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Alerte n°214 – Nouvel achat IMPACT : misez sur une crise monétaire imminente à Hong Kong

Par 13 mars 2019AGD Alertes

I.M.P.A.C.T : IMPACT, c’est l’acronyme de International Monetary Policy Analysis and Currency Trading (Analyse de la politique monétaire internationale et trading de devises).
En nous appuyant sur notre propre système d’analyse basé sur la théorie de la complexité, le théorème de Bayes et les inférences, nous émettons l’alerte suivante : A court terme, le peg maintenu entre le dollar de Hong Kong et le dollar américain pourrait être rompu. Comme je l’explique ci-dessous, les options put sur un ETF axé sur les actions de Hong Kong sont la façon la moins risquée de profiter du signal lancé par notre système IMPACT. Ces options put offrent une opportunité de spéculation passionnante.
Si vous n’avez pas encore lu le Manuel du Trader d’Alerte Guerre des Devisescliquez ici. Puis lisez la suite pour découvrir notre recommandation

Nouvel achat IMPACT : misez sur une crise monétaire imminente à Hong Kong

 

Jim RickardsCher Lecteur d’Alerte Guerre des Devises,

Je me rends régulièrement à Hong Kong depuis plus de 35 ans. Ma première visite remonte à 1982, et la dernière au mois de mai 2018.
Toutes les grandes villes changent au fil du temps. De nouveaux quartiers se développent. De nouveaux bâtiments sont érigés, et d’anciens bâtiments sont démolis. Les villes construites sur l’eau, telles que Hong Kong, peuvent recourir au remblai pour créer de nouveaux terrains, et transformer les dédales pittoresques (mais dangereux) des docks en palais des congrès et zones hôtelières aux lignes épurées.

Rien de bien surprenant, en somme, surtout dans des villes dynamiques telles que Hong Kong. Dans les années 1980 et 1990, je disais souvent à mes amis que Hong Kong était l’une des villes du monde les plus débordantes d’énergie, après New York.

Mais outre leurs infrastructures physiques (qui évoluent), les villes ont une sorte d’âme, ou de « zeitgeist » (climat culturel), moins susceptible de changer. La place Saint Marc à Venise, le Louvre à Paris et le Parlement de Londres sont tous emblématiques, si ce n’est éternels, et contribuent à ancrer un lieu à travers le temps. Hong Kong possède l’incontournable Pic Victoria (« The Peak »), une colline abrupte offrant une vue panoramique, et assurant ce même genre de pérennité.

Photo de Jim Rickards à Hong Kong
Moi-même, à Hong Kong, au printemps 2018. On distingue une partie du Pic Victoria, derrière moi. J’étais venu prononcer un discours à l’Asia Society. Au cours de ma visite, j’ai eu un entretien prolongé avec un ancien directeur du FMI, et j’ai discuté avec différents membres de l’élite locale et milliardaires de l’immobilier. Un réel froid régnait dans l’atmosphère, par rapport aux séjours que j’y ai effectués ces 35 dernières années. La Chine ne cache plus son ambition de réprimer la liberté de Hong Kong.

Pourtant, Hong Kong a bien changé, et ce n’est pas positif. A minuit, le 30 juin 1997, l’île de Hong Kong et les Nouveaux Territoires adjacents ont été « rétrocédés » à la Chine communiste, à l’expiration d’un bail de 99 ans, et après négociations préalables. Hong Kong a démarré une nouvelle vie sous le statut de « Région Administrative Spéciale » (« RAS ») chinoise.

Pour Hong Kong, le principe directeur de ce statut devait être « un pays, deux systèmes ». Autrement dit, la Chine affirmerait sa souveraineté mais Hong Kong aurait le droit de gérer ses propres affaires et de préserver son autonomie, sa liberté d’expression et d’autres droits humains. Hong Kong devait être l’ouverture de la Chine sur le Monde Occidental, tandis que la Chine poursuivrait sa transition interne dans des villes telles que Shanghai, Wuhan et Guangzhou (ex-Canton).

