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Golem et diversification de portefeuille

Par 19 janvier 2021Alertes

« Il y a deux cas dans lesquels un homme ne devrait pas spéculer en Bourse : quand il n’en a pas les moyens et quand il en a. »

– Mark Twain

 

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Encore une journée attentiste sur les marchés – comme je le disais hier, je pense personnellement que les choses se débloqueront peut-être à partir de l’investiture de Joe Biden… ou peut-être pas !

En effet, les marchés ont atteint un tel degré de surchauffe que personne n’a envie de voir les bons temps prendre fin – ce qui rend la situation d’autant plus dangereuse.

00:30 Pourquoi donc ? Si la hausse convient à tout le monde, pourquoi s’arrêterait-elle ? Eh bien, parce qu’on atteint actuellement une situation extrême, avec une spéculation effrénée qui repose sur des bases extrêmement fragiles. Philippe Béchade décrit tout cela en détails dans La Bourse au Quotidien :

« [Tout] repose sur une bulle de crédit (‘investissez avec seulement 5 000 $, mobilisez la puissance d’un compte à six chiffres’) et une prise de risque démesurée.

En fait, ce n’est pas tout à fait exact au sens littéral, car les chiffres communiqués par les Brokers permettent de mesurer exactement l’ampleur du phénomène. Le volume des options d’achat, tous actifs confondus, ont été multipliés par trois par rapport à janvier 2020… qui était déjà archi-bullish.

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Le volume des calls est non seulement le plus élevé de toute l’histoire des marchés dérivés, mais le volume de puts est également le plus faible (1 call pour 0,34 put les 12 et 13, puis 0,36 le 14 janvier). Le nombre de titres du S&P 500 évoluant au-dessus de la MM200 est proche de 93%. Un record absolu.

De nombreuses ‘entreprises zombies’ profitent également de cette tendance. Celles-ci ont par ailleurs le soutien de la Fed qui leur permet d’effectuer un come-back boursier spectaculaire, sur l’hypothèse d’une possible ‘renaissance d’entre les morts’.

Ce n’est pas plus stupide ou improbable que de parier sur Tesla, à 1 630 fois ses bénéfices au nom de profits mirobolants dans les années 2030/2035. »

La suite de l’article de Philippe se trouve par ici – les chiffres sont vraiment effarants… et incitent à une prudence accrue dans la sélection de vos titres, sans oublier une bonne préparation mentale pour affronter le choc quand il se produira… et une solide stratégie baissière !

02:00 Vous vous dites peut-être que je suis trop pessimiste, que la Fed réussira bien à gérer tout cela et qu’il est inutile de s’affoler ?

Vous avez peut-être raison ! Mais j’aimerais tout de même vous soumettre ceci, de la part de Jonas Elmerraji dans Opportunités Technos : tout comme Philippe avec la spéculation, il se penche sur les statistiques – mais dans le cas des krachs, cette fois-ci.

Ses conclusions sont édifiantes…

« Un krach boursier est-il un événement aussi rare que cela ? C’est ce que l’on a tendance à penser. Tenez, pour le site Zacks – une sorte de gros Boursorama US –, la chute boursière de fin février, ‘ne devait se produire qu’une fois tous les 14 000 ans’.

Une fois tous les 14 000 ans… Imaginez un peu la rareté d’un tel phénomène.

Pourtant, je vais vous démontrer que ce n’est pas le cas…

Alors que nous nous rapprochons de la date anniversaire de ce krach, je vous propose de revenir sur cet épisode et de briser au passage le mythe de certains calculs à l’origine des gros titres de l’époque.

En fait, le krach de l’an dernier est bien moins rare que ne l’affirment les chroniqueurs de marché.« 

Jonas démontre même dans la suite de son article que les probabilités de krach sont plus proches des deux fois… par an. On est loin des 14 millénaires !…

Considérant les conditions actuelles, cela justifie mes recommandations de prudence et de sélectivité : ainsi, vous sortez gagnant quoi qu’il arrive. Si les marchés chutent, vous êtes protégé… et s’ils grimpent, eh bien, le pire qu’il puisse vous arriver est d’avoir en portefeuille des entreprises solides, aux perspectives prometteuses.

