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Cher Nouveau Rentier,
Quand j’étais petit, j’aimais qu’on me parle des traditions de Noël dans les autres pays.
J’adorais notamment les histoires sur la Saint-Nicolas en Europe.
Étroitement associée à Noël, la Saint-Nicolas se fête le 6 décembre.
Le 5 décembre au soir, les enfants laissent leurs chaussettes ou leurs chaussures dehors, dans l’espoir que Saint Nicolas passera les remplir avec des bonbons ou de petits cadeaux (aux États-Unis, cette tradition a évolué et les enfants suspendent désormais leurs chaussettes sur la cheminée).
Bien entendu, j’enviais le fait que le Père Noël ait déposé des cadeaux chez ces enfants près de trois semaines avant de passer chez moi.
Puis, lorsque je suis devenu père, j’ai parfois envisagé de parler de ces traditions à mes enfants pour rendre les fêtes de fin d’année encore plus magiques.
Mais ma femme a soulevé un point pertinent : organiser deux visites du Père Noël au mois de décembre pourrait conduire nos enfants à penser que la saison des fêtes de fin d’année se résume à recevoir des cadeaux.
Pourtant, l’idée de recevoir des cadeaux de Noël en avance me plaît toujours.
En fait, c’est la première chose qui m’est venue à l’esprit lorsque j’ai lu certaines nouvelles en provenance de Washington.
J’ai été encore plus enthousiaste quand j’ai compris les répercussions que cela aurait sur l’un des titres actuellement à la peine que nous détenons en portefeuille…
Le cadeau de Donald Trump à Wall Street
Même menacé par une procédure de destitution, Donald Trump est parvenu à raviver le moral des investisseurs, notamment grâce à l’accord commercial conclu avec la Chine.
Il s’agit essentiellement d’un cessez-le-feu.
Les États-Unis ne mettront pas en place les nouveaux droits de douane qui devaient entrer en vigueur le 15 décembre. Le gouvernement américain va également abaisser de 15% à 7,5% les droits de douane qui s’appliquent à 120 milliards de dollars de produits chinois.
En échange, la Chine va supprimer les droits de douane sur certains produits américains et s’est engagée à acheter plus de produits agricoles américains.
Il reste beaucoup à faire et il est tout à fait possible que d’autres obstacles se présenteront sur la route avant que les deux parties parviennent à s’entendre sur la deuxième phase de l’accord.
Mais les conditions sont désormais réunies pour que les entreprises américaines puissent vendre plus de biens et de services aux marchés internationaux.
Puis il y a eu l’Accord Canada–États-Unis–Mexique, venu remplacer l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), devenu obsolète.
Cela a permis d’éviter une véritable guerre commerciale avec nos alliés d’Amérique du Nord.
Les parties concernées sont en train de peaufiner les détails de l’accord mais le plus dur est fait : Donald Trump et la présidente de la Chambre des Représentants, Nancy Pelosi, ont donné leur accord sur les termes de l’accord.
En d’autres termes, l’accord devrait être facilement transposé en loi.
C’est un véritable miracle de Noël !
Ces annonces sont excellentes pour les titres que nous détenons en portefeuille, notamment pour ceux qui ont signé de piètres performances jusqu’à présent.
Cette tendance devrait se poursuivre en 2020.
À votre prospérité !
Zach Scheidt
Rédacteur en Chef