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Bitcoin ou or ?

Par 18 juin 2020Alertes

« Le redoutable dragon ne l’emporte pas sur le serpent lové dans l’herbe. »

– Proverbe chinois

 

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Votre correspondante habite avec un dragon.

Non, pas l’occupante du 1B, terreur des livreurs imprudents et des gamins qui frôlent de trop près le sacro-saint massif de roses…

… Mais une mystérieuse créature au souffle ardent, qui gronde et crache du feu sur le toit depuis une semaine, embaumant par la même occasion mon salon d’une odeur de goudron chaud tout à fait enivrante.


Dragon
 

La réalité est bien entendu plus prosaïque : les travaux de réfection de la toiture se poursuivent, et visiblement, le nouveau revêtement exige d’être chauffé pour mieux adhérer, ou peut-être pour en assurer l’étanchéité ? En tout cas, mes journées sont désormais bercées de ronflements de lance-flammes…

… Mais entre ça et un dragon, j’ai choisi mon camp – d’autant qu’avec ce dernier, le tas d’or n’est jamais loin.

00:30 Restons sur l’or, ajoutons-y des sorcières… et nous voilà de retour sur les marchés ! Mathieu Lebrun prend des nouvelles du métal jaune dans La Bourse au Quotidien, et fait un parallèle intéressant entre la relique barbare et le Bitcoin :

« A la veille de la séance des Quatre sorcières, je surveille tout particulièrement deux actifs que vous connaissez bien : l’or (bien connu pour son statut historique de valeur refuge) et le bitcoin (qui est en train de se construire cette réputation lui aussi). Et pour cause : d’importants range horizontaux se sont matérialisés ces dernières semaines.

[Pour l’or], ces phases sont illustrées avec des rectangles grisés et des flèches de couleurs sur [le graphique] ci-après.« 


Cours de l'or
Or / source : ProRealTime
Cliquez sur l’image pour l’afficher en grand.
 

01:30 Il n’est pas exclu, explique Mathieu, que les deux actifs connaissent une évolution similaire dans les jours qui viennent, du point de vue de l’analyse technique :

« [Dans] ce genre de structure, il est toujours intéressant de constater la compression de volatilité qui en découle (matérialisée par exemple par un resserrement des Bandes de Bollinger).

[…] Disons que c’est comme avec un ressort que l’on compresserait fortement. Plus celui-ci se détend, plus l’énergie qui se dégage ensuite est proportionnellement élevée; alors qu’en Bourse, plus un actif ‘réfléchit’ ou consolide longtemps – comme ici le bitcoin et l’or dans des phases de range – plus, quand le breakoutintervient, le mouvement qui s’ensuit est impulsif.

[…] Surveillez en tout cas attentivement les 1 750 $ sur l’or et les 10 300 $ sur le bitcoin. A contrario, un franchissement baissier des 1 680 $ sur le métal fin et des 8 500 $ sur la monnaie virtuelle serait un signal préoccupant.

Les choses pourraient ensuite aller vite dans un sens comme dans l’autre… »

Il est à noter que selon Bruno Bertez, l’or pourrait ne pas aller bien loin : les autorités sont à la manœuvre… et feront tout leur possible pour empêcher son retour sur le devant de la scène.

Vous tenez peut-être là une excellente occasion de vous positionner à bon compte, tant que les banques centrales ont encore les choses sous contrôle : quand la situation leur échappera, la hausse du métal jaune risque d’être fulgurante. Si vous voulez un peu d’aide en la matière, je vous conseille de jeter un petit coup d’œil par ici.

Et si vous voulez parier sur le bitcoin aussi, là encore, nos spécialistes sont là pour vous – c’est par ici.

02:15 Poursuivons maintenant dans le chapitre des investissements alternatifs avec l’immobilier, un autre secteur où les choses bougent depuis la crise du Covid-19. Et tout comme sur les marchés boursiers, cela entraîne des risques dont il faut vous méfier.

Alexandre Lauzier en parle dans De zéro à la liberté financière, et recommande la prudence et la réflexion :

« Avec l’euphorie qui gagne les Bourses depuis début juin, la ‘peur de rater le coche’ joue à plein dans la psychologie des investisseurs.

Ne nous moquons pas des traders rivés sur leurs écrans 12 heures par jour : les investisseurs immobiliers ne sont pas immunisés contre le FOMO (Fear Of Missing Out en anglais) et prennent parfois des risques bien plus importants que les mordus d’achat/vente.

Un investissement immobilier se faisant la plupart du temps à crédit, le risque potentiel d’un mauvais placement est démultiplié. Lorsque vous achetez des actions, le risque de perte est limité au capital investi (si tant est que vous ne fassiez pas usage du levier). En revanche, lorsque vous achetez un appartement ou un immeuble, il est facile de perdre bien plus que les fonds que vous aviez avancés lors de l’achat…

Pour cette raison, il est tout à fait naturel (et même raisonnable) de ne pas se jeter sur les premières opportunités venues, même après deux mois de confinement.

Cela ne vous interdit pas pour autant de profiter de l’été qui arrive pour réaliser un bon coup immobilier sous forme de rénovations.« 

Oui : un petit coup de peinture et quelques travaux (avec ou sans dragon) peuvent donner un petit coup de fouet à votre stratégie locative – Alexandre vous explique comment vous y prendre exactement dans la suite de son article, que vous retrouverez en cliquant ici.

