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Alerte n°24 – Mes réponses à vos questions

Par 31 janvier 2020Alertes

Zach ScheidtCher Nouveau Rentier,

Nos numéros mensuels contiennent tellement d’informations et d’analyses que je n’ai plus d’espace pour répondre vraiment au courrier des lecteurs.

Alors dorénavant, je répondrai aux questions que nous recevons à la-redaction-lenouveaurentier@publications-agora.fr dans un e-mail spécial que nous vous adresserons après le numéro mensuel.

Voici un aperçu des réflexions de nos lecteurs

« Dans le dernier numéro mensuel, Alan Knuckman dit qu’il n’achète JAMAIS la moindre action, mais seulement des options. Alors pourquoi ne pas recommander des options call Qualcomm (QCOM), qui expirent en janvier 2021 et dont le strike est de 100 $ ? Cela laisserait 12 mois aux actions pour augmenter de 15%, et l’option pourrait facilement doubler ou tripler en ne présentant qu’un risque infime. »
— Philippe V. 

Merci de nous avoir écrit, Philippe !

J’étais un peu stressé à l’idée de laisser Alan vous dire ce qu’il pense des actions, dans notre dernier numéro. C’était certes inattendu pour une newsletter consacrée à des actions !

Mais Alan a la réputation de dire exactement ce qu’il pense, et d’aborder les marchés de façon peu conventionnelle.

Alors je n’allais pas le censurer.

Mais nous ne suivrons pas son exemple pour plusieurs raisons.

D’une part, bon nombre des abonnés du Nouveau Rentier sont des personnes qui investissent pour la première fois et n’ont jamais acheté une seule action auparavant.

Elles apprennent simplement les techniques de trading de base, et y intégrer les options pourrait créer énormément de confusion.

Plus important encore, notre stratégie consiste à générer un revenu… et ce n’est pas quelque chose que l’on peut faire en achetant des options.

Certes, on pourrait acheter des options QCOM pour une fraction de ce que coûte une action. Et à mesure que le cours de QCOM augmenterait, la valeur des options augmenterait encore plus. Mais si l’on ne détient pas réellement des actions QCOM, on ne perçoit pas de dividendes. Et cela peut faire une grosse différence si QCOM n’augmente pas aussi vite que je ne le pense.

Imaginons que les actions consolident tout au long de l’année qui vient. Si c’était le cas, les actionnaires de QCOM pourraient tout de même réaliser un gain grâce aux dividendes versés par la société. Mais les options expireraient sans valeur, laissant les investisseurs les mains vides.

Les traders sur options connaissent et comprennent ce risque, et s’attendent à réaliser des gains sur d’autres options pour compenser les pertes subies. Toutefois, pour un investisseur novice, qui tente de se constituer un bas de laine, ce genre d’épisode serait dévastateur.

Alors nous allons continuer à nous en tenir aux actions… bien que vous soyez libre d’emprunter la voie des options si vous vous sentez à l’aise avec ce type de trade.

Question suivante…

« J’ai acheté quelques obligations et j’apprécie ce revenu ainsi que le fait de ne pas devoir surveiller des fluctuations. Avez-vous d’autres obligations à suggérer, et qui semblent offrir un revenu sécurisé ? »
— Richard O.

Certaines obligations bien choisies peuvent offrir une excellente source de revenus, avec deux versements par an. Et leurs prix ont tendance à être stables, même en période de baisse des marchés.

Mais comme pour les options, les obligations peuvent être un sujet compliqué, pour l’investisseur novice. Ces trades sont plus difficiles à mettre en place que le fait d’acheter et de vendre des options. Ils exigent également un engagement financier plus important, mobilisant des sommes plus conséquentes sur de longues durées.

Alors je ne pense pas que beaucoup de lecteurs puissent bénéficier de recommandations axées sur des obligations. Voilà pourquoi je les limite à des rapports spéciaux ou des articles occasionnels.

Si, par vous-même, vous souhaitez acheter des obligations, vous pouvez envisager des obligations émises par les sociétés de notre portefeuille.

Vous pouvez, par exemple, acheter des obligations Broadcom (AVGO), qui vous rapporteront 35 $ par an et par obligation jusqu’en janvier 2028.

Ces versements sont « gravés dans le marbre », contrairement aux dividendes, qui peuvent baisser, voire même être supprimés. Et la seule raison pour laquelle une société pourrait cesser de les verser, c’est une faillite.

Et de toute évidence, je ne pense pas qu’il y ait un risque que cela arrive… Sinon, nous ne détiendrions pas ces actions !

Alors je pense que les obligations peuvent offrir le type de revenus sécurisé que vous recherchez, si cela vous intéresse.

Et j’en profite pour vous indiquer que si cette thématique vous plaît, mon équipe et moi travaillons en ce moment à la réalisation d’un rapport spécial qui pourrait beaucoup vous intéresser dans le cadre d’une offre spéciale. Vous en saurez plus très bientôt, alors restez à l’écoute.

Et, pour conclure…

« Je viens juste de me mettre à la lecture de votre Bible des Revenus, et j’adore. Mais GOV a dû changer de symbole. Quel est le nouveau ? »
— Mike M.

Bonjour Mike ! Je suis heureux de savoir que vous appréciez ce livre.

Au chapitre 2, je présente Government Properties Income Trust, un REIT qui loue des bâtiments aux administration américaines. Son code boursier était GOV.

Mais début janvier 2019, la direction de Government Properties Income a annoncé une fusion avec un autre grand REIT. Le portefeuille de biens immobiliers de la société issue de la fusion est bien plus diversifié, et les services de l’État ne sont plus prépondérants parmi les locataires.

Par conséquent, lorsque la fusion a été réalisée, la société a changé de nom pour devenir Office Properties Income Trust. Elle est désormais cotée sous le symbole OPI.

Nous détenons toujours l’action de cette société et percevons un dividende de 6,30%. Mais à l’heure actuelle, elle cote au-dessus de notre prix maximum d’achat recommandé de 30 $, fixé début 2019. Cela signifie qu’il vaut mieux attendre, avant d’acheter cette action.

Je reviendrai sur cette société dans une future alerte, en augmentant peut-être le prix maximum d’achat recommandé.

Mon équipe et moi travaillons également sur la mise à jour de La Bible des Revenus, en l’enrichissant de nouvelles informations et idées permettant de générer de l’argent.

Nous vous en dirons plus à ce sujet, également !

Et c’est tout pour aujourd’hui. Comme toujours, n’hésitez pas à poser vos questions à la-redaction-lenouveaurentier@publications-agora.fr

À très bientôt,

J’espère que vous augmenterez vos revenus !

Signature Zach Scheidt

Zach Scheidt
Rédacteur en Chef

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