02:50 Pour consolider votre stratégie, je vous conseille aussi de lire le dernier numéro du Nouveau Rentier. Zach Scheidt y examine les critères qui font un portefeuille solide – depuis le genre de titres à détenir jusqu’au « nombre idéal » de valeur à détenir.

Il explique :

« Tout au long de ma carrière, j’ai beaucoup étudié les concepts de diversification, de rentabilité des investissements, ainsi que la meilleure façon de configurer un portefeuille de titres. Joel Greenblatt, auteur de Vous pouvez être un génie de la Bourse, a compilé un grand nombre de statistiques sur le sujet.

Il a constaté que si vous détenez huit titres en portefeuille, vous réduisez d’environ 81% le risque inhérent à chaque titre. Ce pourcentage montre à 96% si vous détenez 32 titres en portefeuille. Pour faire simple, cela signifie qu’aucune entreprise ne peut détruire votre capital.

A partir d’un certain stade, lorsque vous possédez déjà un certain nombre de titres en portefeuille, le fait d’en rajouter ne vous confère aucun avantage supplémentaire. »

03:30 Pas assez de titres = trop risqué… trop de titres = superflu… Où se situe le juste milieu ?

D’expérience, Zach recommande ceci pour un investisseur particulier :

« La chose à retenir ici est qu’il vous faut répartir votre capital entre plusieurs titres. Si possible, je vous recommande de détenir au moins 10 positions. Si vous détenez 30 titres, vous pouvez ensuite procéder à des remplacements plutôt qu’à des ajouts. Il est plus judicieux de vendre une position moins rentable pour faire de la place pour un nouveau titre.

Bien sûr, il faut que les titres que vous détenez représentent différents segments du marché. Si vous détenez en portefeuille 10 entreprises du secteur de l’énergie, vous vous exposez totalement au risque lié à ce secteur. Cela consiste à détenir plusieurs variantes d’un même titre. Cela n’a aucun sens.

Heureusement, le marché regorge d’opportunités vous permettant de faire fructifier votre capital et de percevoir des revenus généreux. »

Zach a d’ailleurs repéré l’une de ces opportunités – et la recommande à ses lecteurs du Nouveau Rentier ce mois-ci : vous pouvez les rejoindre en cliquant ici.

04:15 N’oubliez pas qu’il n’y a pas que les actions, par ailleurs. Pour diversifier vos actifs, vous pouvez aussi envisager les cryptomonnaies.

Mathieu Lebrun en parle dans Cryptos Trading, et recommande lui aussi de varier les plaisirs : le Bitcoin est une valeur sûre, mais il y a d’autres gisements de profits dans le secteur…

« [Alors] que l’alt season (je reviendrai sur cette notion prochainement) pourrait bien battre son plein d’ici au printemps, certains coins encore en retard actuellement pourraient continuer à se revaloriser. Je pense en particulier dans ce portefeuille au Golem […]. Voyez ci-dessous la situation actuelle des cours.

Golem a créé une large base de moyen terme (visible en jaune) et consolide dernièrement sous une petite résistance oblique (visible cette fois en pointillés noirs).

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Je pense qu’un breakout haussier pourrait bien suivre dans les prochaines semaines, avec un potentiel de revalorisation non négligeable.« 

Mathieu prépare d’ailleurs un Rapport tout à fait exceptionnel sur la question, avec ses recommandations exclusives : il révélera tout ça très bientôt, alors… restez à l’écoute !

Très bonne soirée, et à demain…

Excellente soirée,

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

 

★★★ Le chiffre du jour ★★★


20/01/2021

 

C’est la « date limite » pour vous positionner sur cette valeur repérée par Ray Blanco… et qui a tous les atouts pour révolutionner son secteur – rapportant par la même occasion à ses actionnaires une magnifique plus-value : pour en savoir plus, c’est par ici.

Et une fois que vous aurez les informations… n’attendez pas pour agir !

 

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