« Dès qu’on nous embrasse, il est bon de prévoir tout de suite l’instant où nous serons giflés. »
– Jules Renard
Chère Lectrice, cher Lecteur,
00:00 « Et là, c’est simple, c’est la boîte à baffes. »
Eh bien voilà, si vous vous posiez des questions sur l’avenir du CAC 40, Gilles Leclerc vient de vous donner la réponse en une phrase – proférée ce matin lors d’une réunion éditoriale rassemblant plusieurs de nos analystes.
Selon Gilles, après la correction de ces derniers jours, les marchés dans leur ensemble sont entrés dans une zone d’instabilité extrême. On est cependant sur « des supports importants », explique-t-il encore : s’ils tiennent bon… un rebond pourrait être à l’ordre du jour. S’ils cèdent, en revanche… « Ça va faire mal. »
00:30 En resserrant le cadre sur le CAC 40, on est donc « dans la boîte à baffes », explique Gilles – coincé entre 4 700 et 5 130 points, sans directionnalité ni dynamique. Il précise tout cela dans La Bourse au Quotidien du jour, avec une analyse plus précise du récent décrochage :
« L’indice phare de la Bourse de Paris [a] cédé plus de 3,7% à la clôture, une baisse sans précédent depuis le 11 juin. Au niveau graphique, le support du canal haussier qui servait de ligne de démarcation (l’oblique verte sur le premier graphique ci-après) a été cassé, avec un gap baissier, et les bandes du squeeze (en violet) ont elles aussi été passées, donnant le signal de l’accélération prévue.
Cliquez sur le graphique pour l’agrandir
Le mouvement aura donc été à la fois rapide et violent – exactement ce que l’on peut attendre de la validation d’une formation en squeeze –, et le CAC 40 est passé en une semaine de 5 000 à 4 726 points au moment où je rédige ces lignes, vers 10h40, soit près de 5% de baisse. »
01:30
Et ensuite ? Que devez-vous anticiper pour votre propre trading sur le CAC 40 ? Gilles approfondit :
« Le support, que vous connaissez déjà si vous lisez régulièrement mes points hebdomadaires, se situe dans la zone des 4 700 points sur le graphique susmentionné, que nous suivons depuis maintenant plusieurs semaines. Il s’agit du rectangle vert horizontal.
Entre la résistance des 5 130 points (qui, une fois de plus, a été confirmée) et le support des 4 700 points, c’est un range de 6% ou 7% dans lequel le CAC est ballotté – sans parvenir à montrer une tendance sur cette échelle de temps – et cela fait maintenant… quatre mois qu’il reste ainsi bloqué entre ces deux niveaux. »
La suite de cette analyse se trouve juste ici, histoire d’éviter quelques baffes… et n’oubliez pas que vous pouvez aussi retrouver les recommandations précises de Gilles dans le service Béchade Confidentiel, en cliquant ici.
02:15 Philippe Béchade complétait d’ailleurs ces propos en exposant un intéressant parallèle entre 1929, 1987, 2000 et 2020 – autant d’années ayant connu un krach boursier spectaculaire, et donc les configurations sont étonnamment similaires…
A une exception près : selon Philippe, une rotation sectorielle s’était amorcée avant chaque krach, sauf en 2020. De nos jours, les intervenants restent obnubilés par une poignée de valeurs dont ils refusent de démordre – les GAFAM en tête.
La nervosité et la volatilité augmentent petit à petit mais, explique Philippe, tant qu’Amazon, Apple et consorts tiennent… le reste tiendra à peu près. Que l’un d’entre eux vienne à céder, cependant, et ce sera la catastrophe – aggravée par le fait qu’il n’y a absolument aucune diversification, contrairement aux précédents krachs.
Il est sans doute temps d’adopter une stratégie de couverture… qui vous permette notamment de profiter de la baisse des actions : si vous voulez un peu d’aide en la matière, c’est par ici.
03:00 Mathieu Lebrun est, quant à lui, tout aussi prudent que ses collègues. Comme il le disait ce matin :
« Les marchés vivotent depuis lundi. L’enjeu est de tenir la zone actuelle – sans quoi on peut risquer de reperdre 10% dans la foulée.