Dans un premier temps, rien n’a beaucoup changé. Lors de mes visites à Hong Kong, à la fin des années 1990 et au début des années 2000, j’ai constaté la même énergie et le même dynamisme qu’au cours des précédentes décennies. Les « deux systèmes » semblaient fonctionner correctement, ensemble.

Pourtant, à mesure que s’accélérait le « miracle » de la croissance chinoise, entre 2002 et 2007, un fardeau juridique et une culture administrative lugubre émanant de Pékin se sont abattus sur Hong Kong. C’était palpable.

D’abord, j’ai remarqué le manque d’énergie. La ville était encore riche et active, mais l’esprit quotidien débordait moins d’énergie que celui que j’avais toujours connu.

Ensuite, j’ai remarqué une attitude plus déprimée, chez les banquiers, les investisseurs et les organisateurs d’évènements que je côtoyais. Ils gagnaient encore de l’argent, mais une mine plus soucieuse s’était substituée au traditionnel sourire optimiste.

Dans le même temps, il y a eu de plus en plus de manifestations, dans les rues, pour protester contre la mainmise de Pékin sur des domaines tels que la liberté d’expression, l’autonomie du gouvernement et l’importance relative de Hong Kong dans le Grand Plan chinois. Il était clair que Shanghai était devenue le centre financier de la Chine et que le rôle spécial de Hong Kong était grandement diminué.

La preuve la plus flagrante de ce changement s’est manifestée au cours de ma dernière visite. J’intervenais devant un groupe de hauts responsables politiques et de promoteurs immobiliers, dans les locaux de la prestigieuse Asia Society. A un moment donné, l’un des membres de l’élite locale m’a pris à part, en jetant un coup d’œil par-dessus son épaule, et il a chuchoté : « Faites attention à ce que vous dites. Les agents chinois sont partout ».

L’importance de ces évolutions culturelles et politiques va bien au-delà du sort individuel des citoyens. Les investisseurs internationaux avaient pris l’habitude de considérer Hong Kong comme un bastion du marché libre et de la loyauté. Ces suppositions ne sont plus vraies dans la mesure où Pékin commence à traiter Hong Kong comme un pion de plus sur l’échiquier de la manipulation de marché et des ambitions géopolitiques.

De quelle manière ce « nouveau » Hong Kong, qui perd son autonomie, sa liberté et son énergie, va-t-il affecter les investisseurs ? A quelles évolutions faut-il s’attendre, en ce qui concerne ses actions et sa monnaie, alors que l’autonomie de Hong Kong telle que nous l’avons connue entre 1960 et 2005 arrive à son terme ?

Pour nos prévisions, le facteur essentiel est l’impact d’une théorie appelée le « trilemme de Mundell-Fleming » sur le dollar de Hong Kong (HKD).

Selon le trilemme de Mundell-Fleming (qui tire son nom du lauréat du Prix Nobel d’économie, Robert Mundell), un pays ne peut maintenir simultanément un taux de change fixe, la libre circulation des capitaux et une politique monétaire indépendante au-delà d’une période très courte. Toute tentative dans ce sens aboutit à l’échec d’un de ces trois éléments.

Cela s’explique notamment par les opportunités d’arbitrage [financier]. Si un pays affiche un taux d’intérêt inférieur à celui du pays auquel sa monnaie est arrimée (« peg »), les capitaux fuient le pays dont le taux est bas et s’orientent vers celui dont le taux est supérieur, afin d’obtenir des rendements plus élevés. Cela réduit le compte de capital du pays dont le taux d’intérêt est inférieur. Le pays en question peut d’ailleurs arriver à cours de réserves de change et être confronté à une crise monétaire.

