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Bourse : les incertitudes augmentent… l’or aussi

Par 30 septembre 2020Alertes

« Une solution qui vous démolit vaut mieux que n’importe quelle incertitude. »

– Boris Vian

 

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 La fin d’année sera mouvementée ou ne sera pas – que Malraux me pardonne (si toutefois il a bien prononcé la phrase ayant inspiré ce début d’édition…), mais les conditions actuelles valent bien un petit détournement.

Le premier débat « présidentiel », si on peut appeler ça comme ça, entre Donald Trump et Joe Biden s’est soldé par une véritable débâcle. Des énormités ont été balancées tout au long de la soirée, mais les marchés n’ont retenu qu’une seule chose : en cas de défaite, Donald Trump ne garantit pas d’accepter les résultats.

S’il y a bien une chose que les intervenants boursiers détestent, c’est l’instabilité : les cinq prochaines semaines ne manquaient pas d’incertitudes avant la soirée d’hier… et voilà qu’elles promettent désormais de se prolonger largement après l’élection américaine elle-même.

Certains ont peut-être déjà allumé des cierges à St Thomas More, patron des hommes politiques, le suppliant à genoux d’accorder une victoire claire – peu importe à qui… simplement… s’il vous plaît… que le doute ne soit pas permis !

Nous verrons bien – de toute façon, nous ne pouvons pas y faire grand’chose de notre côté de l’Atlantique… à part boucler notre ceinture… et prendre dès maintenant les mesures qui nous permettront de bien réagir le moment venu. Car oui, il sera possible de se protéger… et même de faire des gains… quelles que soient les circonstances : il faut simplement avoir les bons réflexes, et les bonnes informations.

00:50 Parmi les informations utiles, il y a notamment… les secteurs les plus vulnérables à la « volatilité électorale » des prochaines semaines : armé de cette connaissance, vous pourrez adapter votre portefeuille et votre stratégie – et c’est précisément ce que Zach Scheidt aide ses lecteurs à faire dans sa dernière alerte e-mail du Nouveau Rentier.

Il avertit que les banques restent fragilisées, notamment aux Etats-Unis – la faute aux taux ultra-bas :

« Le secteur bancaire a également connu une année faite de hauts et de bas.

Il va de soi que les récessions ne sont pas bonnes pour les affaires : les gens font moins de dépôts, sollicitent moins de services et ne parviennent souvent plus à honorer leurs échéances de prêt.

La faiblesse des taux d’intérêt n’aide pas non plus car cela réduit la somme d’argent que les banques perçoivent en échange des prêts qu’elles octroient.

En revanche, les taux d’intérêt faibles encouragent les gens et les entreprises à emprunter plus d’argent.

C’est l’une des raisons pour lesquelles je suis très optimiste vis-à-vis du marché de l’immobilier. Les opérations de refinancement devraient générer largement plus d’argent pour les grandes entreprises.« 

01:30 Cela ne suffira peut-être pas à sauver la mise des établissements bancaires, cependant. Zach continue :

« [En] ce qui concerne les banques, la question est de savoir si tous ces nouveaux prêts permettront de compenser le manque à gagner enregistré par ailleurs.

L’élection vient compliquer la situation.

La Réserve fédérale s’est récemment engagée à maintenir des taux bas sur les prochaines années. Et même s’il n’en pas parlé ces derniers temps, Donald Trump a exhorté la Fed à mettre en place des taux négatifs pour redresser l’économie.

Si le président américain revient à la charge sur ce sujet, les valeurs bancaires vont mordre la poussière.

Cela étant, Donald Trump a mené la charge pour l’abrogation de la loi Sarbanes-Oxley, véritable frein à la croissance des banques. Les investisseurs ont donc hâte d’entendre ce qu’il propose pour le secteur.

Puis, il y a le point de vue de Joe Biden.

Aux dernières nouvelles, les banques seraient plus favorables à une présidence de Joe Biden, car elles s’attendent à ce qu’il les défende comme il l’avait fait lorsqu’il était sénateur du Delaware.

Mais pour remporter l’investiture démocrate, il a dû défendre des mesures de gauche, ce qui pourrait nuire aux banques à long terme. La perspective de le voir appliquer ces mesures pourrait effrayer les investisseurs qui détiennent des valeurs bancaires en portefeuille.« 

Attendez-vous à de la volatilité sur le secteur, si vous en avez en portefeuille – et soyez prêt à clôturer vos positions si les choses deviennent vraiment trop agitées.

