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Alerte 31 – Coronavirus : le vaccin n’existe pas !

Par 17 novembre 2020Alertes

Chers lecteur, 

Depuis quelques séances, les Bourses s’apprécient et progressent de façon exponentielle sur la rumeur d’un nouveau vaccin contre le coronavirus de l’Américain Pfizer. 

Dimanche dernier (15 novembre), le président de Sanofi France annonçait quant à lui la sortie d’un nouveau vaccin pour juin 2021.  

Cependant, ces deux « prototypes » de vaccin anti-COVID ne sont qu’en Phase II des essais cliniques… La Phase III doit encore être validée. 

Il faut savoir qu’avant qu’un médicament (ou vaccin) ne soit commercialisé et approuvé par les autorités, il doit passer par trois grandes phases : 

  • Phase I : test du prototype du médicament sur 20 à 100 volontaires ;
  • Phase II : test du prototype du médicament sur plusieurs centaines de volontaires ;
  • Phase III : test du prototype du médicament sur plusieurs milliers de volontaires. 

En Phase I : le laboratoire teste le prototype du médicament et observe s’il est sans danger, s’il n’y a pas d’effets secondaires graves et s’il semble efficace. Le but est de déterminer la quantité de médicament qu’il faut, sa dangerosité et ses effets. 

En Phase I, le but est de tester la dangerosité du médicament (ou vaccin) et de s’assurer qu’il ne présente pas de danger. 

S’il n’y a pas de danger (mort, effets secondaires graves), on passe à la Phase II. 

En Phase II : on tente d’identifier les effets secondaires (ceux qui ne sont pas dangereux mais qui surviennent quand même) et on observe l’état de santé du système immunitaire des volontaires au vaccin. Le but de la Phase II est de déterminer la quantité optimale de médicament nécessaire pour traiter le problème souhaité. 

En Phase II, le but est de tester l’efficacité du médicament (ou vaccin). Si tout se passe bien, on passe en Phase III. 

En Phase III : on compare l’état de santé des personnes ayant reçu le médicament (ou vaccin) avec l’état de santé de personne sans vaccin ou ayant reçu un autre vaccin/placebo. On cherche à observer les effets secondaires du médicament et on en déduit l’efficacité et l’utilité du médicament par rapport à ceux déjà existants. 

Le but de la Phase III est de s’assurer une dernière fois que le médicament (ou vaccin) est sans danger, et qu’il est réellement efficace (il doit produire des effets positifs notables). 

A ce moment-là, un médicament (ou vaccin) peut commencer à être distribué. 

Il faut comprendre que l’arrivée d’un vaccin anti-COVID ne se fera pas du jour au lendemain et que la commercialisation ne se fera que fin 2021. L’économie restera donc soumise aux différentes mesures de sécurité d’ici là et en souffrira.

La situation aux Etats-Unis reste compliquée

On assiste à une véritable fracture entre pro-Trump et pro-Biden. La cohabitation est compliquée et les mesures du programme Biden pourraient ne pas voir le jour immédiatement car le Sénat devrait rester Républicain. 

La distorsion entre la réalité économique (avec des entreprises au tapis) et la Bourse (qui flambe) ne fait que s’accélérer.  

Nous gardons pour le moment toujours la Stratégie BEAR de côté en attendant le timing propice pour l’enclencher comme il se doit. 

Il suffirait d’une annonce d’échec en Phase III du vaccin de Pfizer pour que les Bourses perdent 5 % en ligne droite… La folie ne fait que commencer sur les marchés puisque la hausse à laquelle nous assistons se réalise sans gros volumes (donc sans grande conviction de la part des opérateurs de marché).

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Bonne semaine,

L’équipe du Delamarche Trading Club

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