronique Agora, juste ici.
03:30 L’énergie et la transition énergétique intéressent aussi Ray Blanco, sur un horizon temps peut-être moins élevé que 2030. Ces secteurs font partie de ses tendances préférées pour 2021 (et après), comme il l’explique dans Opportunités Technos :
« Le secteur technologique a largement échappé à tous les autres événements volatils du monde. Et quel que soit le vainqueur de la présidentielle américaine, il continuera de prospérer sur le long terme. Il suffit de regarder les résultats des GAFAM dont je vous parlais hier.
Aujourd’hui, je tiens à passer en revue mes secteurs technologiques préférés et qui, selon moi, surpasseront le reste des marchés jusqu’en 2021, et au-delà.
1. Véhicules électriques et transition énergétique
Les véhicules électriques (‘VE’) et les technologies des batteries ont fait d’énormes progrès cette année. Il faut dire que les Américains prennent de plus en plus leurs distances avec les véhicules à essence et s’intéressent davantage à l’achat de véhicules entièrement électriques.Le marché américain est très différent de l’européen. Les distances parcourues quotidiennement sont souvent plus grandes. Les principaux obstacles sont à la fois le temps de rechargement, l’autonomie des VE entre deux stations de rechargement, et le coût de la batterie elle-même.«
04:15 Bonne nouvelle : une bonne partie de ces problèmes… a tout simplement disparu. Les avancées technologiques ont permis d’y remédier, comme l’explique encore Ray :
« En octobre, Tesla (NASDAQ : TSLA) a annoncé une batterie ayant une durée de vie maximum de 3 218 688 kilomètres (2 millions de miles) et une autonomie accrue de plus de 480 kilomètres (300 miles) avant de devoir la recharger.
Une durée de vie de 3 218 688 kilomètres signifie que l’on pourrait, en théorie, utiliser la même batterie pour plusieurs voitures. Cela réduirait énormément le coût qui, selon les estimations, représenterait actuellement près de la moitié du prix d’achat d’un VE [véhicule électrique].
Plus il y aura d’innovations, plus les VE deviendront populaires.
Tesla ouvre peut-être la voie, mais ne dédaignez pas le reste du secteur. Certains jeunes constructeurs de VE, fabricants de batteries et géants de l’automobile ont envie que leurs propres produits rivalisent avec ceux de Tesla.
Et, dans son ensemble, le secteur de la transition énergétique est très enthousiasmant. Les principaux ETF du secteur ont connu une croissance de plus de 100% sur l’année. Invesco WilderHill Clean Energy (NYSE : PBW) a gagné 118% en un an !
Certaines valeurs ont connu des croissances de 1 000% sur l’année. Il me semble que l’heure de la transition énergétique a vraiment sonné et qu’il est temps que les investisseurs s’y intéressent. A ce sujet, nous vous préparons un dossier sur ce secteur qui devient chaque jour de plus en plus enthousiasmant. Etienne Henri, mon collègue français, travaille ardemment sur le sujet.«
Ray explore deux autres tendances prometteuses pour l’an prochain – vous pouvez les retrouver en cliquant ici. N’oubliez pas non plus que vous pouvez retrouver ses conseils et recommandations spécifiques (et leur suivi) dans sa lettre d’investissement NewTech Insider : cliquez ici pour en savoir plus.
Voilà pour aujourd’hui – à demain… et bonne soirée en attendant !
Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes
PS : Donald Trump, Joe Biden et tous les autres n’ont qu’à bien se tenir – ce mois-ci, c’est notre Olivier Delamarche national qui se rêve président dans Delamarche en Liberté… et ça fait mal ! Pour vous régaler de son programme en intégralité, rejoignez ses lecteurs en cliquant ici.
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