A ce stade, les seules solutions sont les suivantes : augmenter les taux d’intérêt (en renonçant à une politique monétaire indépendante), instaurer le contrôle des capitaux pour empêcher leur fuite, ou réévaluer la monnaie (pour compenser l’impact de taux d’intérêt plus élevés à l’étranger).

L’autre solution consiste à dévaluer la monnaie, ce qui provoque d’énormes pertes sur le territoire national mais atténue la pression sur le compte de capital car les dégâts à craindre se sont déjà produits.
Il existe d’autres mesures en réponse à ce trilemme de Mundell-Fleming, notamment en combinant certaines des mesures ci-dessus. Ce qu’il faut retenir, c’est que des mesures s’imposent car cette situation n’est pas soutenable.

La plupart des pays confrontés au trilemme de Mundell-Fleming renoncent à mener une politique monétaire indépendante. Si le pays avec lequel ils maintiennent un « peg » relève ses taux, alors ils relèvent également leurs taux pour éviter une fuite des capitaux.

C’est l’approche adoptée par Hong Kong : l’Autorité Monétaire de Hong Kong (la banque centrale) a simplement imité la Réserve fédérale. D’autres pays (notamment la Chine) ont instauré le contrôle des capitaux, verrouillant ainsi l’épargne privée tout en poursuivant un assouplissement monétaire alors même que la Fed resserre sa politique monétaire. La dévaluation est une mesure en réponse qui est populaire, notamment en Amérique latine.

Le graphique 1, ci-dessous, illustre le rapport entre le dollar de Hong Kong (HKD) et le dollar américain (USD) au cours de ces 10 dernières années. La paire USD/HKD a l’air volatil, mais ce n’est pas le cas. Le taux de change a évolué au sein d’une étroite fourchette variant d’un plus haut (échelle inversée) de 7,75 en novembre 2009 à un plus bas de 7,85 à l’heure actuelle.

Cela ne représente qu’une variation de 1,3% sur 10 ans. Une fourchette aussi étroite sur une telle durée se rapproche d’un taux de change fixe, tels qu’ils existent actuellement dans le monde.

Graphique dollar US / dollar de Hong Kong

Hong Kong a suivi la voie du taux de change fixe de manière franche, et en toute cohérence avec les principes du trilemme de Mundell-Fleming : Hong Kong a renoncé à mener une politique monétaire indépendante et a fait évoluer ses taux d’intérêt au diapason de la Réserve fédérale.

Cela a supprimé tout arbitrage [financier] entre ces deux taux d’intérêts et atténué la pression exercée sur le compte de capital. Les investisseurs internationaux ont simplement considéré le dollar de Hong Kong comme un substitut au dollar américain. Hong Kong a accumulé ses réserves via les afflux de capitaux, le tourisme et les services financiers.

Mais à présent, cet équilibre est en péril. La première raison est la suivante : Pékin exige que Hong Kong maintienne plus ou moins un peg entre le HKD et le yuan chinois (CNY).

Ce n’est plus un trilemme mais un « quadrilemme », car Hong Kong maintient deux pegs : elle maintient la libre circulation des capitaux et duplique la politique monétaire de la Fed. Or cela se produit à un moment où la paire USD/CNY est sous tension en raison des guerres commerciales entres les Etats-Unis et la Chine, et de l’assouplissement mené par la Banque populaire de Chine alors que la Fed opère un resserrement (via la normalisation de son bilan, si ce n’est par le relèvement des taux, pour l’instant).

En fait, Hong Kong est prise en étau entre le ralentissement économique de la Chine, qui nécessite un assouplissement, et la vigueur économique des Etats-Unis qui cherchent encore un moyen d’opérer un resserrement malgré une pause temporaire sur la voie du relèvement des taux.
Même si Hong Kong accepte de renoncer à l’indépendance de sa politique monétaire, quelle banque centrale doit-elle suivre ? Hong Kong est fière de sa libre circulation des capitaux, mais si sa monnaie est surévaluée, les investisseurs vendront leurs HKD et achèteront des USD ou des CNY. De plus, l’intervention de Pékin dans les affaires autrefois indépendantes de Hong Kong va pousser ce territoire vers l’assouplissement monétaire afin d’apporter son aide dans le contexte du ralentissement de l’économie centrale chinoise.