Je n’exclus pas pour autant un rebond potentiel vers les 4 900, qui viendrait combler le gap baissier. »
Cela va aussi beaucoup dépendre des interventions des autorités. Renflouages, plans de relance et impression monétaire pourraient venir en renfort des marchés, même si Mathieu n’est pas certain qu’il faille s’attendre à des décisions majeures à un mois de l’élection présidentielle américaine.
03:30 Notez que la prudence n’empêche pas les gains : Mathieu en est la preuve, ayant permis à ses lecteurs d’engranger plusieurs plus-values à deux chiffres ces derniers jours dans le cadre du service SMS Cash Alert, que vous pouvez rejoindre en cliquant ici.
Et si certains peuvent se plaindre de la raréfaction des opportunités, Mathieu a la meilleure des réponses – un principe qu’appliquent d’ailleurs bon nombre de nos rédacteurs :
« Je m’en fous d’avoir tort neuf fois sur dix, si je perds 1% à chaque fois mais que je gagne 30% ! »
Pragmatisme et efficacité, les deux fondamentaux du trading – associés à un peu de discipline, ils peuvent vous permettre d’engranger des gains rapides et fréquents, venant augmenter petit à petit votre patrimoine : essayez, vous serez peut-être surpris !
04:00 Avant de vous quitter, une « lecture du week-end » intéressante (évidemment) de la part d’Eric Verhaeghe dans La Chronique Agora. Il démontre que les mois qui viennent seront difficiles… et pas uniquement sur le plan boursier. Comme beaucoup de pays, la France a réagi à la crise du Covid-19 en ouvrant les vannes de l’argent gratuit… et cela aura un coût.
Eric explique :
« Depuis le confinement, Emmanuel Macron a une stratégie simple, qui est aussi sa stratégie électorale pour 2022 : dépenser sans compter pour assurer sa réélection. Le plan de relance à 100 Mds€ en a constitué une illustration. On affiche une série interminable de lignes, chacune présentant une action avec un nombre à dix chiffres au minimum.
On n’est pas sûr que cela serve vraiment à quelque chose, mais cette stratégie de communication donne au petit peuple le sentiment qu’on s’occupe de lui et qu’il peut dormir tranquille.
Certains esprits chagrins se sont inquiétés de voir les promesses de milliards défiler sans aucun début de stratégie pour les rembourser, par exemple en diminuant les dépenses publiques.
Macron a trouvé une réponse simple à leurs inquiétudes : on remboursera la dette par de la dette (ce que certains ont appelé de la dette perpétuelle), et aucun effort ne sera demandé à personne. Pour en être sûrs, nous allons négocier les traités par lesquels nous nous engagions à un peu de discipline budgétaire.
Bref, on se demandait quand la France rentrerait dans les clous. Emmanuel Macron explique qu’il vaut mieux supprimer les clous. »
C’est sûr que c’est beaucoup plus pratique, mais pas vraiment viable. Les factures ont ceci de contrariant qu’elles doivent être payées… et en dernier recours, c’est vous qu’on viendra solliciter, explique Eric dans la suite de son article. Nous voilà prévenus, maintenant, il n’y a plus qu’à agir !
Bonne soirée – et excellent week-end,
Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes
PS : Ailleurs dans les bureaux… Robert Kiyosaki nous parle des « 4-G » – non, il n’a pas un train de retard sur la 5G, il s’agit simplement des quatre « ingrédients » indispensables pour survivre à une situation de crise… Et tout le monde attend impatiemment l’événement exceptionnel de dimanche soir : si vous êtes déjà inscrit, surveillez bien votre boîte e-mail, ce sera vraiment l’opportunité de l’année.
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★★★ Le chiffre du jour ★★★ |
1 000% 100% de plus-value potentielle, voire plus – c’est à tel point que Ray Blanco appelle cela « LA valeur de la décennie ».Il vous explique en quoi cette action est incontournable… pourquoi sa hausse pourrait être stratosphérique… et comment vous positionner… ici même. |
