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Altcoins, coronavirus et opportunités

Par 26 janvier 2021Alertes

« La nostalgie, c’est le désir d’on ne sait quoi… »

– Antoine de Saint-Exupéry

 


Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00
En ces temps de pandémie, il y a des gens qui se languissent d’un petit verre en terrasse, d’une sortie au ciné, de pouvoir serrer la main/faire la bise aux connaissances qu’ils rencontrent…

… Mais ce qui manque à votre correspondante, c’est de pouvoir commenter sur des sujets vaguement ordinaires comme une petite guerre commerciale, une simple déclaration de la BCE, ou même – soyons fous – un déficit US à « seulement » 1 000 Mds$ par rapport aux 3 100 Mds$ attendus sur l’ensemble de 2020.

(Ceci dit, un petit verre en terrasse, maintenant qu’on en parle, aux beaux jours…)

Les marchés, eux, visiblement, ne sont pas du même avis. Au contraire, même : une fois passé le premier choc du printemps dernier, ils ne se sont jamais autant amusés. Après quelques journées difficiles, ils ont retrouvé le chemin de la hausse, et tout est dans le vert à l’heure où je vous parle.

00:45 Le moment est donc sans doute bien choisi pour faire un point « théorie et stratégie », histoire de ne pas vous tromper dans les mois qui viennent, quoi que décident de faire les marchés.

C’est Mathieu Lebrun qui nous en parle dans La Bourse au Quotidien, en expliquant comment bien évaluer votre performance – et les risques que vous pouvez prendre en conséquence :

« Lorsque vous intervenez sur les marchés, vous entendez souvent parler du ratio ‘win/loss’ qui, comme son nom le suggère, compare le nombre de pertes au nombre de gains. Cependant, au risque de vous surprendre, pris de manière brute et isolée, ce ratio n’est en rien un indicateur fiable de performance dans la durée.

Pour capital qu’il soit pour un investisseur, il doit en effet être complété avec d’autres agrégats de mesures de performance comme le ‘reward to risk ratio’, ou ratio ‘rendement/gain’. Recoupez ces deux indicateurs et vous pourrez alors juger de la performance dans la durée.

Par exemple, avoir raison six ou sept fois sur dix est évidemment une bonne chose en soi. Sauf que si vous ne gagnez que 1 quand vous êtes dans le vrai, mais perdez 5 lorsque vous vous trompez, cela ne vous sert à rien ! Voilà pourquoi un bon money management et un bon risk/reward s’imposent…

J’en viens maintenant à cette dernière notion, trop souvent oubliée, alors même qu’elle est au moins aussi importante dans la durée. Concrètement, le ratio risk/reward consiste à mesurer ce que vous êtes prêt à risquer en comparaison de ce que vous pouvez espérer gagner. Il faut ici éviter de se lancer en ayant une espérance de gain trop faible par rapport au potentiel risque si l’actif que vous avez ciblé n’évolue pas dans le sens souhaité.« 

01:35 En raisonnant ainsi, vous vous ouvrez des perspectives auxquelles vous ne songiez peut-être pas jusqu’à présent – certains secteurs semblant trop risqués parce que trop volatils. Mathieu illustre cela avec le cas des cryptomonnaies :

« Prenons l’exemple de la sphère des cryptomonnaies, dont la volatilité est irrécusable. Pour autant, est-ce grave de risquer une perte de 100% dans ce compartiment ?

Sur les marchés dits ‘historiques’ (indices, actions…), c’est grosso modo le pire cas de figure, mais si une telle mésaventure devait se produire avec les monnaies virtuelles, à savoir perdre 100% sur un trade, et que dans le même temps vous pouvez encaisser deux, trois voire quatre fois plus quand vous avez raison, où est le problème ?« 

Le tout étant, bien entendu, de « parier sur le bon cheval », comme l’explique Mathieu dans la suite de son article…

… Ce qui, dans le domaine des cryptos, peut être difficile : le secteur est si vaste qu’on peut avoir du mal à s’y retrouver. Mathieu a donc sélectionné quelques altcoins bien précis, qui pourraient vous rapporter des gains à trois voire quatre chiffres – mais il faut agir vite, parce qu’à partir du 31 janvier, il sera trop tard : toutes les explications sont par ici.

02:15 Et puisqu’on parle belles opportunités et « monde d’avant », intéressons-nous à des secteurs qui existaient déjà pré-coronavirus… mais à qui la pandémie est en train de donner un nouveau souffle, avec des perspectives auxquelles un investisseur ferait bien de s’intéresser.

Commençons avec James Altucher, qui révèle dans le nouveau numéro de ses Dossiers cinq tendances prometteuses pour les années qui viennent, à commencer par celle-ci :

« Certains aspects de l’existence ne reviendront jamais à ce qu’ils étaient avant le Covid-19. Prenez la télémédecine, par exemple. La télémédecine et les soins numériques n’ont pas été inventés durant la pandémie, mais leur côté pratique a convaincu les utilisateurs.

