Cher Lecteur,
Quel est le point commun entre tous les produits que vous achetez sur Internet ou en boutique ?
Ils sont tous livrés dans un emballage.
Que vous achetiez un tube de dentifrice, une brique de lait ou un téléviseur flambant neuf, ils sont tous emballés dans du plastique, du carton, du papier d’aluminium ou un autre matériau.
Et il y a de grandes chances que cet emballage ait été produit par Graphic Packaging (GPK).
La société se spécialise dans les emballages à base de papier destinés aux secteurs de l’alimentation et des boissons, mais elle travaille également avec beaucoup d’autres sociétés produisant des produits de grande consommation.
En fait, Graphic Packaging est l’un des plus grands fabricants de boîtes d’emballage pliables aux États-Unis… et la société possède de nombreux clients à l’international également.
Cette semaine, notre Indicateur Jour de Prime a repéré des activités inhabituelles sur des options portant sur l’action de cette société. Alors il existe de fortes probabilités que des négociations de rachat soient en cours, en coulisse.
Une personne au courant de cette situation est en train de réaliser un vaste pari sur GPK, et elle couvre sa trace en achetant des options au lieu d’acheter des actions.
Alors agissons, nous aussi, et positionnons-nous pour encaisser un gain pouvant atteindre 19 400 $ !
Une société qui tire parti d’une consommation dynamique
La demande en faveur d’emballages spéciaux est énorme, et en progression constante, de nos jours.
Songez ne serait-ce qu’une seconde à toutes ces commandes que reçoit Amazon. Dans de nombreux cas, les marchandises sont expédiées dans des boîtes portant leur marque. Ensuite, elles sont placées dans un colis d’expédition Amazon puis expédiées au client
Comme l’économie américaine progresse et que les dépenses de consommation sont en hausse, la demande en faveur des emballages produits par GPK devrait continuer à progresser.
Ce qui, ensuite, devrait générer d’importants profits pour GPK… et faire de cette société une candidate au rachat attractive.
Même si notre Indicateur Jour de Prime ne met pas le doigt précisément sur l’acquéreur intéressé par GPK, un certain nombre d’alliances potentielles seraient très logiques.
Premièrement, il est possible qu’une société de capital-investissement telle que le Carlyle Group (CG) ou KKR & Co (KKR) offrent de racheter GPK.
GPK est une société en bonne santé qui génère énormément de profits et affiche d’excellentes perspectives de croissance. N’importe quel groupe de capital-investissement adorerait s’emparer de tous ces flux de trésorerie, surtout dans la mesure où ils sont assis sur des sommes d’argent record ne demandant qu’à être mobilisées.
Deuxièmement, une société industrielle commercialisant différents types de matières premières pourrait également acquérir GPK, non seulement pour les profits générés mais également pour accéder à sa clientèle existante.
L’idée de pouvoir vendre toute une gamme de produits supplémentaires aux clients actuels de GPK ferait tourner la tête de n’importe quel directeur commercial !
Troisièmement, une société fabricant des produits de base, comme Procter & Gamble (PG) ou Unilever (UL), pourrait racheter GPK.
Dans le secteur tendu des produits de base, le simple fait d’augmenter les marges bénéficiaires d’une infime fraction de pourcentage pourrait faire grimper les bénéfices de plusieurs millions de dollars. Donc, en rachetant GPK, PG ou UL maîtriseraient leurs propres emballages et supprimeraient un intermédiaire.
L’économie réalisée serait colossale, pour le plus grand bonheur des actionnaires.
Quelle que soit l’entité négociant à huis clos avec GPK, notre Indicateur Jour de Prime nous signale que quelque chose se trame. Et une offre de rachat pourrait faire s’envoler beaucoup plus haut l’action GPK.
Dans quelle proportion ? Voyons un peu…
Chiffrons l’accord de rachat potentiel
Le rachat de GPK permettrait à une société de type « blue chip » [NDR : valeur sûre] spécialisée dans les matériaux d’accéder à une multitude de nouvelles relations clients qui lui rapporteraient bien plus que la seule activité « emballage ».
Quant à une société spécialisée dans les produits de base, ce rachat lui permettrait non seulement de réduire les coûts, mais également d’obtenir un avantage concurrentiel (sur les concurrents qui ne pourraient probablement plus traiter avec GPK).
