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Baisse des marchés… mais tout n’est pas à jeter

Par 22 janvier 2021Alertes

« On appelle réflexe les mouvements que l’on fait sans réflexion. »

– Maurice Donnay

 


Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Anglais, brésilien, sud-africain… Coronavirus de tous les pays, unissez-vous… et faites plier les marchés ?

Oui, la pression sanitaire s’intensifie dans beaucoup de pays, et aujourd’hui, les intervenants semblent moins décidés à l’oublier, par rapport à hier : le rouge est de mise un peu partout sur les places mondiales.

Parallèlement, de Bank of America à Goldman Sachs, on avertit qu’un retournement est proche. Un tel consensus me ferait presque dire que la hausse va en fait se poursuivre… mais tout de même, le mouvement pourrait être durable.

00:30 Tournons-nous vers l’analyse graphique pour voir s’il y a moyen de nous orienter un peu. C’est comme toujours Gilles Leclerc qui s’y colle, dans La Bourse au Quotidien – et les indicateurs lui semblent assez clairs, au moins sur le CAC 40 :

« Après avoir vivoté toute la semaine autour des 5 600 points, le CAC 40 a donné ce matin un signal négatif en cassant franchement ce niveau. Reste bien sûr à (sa)voir dans quelle région l’indice phare de la Bourse de Paris clôturera, mais disons que le tableau s’assombrit, du moins à court terme.

L’objectif et le support probables était à 5 600 points, niveau autour desquels le CAC 40 clôturait depuis lundi… jusqu’au décrochage de ce matin, lequel milite pour la prudence à court terme. »

01:05 Il y a deux raisons de se montrer circonspect, continue Gilles, qui précise ses propos à l’aide du graphique ci-dessous :

« L’apparition d’une divergence baissière (‘Div(-)’) sur l’indicateur de tendance MACD, en partie basse dudit graphique

– Selon toute probabilité, l’ébauche d’un petit canal baissier. J’ai fait apparaître un petit encart en bas à gauche pour pouvoir mieux le distinguer.

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Cliquez sur l’image pour l’agrandir

A moyen terme maintenant, le niveau à préserver est celui de la zone des 5 500 points, représenté par le rectangle vert horizontal, qui est un support graphique et correspond également aux reports d’amplitudes (voir les flèches noires verticales, qui s’étagent tous les 400 points).

Alors que la saison des résultats est déjà bien entamée aux Etats-Unis (les géants bancaires, IBM ou encore Intel ont déjà fait connaître leurs comptes), elle vient tout juste de débuter en Europe et le marché est donc susceptible de bouger par ‘à-coups’, en fonction de la manière dont ces publications seront accueillies.

En résumé pour cette semaine, retenez que le biais est négatif à court terme, mais est et demeurera neutre à moyen terme tant que la zone de support des 5 500 points fera son office. »

Voilà : surveillez les 5 500 points. Si ce seuil reste intact, le CAC 40 devrait continuer sa hausse (ou, au minimum, stagner)… mais s’il est rompu, en revanche… attention à la casse ! Gilles explique tout cela plus en détails dans la suite de son article, par ici.

02:05 Cela étant dit, ne confondez pas « baisse des marchés » avec « assèchement total des opportunités ».

Comme l’explique Jonas Elmerraji dans Opportunités Technos, les indices, aussi larges soient-ils, ne représentent pas tout le marché… bien au contraire :

« En ce moment, on entend des arguments trompeurs selon lesquels le ‘marché actions’ serait une seule entité. Les analystes de CNBC clament que les ‘actions sont surévaluées’ comme s’il s’agissait de toutes les actions.

Eh bien non. En fait, la tranche constituée des actions les moins chères est actuellement moins chère par rapport au reste du marché qu’à tout autre moment depuis 1975.

Certaines actions sont super chères en ce moment. Mais certaines valeurs bon marché sont réellement bon marché. (En fait, la dernière fois que ce groupe de valeurs a chuté aussi bas, il a rapporté aux investisseurs des rendements annualisés de 23% au cours des cinq années suivantes !)« 

02:45 De quelles valeurs parle-t-on exactement ? Jonas reprend :

« C’est de bon augure pour ceux qui investissent dans les valeurs technologiques.

Comme lors de l’éclatement de la bulle des technologies, les éléments suggèrent que certaines valeurs dédaignées, sur ce marché effervescent, offriront de bien meilleures performances qu’un report sur les liquidités, lors du prochain pic.

Et bon nombre de valeurs dédaignées sur ce marché sont en fait de petites capitalisations technologiques ne faisant pas partie des grands indices tels que le S&P 500.

Pour l’instant, il est encore trop tôt pour basculer vers de petites capitalisations sous-évaluées. La Fed ayant le pied fermement ancré sur l’accélérateur, je pense que les grandes valeurs vont encore grimper. Je vous indiquerai quand cela changera, selon moi.« 

Lorsque ce pivot se produira, il y aura de très belles opportunités à saisir – à très bon prix, qui plus est, avec un potentiel de rattrapage aussi bien que de croissance : toutes les explications de Jonas sont par ici… et si vous voulez des conseils sur les valeurs à cibler, il suffit de cliquer là.

