Cher lecteur,
En ce début de semaine, j’ai procédé à une sorte de balayage de notre compartiment et un « cas » m’a particulièrement interpellé, celui de PRODWARE (FR0010313486-ALPRO).
Cet éditeur-intégrateur – qui, je vous le concède, cote légèrement au-dessus des 5 €, aussi ferons-nous ici une exception – est une société que, sans prétention, je connais bien. Et pour cause : je l’ai recommandée à deux reprises à mes abonnés à MicroCaps Fortune, mon service qui se focalise sur les sociétés disruptives, sous les radars, OPAbles et dans lequel nous jouons aussi, depuis peu, la hausse du cours de l’or via des certificats et autres valeurs aurifères étrangères.
La première fois, en début d’année, ils ont engrangé une plus-value de 17%. La seconde, le mois dernier, ils ont enregistré un gain de 10% en l’espace de quelques jours. C’est dire le potentiel de cette valeur, capable de « grimper plein pot » dans un laps de temps très court – exactement ce que nous recherchons – et dont vous allez voir qu’elle ne manque pas d’atouts…
Un patron consensuel et professionnel (MA NOTE : 6/8)
Quand PRODWARE était dirigée par Philippe Bouaziz, son fondateur, j’étais relativement dubitatif. En effet, même si j’appréciais ce travailleur acharné, féru d’informatique depuis son plus jeune âge, je le trouvais peu précis dans ses chiffres et pas suffisamment pédagogue dans ses explications techniques.
La donne a changé avec Stéphane Conrard, qui n’a aucune langue de bois et, surtout, est beaucoup plus précis dans ses guidances.
Volontaire, très sérieux et investi, Stéphane me semble bien plus consensuel que son prédécesseur, surtout auprès de la communauté financière. Le costume n’est à l’évidence pas trop grand pour lui.
Une rentabilité vouée à progresser (MA NOTE : 2,5/4)
L’objectif premier de PRODWARE est de s’affranchir de son profil de pur intégrateur et de porter davantage l’accent sur l’édition, un métier beaucoup plus rentable et qui devrait représenter un tiers des revenus globaux du groupe en fin d’année.
La direction a également engagé un processus de montée en puissance de la branche « SaaS », qui comme je l’expliquais à mes abonnés à MCF constitue « une source de revenus récurrents et d’accroissement des marges ». Les ventes issues de cette division s’élevaient à 17,4 M€ à fin juin et pesaient 19,2% du chiffre d’affaires total au dernier pointage.
Plus largement, la marge opérationnelle devrait dépasser les 11% cette année, un niveau plus qu’acceptable pour une telle société qui demeure d’abord un intégrateur, et PRODWARE jouit d’une grande récurrence de chiffre d’affaires année après année étant donné sa proximité avec Microsoft, dont il est le premier partenaire sur la zone EMEA avec une implantation dans 15 pays.
Enfin, la situation financière n’inspire aucune inquiétude particulière, sachant que le gearing devrait ressortir autour des 40% à fin décembre.
Des ratios exceptionnels (MA NOTE : 3,5/4)
C’est l’un des grands points forts de PRODWARE. En l’état actuel, le titre se paye sur un PER de 2,7 ou encore sur une VE/ROC de 4, ce qui fait du groupe l’un des moins chers de la cote parisienne.
Littéralement grotesques, ces niveaux s’expliquent sans doute par la désaffection des gérants pour les small et midcaps. Qu’à cela ne tienne : la valorisation est bradée et on ne peut exclure que cette situation finisse par susciter des convoitises…
Des volumes plutôt faibles, mais… (MA NOTE : 2/4)
L’absence de gérants que je viens d’évoquer n’est hélas pas sans impact sur les volumes. La moyenne quotidienne sur le mois écoulé ressort en effet à 4 678 titres échangés, alors qu’elle s’élève à 10 871 sur un an. Ce n’est pas Byzance, mais il est tout de même commode de rentrer et de sortir du dossier. Par ailleurs, nous parlons ici d’une capitalisation de l’ordre de 44 M€, c’est pourquoi on ne peut considérer PRODWARE comme une microcap.
MA NOTE GLOBALE : 14/20
J’attribue à PRODWARE (FR0010313486-ALPRO) la note finale de 14/20, ce qui rend le groupe éligible à notre portefeuille. Des ratios très attractifs, une stratégie qui tend vers davantage de rentabilité et le rattrapage que l’on peut attendre sur ce dossier (l’action accuse une baisse de l’ordre de 38% à compter du 1er janvier) sont à mes yeux les trois grands atouts de ce dossier, pour lequel nous vous recommandons de procéder en deux temps.
Tout d’abord, nous vous invitons à acheter PRODWARE (FR0010313486-ALPRO) pour 2,5% du portefeuille sous les 5,70 €. Ensuite, le cas échéant, renforcez la position sous les 5 € à hauteur de 2,5% supplémentaires.
Notre objectif de cours s’établit à 8 €.
Update du portefeuille
Pour le reste, nous nous sommes délestés la semaine dernière du solde d’EKINOPS (FR0011466069-EKI) sur des niveaux de 4,15 €, d’où un gain global de 13%.
S’agissant de BOLLORE (FR0000039299-BOL), nous en avons racheté pour 2,5% sur des niveaux de 3,49 € mardi dernier, d’où un prix moyen de 3,69 €. Nous sommes de nouveau en plus-value sur cette ligne, que nous vous invitons à conserver précieusement.
A noter que le broker HSBC préconise d’acheter la valeur, avec un objectif de cours de 4,5 €. Nous ne sommes donc pas les seuls à la trouver décotée…
Enfin, à titre de rappel, votre lettre s’apprête à changer de nom et s’intitulera à partir de la fin du mois « Penny Stocks Winners ». Vous recevrez en outre deux nouveaux conseils à l’achat le mois prochain. Restez avec nous !
Amicalement,
Eric Lewin
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