La nécessité de cet avantage concurrentiel est précisément le type d’élément susceptible de déclencher une guerre des offres de rachat. Avec de tels enjeux, différentes sociétés pourraient toutes faire des offres de plus en plus élevées pour avoir le contrôle exclusif des activités de GPK.
Nous avons déjà assisté à quelque chose de semblable : en ce moment, Chevron et Occidental rivalisent d’offres pour racheter Anadarko Petroleum.
Cela ne m’étonnerait certainement pas qu’il se produise quelque chose de semblable avec GPK.
Lorsque l’on définit le prix d’acquisition d’un candidat au rachat, il faut prendre en compte ce que les actionnaires actuels pourraient accepter. Et pour GPK, je crois que le chiffre se situe près de 80% au-dessus du cours actuel de l’action.
Je sais, c’est beaucoup, apparemment. Mais cela s’appuie sur des faits concrets.
Selon Y-Charts, société d’analyses financières, GPK se négociait selon un multiple de 21,5 fois ses bénéfices projetés, environ, en janvier 2018. C’est tout simplement le prix que les investisseurs ont payé par rapport aux projections de bénéfices de la société.
Aujourd’hui, avec des dépenses de consommation en hausse et le fait que GPK devrait vendre plus d’emballages, les actionnaires exigeront au moins cette valorisation, dans le cadre d’une offre de rachat.
L’an prochain, certains analystes de Wall Street estiment que les bénéfices de GPK devraient augmenter de 0,78 $/action à 1,15 $/action. C’est un niveau de croissance assez élevé, mais cette forte croissance est logique, considérant l’augmentation des dépenses de consommation.
Si l’on multiplie par 21,5 ces bénéfices projetés de 1,15 $, nous pouvons cibler un cours de rachat de 24,70 $.
Bien entendu, l’offre de rachat effective pourrait être supérieure, ou légèrement inférieure. Mais si je siégeais au conseil d’administration de GPK, c’est ce que je considèrerais comme un « juste prix » à offrir aux actionnaires.
Cela représente une prime de 80% environ par rapport au niveau actuel de l’action, et donc une excellente opportunité pour l’OPA Business Club.
Alors positionnons-nous dès maintenant.
Voici comment procéder…
Niveau 1 – Recommandation sur une action
Achetez Graphic Packaging (GPK) au prix maximum de 14,50 $ par action.
C’est la façon la moins risquée de jouer cette carte.
Elle vous permet d’attendre indéfiniment qu’une offre de rachat se manifeste. En fait, vous pourriez réaliser des gains même si la société ne fait pas l’objet d’une offre de rachat.
L’inconvénient, c’est que les gains potentiels seront bien plus modestes que ceux que vous pourriez réaliser dans l’une des autres recommandations que je vous adresse aujourd’hui. Mais vous pourriez tout de même réaliser de meilleurs gains que les investisseurs moyens. Voilà pourquoi je vous recommande ce niveau, si vous n’aimez pas le risque.
Pour cette action, le prix de rachat que je cible sur le long terme est 24,70 $, soit un gain de 80% par rapport à son niveau actuel, qui se situe aux alentours des 13,70 $. Je recommanderai peut-être de vendre au-dessous du cours ciblé pour vous permettre d’encaisser vos gains.
Mon conseil :
Achetez Graphic Packaging (GPK) au prix maximum de 14,50 $ par action.
Niveau 2 – Trade sur options modérément agressif
Cette recommandation est spéculative. Elle exploite le levier des options pour vous permettre de réaliser des gains plus importants. Une offre de rachat sur GPK fera flamber le cours de l’option.
La valeur de cette option pourrait augmenter même si GPK ne reçoit aucune offre de rachat. Dans les deux cas, il faudrait que cela se produise avant la date d’expiration de l’option. C’est une bonne stratégie, si vous comprenez le fonctionnement des options et que vous êtes prêt à prendre plus de risques pour réaliser des gains plus importants.
Ce contrat call est actuellement à 0,93 $ (bid à 0,90 $, ask à 0,95 $).
Si GPK atteint les 24,70 $, ces options vaudront au moins 9,70 $, ce qui représenterait un gain de 943%. Je recommanderai peut-être de vendre au-dessous de ce cours pour vous permettre d’encaisser vos gains.