Zach a détecté deux autres secteurs tout aussi exposés aux incertitudes de la fin d’année : il les analyse en détail dans Le Nouveau Rentier – que vous pouvez rejoindre en cliquant ici.

02:15 Autre sujet d’incertitude : l’économie elle-même – et la reprise tant attendue. Après quelques signes encourageants en été, les choses semblent se tasser… et on refait défiler les lettres de l’alphabet, L, U, V ou même K et autres √.

Jim Rickards, lui, a choisi son camp, comme il l’explique dans Intelligence Stratégique :

« Au plus fort de la crise liée à la pandémie et de la nouvelle dépression économique, en mars et en avril, rappelez-vous les discours optimistes qui émanaient de la Maison Blanche et de Wall Street. De fait, les leaders économiques et politiques déclaraient : ‘certes les choses vont mal, en ce moment, mais ne vous inquiétez pas. Il y a une énorme demande refoulée, et nous allons avoir une belle reprise en forme de V. D’ici septembre, les choses seront revenues à la normale et l’économie sera performante’.

Cela s’est révélé totalement faux, comme nous en avions averti nos lecteurs à l’époque. Et nous voilà fin septembre, et la pandémie persiste.

Beaucoup d’entreprises ferment à nouveau après une brève réouverture en août. Les premières demandes d’indemnités de chômage augmentent à nouveau après avoir chuté à la fin de l’été. Certes, il y a de la croissance, mais elle est loin d’être suffisante pour nous sortir de l’ornière économique dans laquelle nous sommes tombés à la fin du printemps.

La demande refoulée a toujours été un mythe. Si vous ratez dix dîners au restaurant pendant le confinement, vous ne commandez pas dix plats quand vous retournez au restaurant. Vous vous contentez d’un plat.

La reprise est réelle, mais elle n’est pas en forme de V : elle s’apparente plutôt à un L, avec une faible reprise suivant une chute sévère. C’est ce que révèlent clairement les données.« 

03:00 Les choses pourraient même être pires encore, continue Jim :

« Manifestement, il s’agit d’une reprise qui n’est ni en forme de V, ni en forme de L. Il s’agit plutôt d’une reprise en W (ce qui veut dire une succession de hauts et de bas). Il semblerait que nous ayons atteint une deuxième phase de baisse et qu’elle pourrait durer plus longtemps que celle de mars et d’avril.

C’est ce que l’auteur [de cet article] appelle un ‘ralentissement mondial au cours du trimestre de rebond économique le plus important’. Cela pourrait expliquer pourquoi le rebond de marché historique – qui s’est amorcé le 23 mars et a porté le S&P 500 et le Nasdaq 100 à de nouveaux plus hauts historiques – a été stoppé le 2 septembre et qu’il est à la peine, depuis.

Les élections ajoutent un nouvel élément de volatilité à ce mélange. Les investisseurs devraient réduire leur exposition aux actions, augmenter leur compartiment liquidité et s’assurer de détenir au moins 10% d’or physique (ou, du moins, des minières aurifères) dans leurs portefeuilles.

Cela vous permettra de traverser la tempête, au moins jusqu’à ce que nous ayons plus de visibilité sur le plan économique et politique, en décembre.« 

Jim assortit ces recommandations d’une stratégie baissière sur les actions – une méthode efficace pour résister aux krachs… et même les transformer en opportunités de gains, comme il l’explique juste ici.

03:45 Pour en revenir à l’or – la base de toute stratégie de protection –, Bill Bonner réexplique les bases dans La Chronique Agora, rappelant pourquoi le métal jaune joue un tel rôle de refuge dans le système… et pourquoi c’est bien parti pour durer :

« Traditionnellement, l’or est la meilleure défense. C’est une monnaie ‘de dernier recours’ depuis au moins 3 000 ans.

Par exemple, un trésor de pièces et d’objets en or, enterré en Angleterre au VIIIème siècle, a été découverte il y a quelques temps. Entre le moment où il a été dissimulé et celui où il a été découvert, l’Angleterre a subi des guerres civiles, des guerres de religion, des raids vikings, la conquête normande, des pestes (durant lesquelles un tiers de la population a passé l’arme à gauche), la faillite, des bombardements, des guerres à l’étranger et le déclin de l’empire.