03:00 Autre sorte de rénovation, Stéphane Dubois aborde dans la dernière alerte Delamarche en Liberté la manière d’optimiser vos différentes assurances de prêt. Flexibilité accrue, simplification des procédures… quelques démarches pourraient vous permettre de faire des économies se montant à plusieurs milliers d’euros, en fonction de la somme empruntée.

Stéphane explique :

« Avec le confinement, certaines habitudes semblent avoir évolué. Ayant eu plus de temps pour (et devant) eux, nombre de nos concitoyens ont en tout cas mené des investigations pour changer d’assurance de prêt, une démarche qu’ils s’imaginaient très pénible, mais se révèle finalement beaucoup plus simple que ce qu’ils croyaient. Certains assureurs ont même constaté une augmentation de 35 % des demandes en ce sens.

L’évolution des textes vers davantage de facilité(s) pour les emprunteurs, mais aussi la communication menée auprès des médias semblent commencer à porter leurs fruits.

De leur côté, même si les conseilleurs bancaires peuvent parfois traîner les pieds, les établissements tendent à répondre plus rapidement aux demandes de changement d’assurance.

Quant aux assureurs, ils ont également fluidifié les démarches et fait preuve de davantage de flexibilité, allégeant par exemple les formalités médicales obligatoires pour les particuliers de plus de 45 ans ou ayant emprunté plus de 300 000 €.

Il faut dire que les récalcitrants s’exposent à des sanctions : en cas de non-respect des nouvelles dispositions permettant aux emprunteurs de changer annuellement leur couverture, les banques peuvent désormais se voir infliger par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) une amende pouvant aller jusqu’à 15 000 €.

N’hésitez pas à faire valoir vos droits !« 

Un petit courrier et quelques négociations pourraient vous mener loin : n’hésitez pas à vous renseigner un peu (vous pouvez d’ailleurs bénéficier des conseils de Stéphane directement en rejoignant les abonnés à Delamarche en Libertéc’est par ici).

03:45 Pour terminer, tournons-nous vers une autre mini-révolution liée au Covid-19 – celle des paiements sans contact. Maintenant que pièces et billets sont considérés comme contaminés… une petite glissade de la carte bancaire sur le terminal semble plus rassurant à beaucoup de monde.

Et cela ouvre une piste intéressante pour les investisseurs, selon Ray Blanco. Il analyse, dans le dernier numéro de NewTech Insider, les retombées de cette nouvelle tendance :

« Les paiements sans contact, que je surveille de près, gagnent en popularité depuis plus d’une décennie aux Etats-Unis, et l’adoption y a été plus lente qu’ailleurs.

Visa et MasterCard ont développé leurs propres technologies il y a plus de dix ans. Google, Apple et Samsung ont depuis longtemps mis en place des portefeuilles électroniques. Utiliser la bande magnétique ou la puce d’une carte bancaire reste toutefois une méthode assez simple, et les vieilles habitudes ont la vie dure.

Avec le Covid-19, cependant, les paiements sans contact ont la cote.

Des ondes émises par une clé ou par une carte intelligente vers un terminal de paiement équipé permettent de réaliser une transaction sans contact physique. On peut aussi choisir une appli connectée à un compte bancaire – une onde émise par un smartphone et l’affaire est dans le sac.

L’utilisation du paiement sans contact pourrait avoir augmenté de 20% depuis le début de l’épidémie et la tendance devrait perdurer une fois que les consommateurs s’y seront habitués.

Résultat : nous avons atteint un tournant dans l’adoption des technologies sans contact.« 

04:30 Ray en vient ensuite aux possibilités en termes d’investissement :

« Deux technologies sont principalement utilisées pour les paiements de ce type. L’une d’elle, la NFC (pour ‘Near Field Communication’ en anglais), est omniprésente dans les smartphones modernes. Il s’agit d’un ensemble de standards de communication radio qui permet aux appareils de communiquer les uns avec les autres sur de courtes distances, à quelques centimètres seulement.

Cette méthode a aussi l’avantage d’établir une connexion très rapidement, une fraction de seconde suffit. Elle est utilisée pour de multiples applications, notamment pour émuler une carte intelligente pour une transaction.

L’autre grande technologie est la RFID (identification par radiofréquences). Les puces RFID sont minuscules et présentes dans une vaste gamme d’objets. Les entreprises de semi-conducteurs en fabriquent plusieurs milliards chaque année : c’est le plus gros volume d’appareils électroniques jamais produit.

Les puces RFID sont souvent utilisées pour des applications de traçage, mais peuvent également servir de système de paiement sans contact.

Ces puces n’ont pas besoin d’être alimentées en électricité, elles n’ont donc pas de batteries, et peuvent être intégrées à des cartes intelligentes : le champ magnétique des lecteurs suffit à induire un courant électrique dans la puce et lui permet de servir de récepteur et de transmetteur radio.

La puce peut aussi contenir des données lisibles, un peu comme la bande magnétique des cartes de crédit traditionnelles, ce qui leur permet de fonctionner d’une manière similaire – mais sans contact ! »

Les semi-conducteurs sont donc à suivre : les lecteurs de NewTech Insider ont d’ailleurs déjà en portefeuille des valeurs positionnées sur le secteur. Ray ajoute, ce mois-ci, une autre recommandation pour profiter de la vague du « sans contact » – de manière très différente : pour découvrir son conseil, c’est par ici.

Je vous souhaite une bonne soirée, en attendant de vous retrouver dès demain !

Excellente soirée,

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

 


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