Mon conseil :
Sur votre compte de courtage, trouvez l’option Graphic Packaging (GPK) d’expiration le 20 décembre 2019 et de strike 15 $.
- Code boursier : GPK191220C00015000.
- Recherchez les options figurant sous le code GPK.
- Sélectionnez la bonne date d’expiration : 20 décembre 2019.
- Choisissez le strike de 15 $.
- Sélectionnez l’option « call » (option d’achat).
- Sélectionnez le nombre de contrats que vous voulez acheter. (Je recommande deux contrats, pour des questions de gestion de risque.)
- Une fois que vous avez sélectionné le bon contrat, cliquez sur « acheter ».
- Sélectionnez « limit order » (ordre à prix limite). Cela fixe le prix du trade.
- Utilisez un ordre à cours limité entre le bid (meilleur acheteur) et le ask (meilleur vendeur) du moment.
Lorsque vous ouvrirez vos écrans de courtage, le prix sera différent de celui mentionné précédemment (c’est normal, le marché bouge en permanence). Achetez au prix du marché du moment, entre le bid et le ask, mais pas au-dessus de 1,10 $.
Niveau 3 – Le trade Jour de Prime
Cette recommandation est la plus spéculative des trois, ce qui veut dire que les gains potentiels sont énormes mais que les risques sont considérables.
Si la société reçoit une généreuse offre de rachat avant la date d’expiration de l’option, vous pourrez réaliser un énorme gain du jour au lendemain.
En fait, si une offre de rachat est effectuée avant la date d’expiration de l’option, et qu’elle s’accompagne d’une prime d’environ 80% par rapport au cours actuel de l’action (ce qui donnerait 24,70 $ environ comme cible de prix pour l’action), cela vous permettra de réaliser un gain de 2 839%.
Un investissement de 66 $ (pour 2 contrats qui cotent actuellement à 0,33 $ l’unité) se transformerait alors en 1 940 $.
Mais il s’agit d’une stratégie très spéculative, alors votre position doit être modeste, et ne misez que l’argent que vous pouvez vous permettre de perdre.
Mon conseil :
Achetez les options call sur Graphic Packaging (GPK) d’expiration 21 juin 2019 de strike 15 $ au prix maximum de 0,40 $.
- Code boursier : GPK190621C00015000.
- Recherchez les options figurant sous le code GPK.
- Sélectionnez la bonne date d’expiration : 21 juin 2019.
- Choisissez le strike de 15 $.
- Sélectionnez l’option « call ».
- Sélectionnez le nombre de contrats que vous voulez acheter. (Je recommande deux contrats, pour des questions de gestion des risques.)
- Une fois que vous avez sélectionné le bon contrat, cliquez sur « acheter ».
- Sélectionnez « limit order » (ordre à prix limite). Cela fixe le prix du trade.
- Utilisez un ordre à cours limité entre le bid (meilleur acheteur) et le ask (meilleur vendeur) du moment.
Lorsque vous ouvrirez vos écrans de courtage, le prix sera différent de celui mentionné précédemment (c’est normal, le marché bouge en permanence). Achetez au prix du marché du moment, entre le bid et le ask, mais pas au-dessus de 0,40 $.
[NDR : Nous suivrons les recommandations de Niveaux 1 et 2 dans notre portefeuille-type mais pas le trade Jour de Prime. Nous vous enverrons régulièrement des updates concernant le trade sur options, si nécessaire.]
Notre Indicateur Jour de Prime nous indique qu’un accord est probablement déjà « dans les tuyaux ». Graphic Packaging couvre un vaste segment du marché de l’emballage destiné à un grand nombre de différentes entreprises, ce qui rend la société attractive aux yeux de groupes industriels de type « blue chip » et d’entreprises spécialisées dans les produits de base.
Mais nous pouvons enregistrer une bonne performance sur ce trade, même si l’opération tarde à se matérialiser.
GPK évolue à la hausse, en ce moment, car les consommateurs achètent davantage de produits, ce qui fait grimper les profits de l’entreprise. Et cette tendance devrait se poursuivre tout au long de l’année.
Pour que toujours vos revenus croissent !
Zach Scheidt
Rédacteur en Chef, OPA Business Club