J’avais un rendez-vous de routine avec un médecin en mai dernier, et au lieu de faire 40 mn en voiture pour me rendre à son cabinet – tout en risquant d’être exposé au virus –, je l’ai vu durant un appel Zoom. Le processus était simple, efficace et (pour le praticien, en tout cas) rentable. Hors cas de fracture ou autre urgence nécessitant des soins en personne, j’espère utiliser la télémédecine pour tous mes futurs besoins médicaux.

Attendez-vous à voir une hausse continue de la télémédecine et de la santé numérique tout au long de 2021.

Etant donné que le marché haussier ne fait que commencer dans ce secteur, il n’y a pour l’instant qu’un nombre limité de moyens d’y investir – mais cela va changer au cours des deux années qui viennent. Si vous cherchez comment aller plus loin dans le secteur, penchez-vous sur l’ETF Global X Telemedicine & Digital Health (EDOC) ou l’ETF ROBO Global Healthcare Technology and Innovation (HTEC). »

 

Voilà déjà un peu de grain à moudre pour votre « moulin d’investissement » – sans oublier les quatre autres tendances identifiées par James, que vous pouvez retrouver en vous abonnant aux Dossiers d’Altucher, par ici.

03:05 Continuons avec un actif qui n’est pas né d’hier (euphémisme), puisqu’il s’agit du cuivre. Je sais, cela peut paraître surprenant… mais figurez-vous que ce métal se révèle être un allié de poids dans la lutte contre le virus !

C’est Byron King, grand spécialiste des matières premières, qui nous en dit plus :

 

« Dans une étude, des chercheurs australiens ont appliqué des échantillons de coronavirus sur une surface en cuivre. Ils ont constaté que ‘96% des bactéries de coronavirus étaient détruites en l’espace de 2 heures et 99,2% en l’espace de cinq heures, alors qu’aucun changement n’a été constaté sur les surfaces en acier inoxydable sur la même période’.

C’est génial !

Bien entendu, il existe d’autres études sur l’efficacité du cuivre dans la lutte contre le coronavirus et d’autres virus et bactéries.

Une autre façon de voir les choses est qu’il y a une réduction manifeste des niveaux de risque d’infection lorsque l’on utilise le cuivre pour tuer des bactéries.

A cet égard, il y a fort à parier que les entités juridiques, financières et assurantielles prôneront de plus en plus l’utilisation du cuivre dans les établissements de soins médicaux dans les années à venir.

On peut s’attendre à ce que l’utilisation du cuivre se généralise dans le monde d’après-Covid. Cela ouvre des marchés potentiellement colossaux… et des perspectives spectaculaires pour les investisseurs qui se seront positionnés à temps.« 

Byron explore les propriétés du cuivre et ses mécanismes de protection par ici ; il a également déduit de cela une recommandation « cuivrée » bien précise, disponible dans le dernier numéro du Nouveau Rentier – pour en profiter, c’est par ici.

04:00 Enfin, nous terminons sur un dernier secteur d’avenir – l’exploration spatiale, dont nos spécialistes ont déjà souvent parlé. On cite souvent les Etats-Unis et la Chine, qui se sont lancés dans une nouvelle course à l’espace… mais l’Europe ne reste pas sans rien faire pour autant.

Etienne Henri a mené l’enquête dans Opportunités Technos – et il en ressort que les enjeux dépassent de loin le seul côté innovation et industrie…

« 6 Mds€ : c’est la somme que prévoit de débloquer Bruxelles pour contrer les ambitions hégémoniques de SpaceX, OneWeb et autres Amazon – sans même parler d’Apple qui n’est pas encore sortie du bois…

Cette enveloppe sera, bien naturellement, dirigée vers les champions technologiques du Vieux Continent. Nos entreprises technologiques préférées sont aux premières loges pour profiter de cette manne financière qui pourrait, à court terme, se transformer en corne d’abondance commerciale.

A l’instar du projet Galileo, qui a fait naître sous l’impulsion de Bruxelles un équivalent européen au GPS américain, l’Internet par satellite s’avère une question de souveraineté. Nous sommes déjà suffisamment dépendants d’entreprises sous la coupe de l’oncle Sam pour les services du quotidien que nous offrent les GAFAM. Même la structure sous-jacente d’Internet, le peu connu service DNS, ne nous est accessible que par la bonne volonté de Washington qui peut changer du jour au lendemain.

Avec l’arrivée imminente de services commerciaux Halo-Fi, comme le Starlink de SpaceX, nous risquons de perdre la main sur un nouveau pan de notre connectivité : la liaison physique entre nos appareils domestiques et Internet. »

Il est donc urgent de réagir au niveau de l’Union européenne – et il y a du pain sur la planche, explique encore Etienne dans son article : oui, décidément, l’espace devrait être un domaine incontournable pour l’investisseur… pendant encore des années.

Je vous souhaite une très bonne soirée, en attendant de vous retrouver dès demain !

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

 

 

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3
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