Or non seulement les pièces avaient encore de la valeur… elles en avaient bien plus lorsqu’elles sont sorties de la terre que lorsqu’on les y a placées.

Nous sommes d’avis que l’or continuera à faire son travail – surtout durant la première phase de la crise qui s’annonce. Les gens s’inquièteront de plus en plus du dollar, de l’économie et de la stabilité du pays. Ils achèteront l’or en tant que protection, alors même qu’ils ne savent pas vraiment contre quoi ils se protègent.

Si les résultats de l’élection présidentielle américaine sont contestés, par exemple, le prix de l’or s’envolera probablement d’ici six semaines.

L’inflation classique des prix à la consommation n’arrivera peut-être pas rapidement. Nous allons peut-être d’abord subir une période de dépression assez longue. Même ainsi, l’or – tel un refuge contre la chaleur aussi bien que contre le froid – grimpera sans doute.« 

Vous pouvez retrouver la suite de son article en cliquant ici – et de l’aide pour vos placements aurifères (si vous en avez besoin) juste là. Juste un conseil : n’attendez pas trop pour agir…

04:30 Terminons avec une bonne nouvelle potentielle, et qui pourrait mettre fin à au moins une incertitude : celle des tests de détection du Covid-19.

Je ne vais pas revenir sur les difficultés et les retards désormais associés au test nasal PCR… mais passer la parole à Etienne Henri, qui nous parle d’une solution possible, qui permettrait des résultats plus rapides et plus fiables, par ailleurs, que les tests salivaires :

« Pour parer au plus pressé, certains pays comme l’Espagne ont décidé d’adopter une nouvelle génération de tests basée sur la détection de fragments d’antigènes (protéines virales) directement dans la salive. Ces tests sont plus rapides (15 minutes) et moins chers (4,5 € pièce au lieu de 73,59 €), mais leur efficacité est encore sujette à caution.

En France, la Haute Autorité de santé a donné son feu vert à leur utilisation le 25 septembre, mais préconise toutefois de les réserver aux personnes symptomatiques. La raison de cette prudence est leur manque de sensibilité : chez les asymptomatiques, le seuil de confiance (80 % des cas détectés) pourrait ne pas être atteint.

Ce choix cornélien entre tests RT-PCR chers et lents et leurs pendants antigéniques abordables mais peu fiables met les pouvoirs publics dans une situation inconfortable. Aucune solution n’est satisfaisante, et la stratégie ‘tester-isoler’ recommandée par l’OMS s’avère impossible à mettre en place à grande échelle.

Cela étant, des chercheurs de Virginia Tech (Etats-Unis) viennent d’apporter une lueur d’espoir à ce tableau bien sombre. Grâce à une nouvelle technique de détection, ils proposent de repérer grâce à un laser les fragments de virus dans la salive des patients.

Ces futurs tests pourraient être rapides, fiables et d’un coût dérisoire. »

Une lueur d’espoir, qui permettrait notamment de rouvrir les frontières et d’apporter une bouffée d’oxygène au secteur du tourisme : Etienne nous dit tout sur cette nouveauté dans Opportunités Technos, et c’est juste là.

Décidément, une fois encore, les biotech et nouvelles technologies prouveraient leur rôle essentiel dans toute reprise économique…

Excellente soirée,

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

PS : Ailleurs dans les bureaux… c’est l’effervescence, tant notre « Opération Millionnaire » est un succès. Pour une première, c’est une réussite – comme en témoigne ce lecteur, qui nous dit : « C’est avec beaucoup d’intérêt que j’ai suivi votre vidéo. Je tiens à vous féliciter pour cette vidéo d’une grande simplicité et d’une parfaite compréhension. » L’équipe, de son côté, est vraiment heureuse de pouvoir vous aider à profiter de ce qui sera sans doute LE gisement d’opportunités boursières des mois qui viennent – les OPA. Guillaume Duhamel nous en donne un nouvel exemple dans La Bourse au Quotidien… et si vous voulez en savoir plus sur cette fameuse « Opération Millionnaire », il suffit de cliquer ici. (Attention cependant, le nombre de places est limité…)

 

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C’est la somme que vous pourriez encaisser tous les jours grâce aux conseils de Mathieu Lebrun – grâce à une méthode simple et efficace : tout est expliqué ici… mais ne manquez pas le coche : ce soir à minuit, il sera trop tard.

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