Comme Mundell l’a prédit avec précision il y a 50 ans, cette situation n’est pas soutenable, et quelque chose va céder. Il est peu probable que Hong Kong instaure le contrôle des capitaux car son rôle d’ouverture sur le monde occidental est trop important, pour la Chine. Hong Kong ne peut maintenir un peg simultané avec deux monnaies et suivre deux banques centrales – la Fed et la Banque populaire de Chine – alors que ces deux dernières évoluent dans des directions opposées en se livrant une guerre financière.

Quelque chose doit céder, et ce sera le peg entre le HKD et l’USD. L’actuel plus bas sur 10 ans enregistré par la paire USD/HKD est un présage de cette rupture.

Et lorsqu’elle se produira, cela provoquera non seulement un choc sur les marchés des changes mais également un krach sur les marchés actions de Hong Kong. L’indice nominal et la valeur nominale du dollar s’effondreront tous les deux.

Notre analyste, Gaël, a identifié l’une des meilleures façons de profiter de cette crise qui frappera la monnaie et les actions de Hong Kong.

Lisez la suite pour découvrir sa recommandation et son analyse détaillée.

Bien à vous,
Jim Rickards,
Rédacteur, Alerte guerre des devises

Le lien entre Hong Kong et le dollar américain pourrait se rompre à tout moment

 

Gaël DeballeCher lecteur,

Jim a expliqué la situation difficile dans laquelle se trouve l’Autorité Monétaire de Hong Kong (HKMA). Elle a défendu jusqu’à présent avec succès le taux de change USD/HKD proche de 7,85. Mais défendre le dollar hong-kongais (HKD) coûte cher. La conséquence est un dangereux resserrement de la liquidité dans le système bancaire de Hong Kong.

« La HKMA, rapporte Bloomberg, qui a besoin d’acheter la devise à 7,85 pour un dollar pour défendre la marge de fluctuation du peg, est intervenue l’année dernière pour la première fois depuis 2005. La poursuite des achats par cette administration pour défendre le peg aurait pour effet de diminuer les liquidités, ce qui pourrait faire grimper les coûts d’emprunt dans la ville. L’année dernière, on a vu la liquidité interbancaire diminuer de plus de moitié à cause des actions de la HKMA. »

Les banques de Hong Kong sont essentielles au financement du marché immobilier local et elles resserreront le crédit en réponse à la hausse des coûts des emprunts interbancaires. Le marché immobilier soutient à son tour l’économie locale.

Sur la base de ratios prix d’achat/loyers, Hong Kong est l’un des marchés immobiliers les plus surévalués au monde. Les prêts des banques locales – et la création monétaire correspondante – sont le carburant de la bulle immobilière de Hong Kong.

Sans une croissance constante des prêts bancaires et de la masse monétaire (M2), le financement hypothécaire va se resserrer et les prix de l’immobilier vont chuter.

Voici un graphique montrant la masse monétaire M2 de Hong Kong (en bleu) et le taux de croissance d’une année sur l’autre de M2 (en gris). M2 a plus que triplé, passant de 4 000 milliards de dollars de Hong Kong (HKD) en 2005 à 14 400 milliards de HKD actuellement.

Graphique sur la masse monétaire M2 et le taux de croissance à Hong-Kong

Lorsque M2 connaît une croissance rapide, l’immobilier et les marchés boursiers de Hong Kong prennent de la valeur. Lorsque la croissance de M2 s’est ralentie en 2008 et en 2014-2016, les marchés d’actifs de Hong Kong ont chuté.