03:30 Flash info : votre correspondante vient de jeter sa tasse de thé sur son canapé. Oui, pleine.

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Non, je ne sais pas ce qu’il s’est passé. J’ai fait une petite pause pendant la rédaction de cette missive et, en revenant de la cuisine, j’ai jeté mon smartphone d’un geste négligent sur le sofa puis… un réflexe… j’ai fait de même avec ce que j’avais dans l’autre main.

Voilà qui m’apprendra à ne pas travailler ailleurs qu’à mon bureau (et, peut-être, un jour, à faire attention à ce que je fais – mais ce n’est pas garanti).

04:00 Pendant que les coussins sèchent et que je me remets – difficilement – de ma propre ineptitude, intéressons-nous à un autre secteur plein de promesses.

Il a tous les atouts pour surmonter la baisse des marchés ; en fait, il s’agit même de profiter de ce qui les fait baisser, c’est-à-dire les conséquences du coronavirus. Zach Scheidt nous en dit plus dans son OPA Business Club :

« L’année qui vient de s’écouler a été difficile pour les sociétés qui gèrent des centres médicaux et autres sites hospitaliers.

Même si cela paraît peu logique, considérant le nombre effroyable de patients atteints du coronavirus qui ont eu besoin de soins, un grand nombre de ces sites gagne de l’argent grâce à des interventions non urgentes et programmées, en réalité.

Mais dans le contexte actuel, beaucoup d’hôpitaux reprogramment simplement ces interventions à une date ultérieure. Et il est certain que les patients hésitent à se rendre dans des centres médicaux tant que le risque de contracter le coronavirus n’a pas diminué.

Ça, c’est la mauvaise nouvelle…

Mais la bonne nouvelle, c’est qu’au bout d’une année passée à gérer cette pandémie mondiale, 2021 a de quoi être une année extraordinaire pour les groupes hospitaliers qui ont réussi à survivre.

Et alors que la demande en faveur d’interventions médicales programmées remonte, nous devrions assister à une augmentation des profits, à une hausse du cours des actions et à des annonces de grandes opérations d’acquisition.« 

Un secteur sur lequel garder un œil attentif, donc… notamment sur les plus petites valeurs, qui pourraient représenter de belles cibles pour des entreprises plus grandes en quête de croissance. Zach a repéré l’une d’entre elles, au passage, et si vous voulez découvrir sa recommandation complète, c’est par ici.

04:45 Nous avons commencé avec le principal indice boursier de l’Hexagone, nous terminerons par les finances du pays… qui vient de se faire tirer les oreilles par le FMI, selon Eric Verhaeghe dans La Chronique Agora.

Les largesses pour lutter contre la crise, c’est bien, nous dit le Fonds, mais attention à ne pas trop en faire – les coffres ne sont pas exactement pleins du côté de l’Etat français…

« Il faut lire le dernier rapport du FMI sur la situation économique en France, et singulièrement sur les dépenses publiques, pour comprendre que les bailleurs de fonds et les créanciers du pays commencent à s’inquiéter de la situation.

Tout en nuance et en diplomatie, le FMI explique que la France a bien fait d’engager des dépenses publiques pour faire face à l’épidémie… mais que les meilleures choses ont une fin.

Le temps vient où il va falloir se montrer raisonnable.

Plusieurs points importants ressortent de ce rapport. Le premier tient à la santé des banques françaises, que le FMI crédite d’un certain respect. Mais, dans le même temps, le Fonds souligne la fragilité de nos entreprises très endettées, beaucoup plus endettées que la moyenne européenne.

Si l’on se souvient qu’une grande partie du plan de soutien à l’économie est passée par des prêts aux entreprises garantis par l’Etat, on mesure soudain l’exposition de nos comptes publics au risque de défaut privé.« 

Cet endettement excessif, il faudra le payer un jour ou l’autre – et une chose est sûre : à ce moment-là, ce sera aux épargnants de passer à la caisse ! Eric approfondit tout cela dans ce qui constitue notre « lecture du week-end », que vous retrouverez en cliquant ici.

Bonne soirée, rendez-vous lundi et excellent week-end d’ici là (pour ma part, je retourne à mon opération « SOS Sofa »…).

Excellente soirée,

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

PS : Hop, une plus-value de plus pour les lecteurs de Mathieu Lebrun : +10% engrangés facilement et rapidement grâce à une recommandation SMS Cash Alerte… et si le retournement boursier se confirme, de nouvelles opportunités devraient rapidement apparaître dans les jours qui viennent. Pour en faire profiter votre stratégie de trading, cliquez ici.

 

★★★ Le chiffre du jour ★★★ 


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