Chaque baisse des prix des actifs s’est accompagnée d’une nouvelle accélération des prêts bancaires et de la masse monétaire ensuite. Aujourd’hui, après de multiples cycles d’inflation, les marchés d’actifs sont dans une nouvelle bulle.

Le taux de croissance de M2 s’est ralenti, passant de 9 % début 2018 à seulement 2,4 % en janvier. C’est un signe avant-coureur que l’immobilier et les actions de Hong Kong sont sur le point de connaître une forte baisse.

Notre système a signalé une opportunité de vente sur l’ETF iShares Hong Kong (NYSE : EWH). Les options de vente sur EWH pourraient rapporter plus de 75 % d’ici septembre 2019 si EWH ne fait que revoir son creux d’octobre 2018.

Graphique EWH

EWH est un fonds indiciel de type ETF. Il réplique les performances de l’indice MSCI Hong Kong.

EWH est très concentré, avec une exposition de 21% à AIA Group Ltd. Le groupe AIA est une société d’assurance vie. Son portefeuille d’activités d’assurance et ses engagements envers les preneurs d’assurance ont connu une forte croissance au cours des dernières années. Si les marchés des actions et des obligations d’entreprises en Asie continuent de s’effondrer en raison des inquiétudes concernant la Chine, les actions du groupe AIA pourraient s’effondrer.

Jusqu’où le cours de AIA pourrait-il aller ? Voyons jusqu’à quel point les cours des actions des assureurs-vie américains MetLife et Prudential ont chuté pendant la crise financière de 2008. Entre octobre 2007 et mars 2009, ils ont chuté respectivement de 81% et 88%.

Les compagnies d’assurance-vie ont beaucoup d’effet de levier sur les actifs financiers parce qu’elles comptent sur le rendement de leur portefeuille (actions, obligations de sociétés et biens immobiliers) pour financer le passif des polices d’assurance à honorer. Si les rendements du portefeuille ne répondent pas aux attentes, les organismes de réglementation interviennent alors et forcent un assureur à mobiliser des capitaux à des conditions défavorables ou l’obligent à restructurer son bilan pour protéger les titulaires de polices.

Outre une concentration dangereuse en actions du groupe AIA, EWH détient 26% de son portefeuille dans des sociétés immobilières cotées à Hong Kong.

Avec toutes les pressions qui s’exercent sur les marchés immobiliers et boursiers de Hong Kong, nous pensons que EWH pourrait tomber sous 20$ d’ici septembre.

 

NOTRE CONSEIL :

Achetez des puts EWH SEP2019 31 P (puts de strike 31$ et d’échéance le 20 septembre 2019) jusqu’à 6$ par contrat.

Le contrat cote actuellement environ 5,55$ (bid à 5,30$ et ask à 5,80$).

Placez un ordre d’achat à prix limite entre le bid (meilleur acheteur) et le ask (meilleur vendeur) sur le carnet d’ordres au moment où vous souhaitez entrer en position.

Soyez par ailleurs assuré que le marché américain est ouvert au moment où vous placez votre ordre (pour avoir un carnet d’ordres reflétant le marché à ce moment et ne pas risquer de placer un ordre non cohérent par rapport au marché).

Si EWW revisite ses plus bas d’octobre à 21$ au cours des prochains mois, ce qui nous semble réaliste, la valeur de ces options de vente augmentera de 75%.

 

Note sur le risque : Les trades sur options peuvent être volatiles et comportent tous beaucoup de risques. Bien que cette recommandation soit bien documentée par Jim, rien n’est garanti. Ne pariez pas de l’argent dont vous avez besoin ici. Et n’oubliez pas que c’est à vous de décider combien vous aimeriez mettre dans chaque trade. Assurez-vous de diversifier vos risques et de ne pas mettre tout votre argent dans un seul trade.
Bon trade,

Gaël Deballe

Portefeuille AGD du 13/03/2019
Pour afficher le portefeuille en grand, cliquez ici

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